Chibougamau

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  • Chibougamau est une ville fondée en 1954 et située à la Baie-James, dans le Nord-du-Québec.

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Fleury, Gabriel

  • BIO-000-0001
  • Person
  • [1875 ou 1878]-[Vers 1959]

Gabriel Fleury naît entre 1875 et 1878, dans la région de Lyon, en France. Le 16 novembre 1900, il débarque au port d'Halifax, au Canada, puis s'établit au Québec. Il fait d'abord carrière comme colporteur sur le chemin de fer entre Québec et le lac Saint-Jean, puis vers 1906, se lance dans la traite de fourrures. Fleury établit ses opérations à Chambord au lac Saint-Jean. Au cours de l'hiver, il voyage en canot et en attelage à chien vers la région du lac Chibougamau et du lac Mistassini, où il échange des fourrures avec les Cris, qu'il revend au cours de l'été à Roberval.

Au début des années 1930, Gabriel Fleury se met à la prospection. Il installe un campement à la baie Proulx, au bord du lac aux Dorés, et passe ses étés à prospecter, et poursuit la traite des fourrures l'hiver. Vers 1934, Fleury construit un moulin à eau pour broyer ses propres échantillons de minerai. Au déclenchement de la guerre en 1939, les prospecteurs désertent la région du lac Chibougamau, mais Fleury reste. La reprise de l’exploration minière après la guerre marque sa période la plus prospère. L’homme a une avance et ses claims miniers commencent à rapporter. En 1946 il s’associe avec 2 femmes d’Alma pour fonder la Fleury Mica Mines Ltée.

À la fin de sa vie, il quitte sa cabane à la baie Proulx mais continue de vivre dans une tente en forêt. Son moulin établie sur le site de la nouvelle ville de Chibougamau (fondée en 1954) tombe en ruine. Il a une fin de vie nébuleuse. En 1959, âgé d'environ 80 ans, il est retrouvé mal en point, dans sa tente en forêt. Gabriel Fleury est confié aux services sociaux du Saguenay-Lac Saint-Jean. Il meurt peu de temps après, probablement dans l'anonymat.

Lafond, Yvonne

  • BIO-000-0002
  • Person
  • 1909-[1962?]

Yvonne Lafond nait en 1909. Aînée d’une famille nombreuse qui a vécu aux quatre coins du Québec, elle réside à Montréal et travaille comme corsetière, quand elle reçoit, en 1936, une correspondance de son frère. Laurent Lafond, prospecteur établi au lac aux Dorés, lui demande de l’aide. Son épouse Marguerite Coulombe est malade. Yvonne quitte son emploi et rejoint la famille de son frère au camp minier de Chibougamau.

Elle y rencontre Roméo Coulombe, garde-chasse, qu'elle épouse en mars 1937. Le couple est le premier à se marier au campement minier.

Roméo Coulombe et Yvonne Lafond s'enracinent. Alors que le déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale pousse les prospecteurs à quitter la région, ils font partie des rares personnes à rester. Lui, œuvre toujours comme garde-chasse. Elle, est la première opératrice de la seule ligne de téléphone qui brise l’isolement du campement. La fin de la guerre marque le retour des prospecteurs, des compagnies minières, puis la naissance d’une ville. Roméo Coulombe et Yvonne Lafond opèrent ensuite la pourvoirie Chibouchibi, et vivent à Chibougamau jusqu’en 1962.

Coulombe, Roméo

  • BIO-000-0003
  • Person
  • 1910-[198-?]

Originaire de Loretteville, il s'établit en Haute-Mauricie à l'âge de 17 ans et travaille comme commis pour le service de protection des forêts. Par la suite, il se rend à Chibougamau pour son travail dans le secteur minier. Il devient garde-chasse pour la région de Chibougamau en 1936. En mars 1937, il épouse Yvonne Lafond. Ils sont alors les premières personnes à se marier à Chibougamau.

Alors que le campement minier se vide pendant la Deuxième Guerre mondiale, le couple Coulombe-Lafond font parti des rares personnes à rester au campement minier. Roméo Coulombe et Yvonne Lafond fondent la pourvoirie Chibou-Chibi en 1953, qu'il exploitera jusqu'en 1962, année où il quitte la région pour s'établir sur la Côte-Nord.

Stevenson, Scotty

  • BIO-000-0004
  • Person
  • 1912-1974

James Napier Stevenson naît en 1912, à Glenbuck en Écosse. Il est le fils d’Andrew Napier Stevenson. Il arrive au Canada en septembre 1928, à l’âge de 16 ans. Il entre au service de la Compagnie de la Baie d’Hudson, et œuvre à Nitchequon au cours des années 1930[4]. Il s’engage dans l’Aviation royale canadienne au cours de la Seconde Guerre mondiale, et sert en tant que pilote de combat.

Après la guerre, il devient pilote de brousse indépendant. Avec son avion privé, il assure des services de transport de fourrures, de transports de prospecteurs et de matériel dans la région du camp minier de Chibougamau. En 1950, il ouvre un magasin général au camp minier de Chibougamau, le North-Eastern Traders. Celui-ci est le premier commerce mis en place sur le site de l’actuelle ville de Chibougamau. En 1953, il construit un hôtel, l’hôtel Waconichi à Chibougamau, comprenant deux étages et six chambres. L'hôtel et inscrit au Répertoire du patrimoine culturel du Québec[8]. L'édifice est décrit par l’auteur Larry Wilson, comme « ayant l’élégance d’une boîte de conserve ». Au début des années 1950, alors que la ville de Chibougamau est est inhabitée, il effectue des atterrissages sur la 3e rue (rue principale). Ces scènes sont captées sur le vif par l'Office du film du Québec.

Il est l’époux de Eileen Mary Tynan (1920-1996) et de Lawrence Napier Stevenson. Il meurt le 6 octobre 1974 à Montréal.

Wilson, Larry

  • BIO-000-0005
  • Person
  • 1896-1963

Larry Wilson naît d’une mère canadienne-française, Eliza Hortense Perrault (1871-1979), et d’un père de descendance écossaise, Lawrence Alexander Wilson (1864-1934). Son père est un commerçant et homme politique. Le métier de son père amène Larry Wilson à voyager dès son enfance. Il passe ses étés d'enfance à Sainte-Adèle où il aurait connu Claude-Henri Grignon, auteur du roman Un homme et son péché. Les deux se perdent de vue avant de se retrouver dans les mêmes cercles littéraires des années plus tard.
Larry Wilson s’enrôle comme soldat lors de la Première Guerre mondiale. À 19 ans, il rejoint le 42e bataillon Royal Highlanders de l'armée canadienne pour aller combattre auprès des forces britanniques. Il quitte Montréal en juin 1915 pour l’Europe. En 1920, 2 ans après la guerre, il est toujours hospitalisé dans un hôpital psychiatrique de Londres, traumatisé par la guerre. À son retour, il entre en médecine à l'Université McGill, mais ne poursuivra pas dans cette voie.

Il devient par la suite journaliste et correspondant pour l'agence Presse Canadienne. Il est amené à couvrir des événements partout dans le monde dont la révolution chinoise de 1927. Il est tantôt basé aux États-Unis puis en Europe.
Il acquiert à un certain moment un voilier à Halifax qu’il nomme le Quebec Ptarmigan, du nom de l’oiseau. Lui et l’équipage quittent le port d'Halifax le 24 juillet 1932 pour un périple de 14 mois. Ils traversent l’océan Atlantique pour aller rejoindre le canal de Suez en passant par le détroit de Gibraltar et en traversant la Méditerranée. Ils traversent la mer Rouge vers l'océan Indien et se rendent jusqu’à l'île de Java, aujourd'hui partie intégrante de l’Indonésie. Ils font également des arrêts en Nouvelle-Guinée, aux Philippines, à Hawaï et sur plusieurs autres îles. Ils regagnent l’Amérique en arrêtant à San Francisco, et reviennent au port d’Halifax en contournant le cap Horn.

En 1934, il marie Alice Fortier et de cette union naîtra en 1935 un garçon, Lawrence Robert Wilson. Ce mariage est toutefois de courte durée. Larry Wilson n’entretient pas de relation avec son fils.

En 1949, Larry Wilson se rend à Chibougamau à la suite de la lecture du Rapport Obalski de 1907 rédigé par Frederick Pauli. Il est à la recherche d’une source d’eau minérale, décrite dans le rapport, dont Pauli vante les propriétés médicinales. Arrivé sur place, il rencontre Bill Lafontaine, agent des mines du ministère des Mines du Québec qui tente de l’aider dans cette recherche. Wilson ne trouve jamais la source, mais s’intéresse aux gisements miniers de la région.
Il acquiert 18 concessions dans la baie Bateman au lac aux Dorés, s’équipe en matériel et apprend le métier de prospecteur. Pour conserver ses concessions et pouvoir y habiter, Larry Wilson doit effectuer un minimum de prospection et payer ses taxes.

À l’hiver 1949-1950, il retourne à Montréal et en profite pour rencontrer certaines personnes qui se sont intéressées dans le passé à la région du Chibougamau pour en apprendre plus sur la région. Le même hiver, il lance le premier journal de Chibougamau The Chibougamau Miner. Seulement deux parutions ont lieu puis, faute de contenu, la publication est discontinuée. Par la suite, Larry Wilson commence à écrire L’Appel du Chibougamau qu’il termine et publie en anglais en 1952 sous le nom de Chibougamau Venture.
En mars 1950, Larry Wilson se rend à Noranda pour acheter une foreuse au diamant, outil essentiel à la prospection. À l’été 1950, il commence la prospection plus sérieusement sur ses concessions et engage des gens pour lui montrer comment faire. Il investit beaucoup de son argent dans cette activité. Il fait également construire un refuge qu’il nomme le Rainbow Lodge là où le lac Chibougamau se déverse dans le lac aux Dorés sur une petite île dans la baie Bateman. Au fil des années, Larry Wilson héberge beaucoup de promoteurs, de géologues et de fonctionnaires ayant affaire dans la région au Rainbow Lodge. Il finit par former un club de chasse et de pêche en demandant un bail de 10 ans au ministère des Terres et Forêts du Québec. Des petites cabanes sont érigées autour du lodge pour accueillir ces visiteurs.

Entre 1950 et 1951, il fait des allers-retours entre Chibougamau et Montréal fuyant les hivers rudes du nord et continuant son travail de prospecteur l’été venu. En 1955, une mine ouvre finalement sur les concessions de Larry Wilson, la Bateman Bay Mining Company. Bill Lafontaine en est le directeur et Larry Wilson est un des quatre autres codirecteurs. Son passage à Chibougamau et ses investissements dans le secteur minier rapportent à Larry Wilson une petite fortune.

À partir de 1955, Larry Wilson retourne habiter à Montréal, plus précisément à Westmount, où il travaille toujours dans le domaine littéraire comme auteur et éditeur. En 1960, il offre un don de plusieurs milliers de dollars à la Ville de Chibougamau pour fonder la première bibliothèque municipale, inaugurée en 1961. Il décède le 16 décembre 1963 à l’âge de 67 ans à l’Hôpital Général de Montréal des suites d’une crise cardiaque. Il est inhumé au cimetière Notre-Dame-des-Neiges.

Obalski, Joseph

  • BIO-000-0013
  • Person
  • 1852-1915

Joseph Obalski, né en France en 1852, est un ingénieur, fonctionnaire et professeur qui devient un promoteur clé du développement minier au Québec. Diplômé de l'École nationale supérieure des mines de Paris en 1877, il est recruté en 1881 par le Premier ministre du Québec, Joseph-Adolphe Chapleau, pour devenir l'ingénieur des mines de la province. Dès 1882, il est également professeur à l'École polytechnique de Montréal, où il enseigne la géologie, la minéralogie et l'exploitation minière.

En 1904 il participe à une expédition pour évaluer les découvertes de minerai dans la région du lac Chibougamau. Son rapport élogieux de 1905 est essentiel et détermine l'organisation des premières compagnies minières dans le secteur. Cette même année, il devient Surintendant des mines du Québec. En 1906, en tant que premier directeur du Service des mines du Québec, il mène de nombreuses explorations et études géologiques en Abitibi, notamment au lac Blouin, où il recommande la prospection qui mènera à la création de la ville de Val-d'Or. Joseph Obalski prend sa retraite en 1909.

Demers, Yvon

  • BIO-000-0016
  • Person
  • [19-]-[20-?]

Inconnue.

Mannzoti, Joseph

  • BIO-001-1
  • Person
  • 1923-1976

Joseph Mannzoti, connu sous le diminutif Jos Mann et surnommé "Jos Chibougamau", est né vers 1923 à Sault-Sainte-Marie, de parents autrichiens. Il travaillaed'abord sur un navire marchand, puis il parcourut plusieurs camps miniers de l'Ouest canadien. Il s'établit à Chibougamau en 1943. Il explora les territoires des lacs Albanel et Mistassini. À la fin de 1947, il découvrit une zone minéralisée sur la péninsule Gouin. Plus tard, celle-ci deviendra le site de la mine Merrill. En plus de faire de la prospection, Joe travailla pour le compte de plusieurs compagnies minières. Marié à Hélène Lavoie en 1955, il décède à Montréal en 1976.

Adams-Nadeau, Monik

  • BIO-015
  • Person
  • 1926-2019

Monik Adams Robenhymer est née en 1926 à Thetford Mines. Sa famille est d’origine allemande. Mariée à Clément Nadeau, elle donne naissance à cinq enfants (Nicole, Marcel, Bernard, Christiane et Hélène). Clément Nadeau et sa famille arrivent à Chibougamau en 1957. Clément travaille comme mineur à la mine Campbell. Il meurt le 25 octobre 1989. Monik Nadeau enseigne le chant et la musique pendant 25 ans dans les écoles de Chibougamau.

En 1962, après avoir travaillé 1 an comme bénévole à l’école Bon-Pasteur, elle est engagée par la Commission scolaire. De 1963 à 1971, elle enseigne le chant, de la 1ère à la 6e année dans les écoles Bon-Pasteur, Reine-du-Rosaire, Vatican II et Holy Family. Elle enseigne ensuite la musique aux élèves de secondaire II et de la polyvalente la Porte-du-Nord, jusqu’à sa retraite en 1988.

Très active au sein de la communauté, elle fonde la chorale de l'église St-Marcel, membre des auxiliaires bénévoles, membre du conseil d'administration de la Société d'histoire régionale de Chibougamau, marguillier, elle fut, en outre, responsable du comité des Retrouvailles des 40 ans de Chibougamau. Elle fonde également l’organisme la ‘’Première Étape de l’Épreuve’’, qui lui vaut le prix Hommage bénévolat-Québec dans la catégorie ‘’organisme’’, remis à l’Hôtel du Parlement de Québec le 5 avril 2000. Monik Adams-Nadeau est décédée en 2019.

Fournier, Raymond

  • BIO-016
  • Person
  • 1941-

M. Raymond Fournier est né le 7 avril 1941 et il est originaire de Duparquet, en Abitibi. Géologue de profession, M. Fournier a travaillé aux Mines Campbell, Grandroy et Henderson. Il a également fait de l'exploration dans la région du Lac Albanel. M. Fournier travaille actuellement pour la compagnie Ressources du Lac Meston inc. à titre de chef géologue. Il obtient en 1990 le Prix d'excellence décerné par le Ministre des mines et du développement régional, pour sa participation à la découverte de nouvelles réserves de minerais aurifères à la Mine Joe Mann.

Bidgood, Nelson

  • BIO-024-1
  • Person
  • 1908-1988

Le prospecteur Nelson Frederick Colston Bidgood est originaire d’Haileybury en Ontario. Il est le fils du prospecteur Frederik Colston Bidgood, qui fait la découverte de la mine Bidgood Gold Mines près de la ville de Kirkland Lake. Nelson Bidgood gradue de l’École des Mines d’Haileybury en 1929. Il prospecte d’abord avec son père au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest. Il épouse Nina Splane à Rouyn en 1931.

Dans les années 1930-1940, il prospecte dans le nord de l’Ontario et en Abitibi. En 1949, il se rend à Chibougamau où il fait la découverte du gisement de la mine Jaculet. Nelson Bidgood dirige maintes opérations d'exploration, dont plusieurs à la Baie-James et au Nunavik. Il est un prospecteur renommé et son expérience contribue à former beaucoup de jeunes prospecteurs. Il est le fondateur du journal Courrier de Chibougamau, qui est publié de 1956 à 1958. Nelson Bidgood est marié à Nina Teresa Splane et le couple a un enfant, Frederick (Chick) Bidgood. Nina et Nelson Bidgood résident à Chibougamau de 1949 à 1981.

Il décède en avril 1988.

Splane, Nina

  • BIO-024-2
  • Person
  • 1908-[199-?]

Nina Splane est né vers 1910 à Shawville au Québec, mais se retrouve très vite en Ontario. Âgée d'une douzaine d'année, elle est témoin du grand incendie de Haileybury d'octobre 1922, au Témiscamingue ontarien, qui jette plus de 3000 personnes à la rue. Elle passe cette nuit d'enfer dans le lac Timiskaming pour fuir les flammes. Jeune femme, elle travaille un moment comme opératrice chez Bell à Toronto, puis rencontre Nelson Bidgood, prospecteur, qu'elle épouse le 25 avri 1931 à Rouyn. C'est seulement au retour de guerre de Nelson que le couple Bidgood fonde une famille et ont un fils, Chick. Mariée à un prospecteur, Nina est amenée à vivre dans divers camps miniers, d'Abitibi, puis de Chibougamau. Arrivés vers 1946, le couple quitte Chibougamau en 1981.

Talbot, Claude

  • BIO-026
  • Person
  • 1916-1992

Claude Talbot est né le 3 février 1916 et est originaire de l'Isle Verte, près de Rivière du Loup. Il poursuit sa scolarité jusqu’à la 10e année. Le 29 avril 1942 à Val-d'Or, il épouse Patricia Thibault, originaire de Lamothe, avec qui il eut trois enfants: Claudette, Yvon et Marcel. Claude Talbot arrive à Chibougamau le 6 janvier 1953, afin de travailler sur les foreuses à la mine Campbell. La famille le rejoint en juillet de la même année. Il a travaillé comme contracteur dans le domaine du forage à la mine Merrill Island, prospecteur dans la région durant de nombreuses années. Au fil des ans, il travaille pour les compagnies minières, forestières, la Ville de Chibougamau et la Municipalité de la Baie-James. M. Talbot s’ implique au niveau social, communautaire et paroissial. Il a fait partie du premier Conseil de Ville, de la Chambre de Commerce, Président de la Commission Scolaire, marguillier. Il décède en1992.

Mattson, Gustav

  • BIO-027
  • Person
  • 1904-1995

Gustav Mattson est né en 1904 et est originaire de Suède. Depuis son arrivée à Chibougamau en 1955 et jusqu'à l'âge de sa retraite, il travaille à la mine Merrill Island à titre de mécanicien et de surintendant. Il participe activement à la construction et à la mise en opération de la mine jusqu'en 1967. Il est décédé le 25 novembre 1995.

Paradis, Gonzague ; Bélanger, Monique

  • BIO-028
  • Family
  • 1933-[s.d.]

Gonzague Paradis est né en1934 et Monique Bélanger en 1933; tous deux originaires de la Gaspésie. Ils se marient en 1956 et arrivent à Chibougamau en 1962. Gonzague travailla à la mine Copper Rand, division Patino, pendant 31 ans. Ils ont quatre enfants. Gonzague et Monique Paradis ont été membres du conseil d'administration de la Société d'histoire régionale de Chibougamau de 1991 à 1995.

Mercier, Germain

  • BIO-031
  • Person
  • [s.d.]

Germain Mercier réside à Chibougamau de 1956 à 1959.

De Billy, Godefroy

  • BIO-033
  • Person
  • 1923-2009

Godefroy de Billy naît le 7 septembre 1923 à Lévis. Il est le quatrième enfant de Valmore de Billy, avocat, et de Imelda Gosselin. Il est diplômé de la faculté de médecine dentaire de l'Université de Montréal en 1952. En 1953, il épouse Louise Godbout et s'installe à Saint-Félicien pour pratiquer son métier de dentiste. Le couple a cinq enfants : Hélène (auteure et journaliste), Andrée, Pierre, Geneviève et Isabelle.

Il déménage à Chibougamau en février 1956 pour exercer sa profession de dentiste. Il s'y installe avec sa femme, sa belle-sœur et ses deux enfants. Il est élu maire de Chibougamau en 1958 et le reste jusqu'en 1975. Il s'agit du premier maire élu de Chibougamau, son prédécesseur, Jean-Baptiste Laflamme, ayant été nommé par le lieutenant-gouverneur. Le conseil municipal travaille au départ à l'asphaltage des rues, à l'amélioration des services sanitaires ainsi qu'à la mise en place de règlements et d'une taxe foncière.

Dans les années 1960, il réussit à faire agrandir les frontières de Chibougamau pour obtenir des taxes foncières des compagnies minières à proximité de la ville. En 1971, un comité citoyen mené par Godefroy de Billy organise des blocus sur le boulevard Onésime Gagnon (aujourd'hui la route 167) pour réclamer l'asphaltage de la route de gravier. Le maire déclare une journée de congé civique afin de permettre aux citoyens d'y participer. Il est réélu maire de 1979 à 1981, à la suite d'un mandat de Jean-Paul Lanctôt.
Il pratiqua également sa profession de dentiste jusqu'au début des années 1990 à Chibougamau.

Il est considéré comme étant en grande partie responsable du développement économique de la Baie-James. Pendant ses mandats à la mairie, la population passe de 500 à 12 000 habitants et beaucoup de bâtiments publics sont construits (hôtel de ville, hôpital, aréna, écoles, église, etc.).

En 2006, il quitte Chibougamau pour s'installer à Québec. Il meurt le 22 novembre 2009

Gauthier, Yvon

  • BIO-045
  • Person
  • [19-]

Yvon Gauthier s’installe à Chibougamau en 1951. Il est gérant de chantier pour la compagnie Murdock, et opère un moulin à scie sur un chantier pendant deux hivers. Entre 1955 et 1975, il est gérant de la quincaillerie de la Compagnie Gagnon. À sa retraite, il poursuit à son compte dans la vente de matériaux de construction, jusque dans les années 1980. Il est l’époux de Mme Marie-Ange Bonneau, et le couple a 6 enfants.
Yvon Gauthier s’implique dans la communauté. Il est membre fondateur du club Kiwanis de Chibougamau, et en assure la Présidence entre 1964 et 1967. Il est également membre fondateur des Chevaliers de Colomb en 1959, et de la Caisse d’Épargne et d’Entraide économique de Chibougamau. Il s’implique dans le milieu sportif jeunesse (hockey, baseball) et dans la fondation du centre de ski Mont Chalco. Il prend en charge la construction du chalet et du remonte-pente, ainsi que de l'entretien du chalet et des pentes.
Yvon Gauthier et son épouse quittent Chibougamau en 1989.

Arsenault, Roméo

  • BIO-049
  • Person
  • 1929-2014

Roméo Arsenault (1929-2014) est originaire de la Vallée de la Matapédia. Il est le conjoint de Gisèle Martin, avec qui il a sept enfants : Louis, Raymonde, Daniel, Rock, Josée, Michel et Dave. Cuisinier de métier, la famille arrive à Chibougamau en 1961. Il devient propriétaire du Café Paris, du restaurant Pizzarelli et du Club Bavarois de Chibougamau. Lors de son décès, il est le conjoint de Mme Lucille Dessureault.

Hétu, Gérald

  • BIO-050
  • Person
  • 1931-[?]

Gérald Hétu est né à St-Sulpice en 1931. Il obtint un Baccalauréat ès arts et une Maîtrise en éducation de l'Université de Montréal. Il entre chez les clercs de Saint-Viateur le 2 juillet 1948. En 1955, il arrive à Chibougamau pour y enseigner en 6ième et 7ième année. L'année suivante, il est transféré à Amos (juin 1956). Puis, il revint à Chibougamau en 1958 pour une période de cinq ans. Il enseigne alors aux étudiants de 10ième et 11ième année. En juin 1962, il retourne enseigner en Abitibi. En 1970, il quitte la communauté des clercs de Saint-Viateur.

Wilson, Jim et Theresa

  • BIO-051
  • Family
  • 1933-[s.d.]

Jim Wilson naît à Timmins, Ontario, en 1933. En 1954(?), il épouse Theresa Wilson, née en 1932 à Earlton, Ontario, avec qui il a cinq enfants. Arrivé à Chibougamau en 1957, Jim Wilson fut employé par Campbell Chibougamau Mines jusqu'en 1964. Il quitte ensuite pour Lynn Lake au Manitoba, afin d'aller oeuvrer, de 1964 à 1965, aux mines Sherritt Gordon. Il est employé enfin pendant dix ans par Matagami Lake Mines, situé à Matagami (Québec).

Clément, Gisèle ; Lowe, Weldon

  • BIO-054
  • Family
  • [196-]-[199-]

Gisèle Clément et Weldon Lowe se marient à Chibougamau en 1966. Gisèle Clément enseigne à l'école Bon-Pasteur de 1965 à 1967. Ayant quitté Chibougamau, le couple revient s'établir à Chibougamau de 1976 à 1979, période pendant laquelle Gisèle enseigna à l'école anglaise.

Allard, Gilles O.

  • BIO-055
  • Person
  • 1927-2025

Gilles Olivier Allard est né en 1927 à Rougemont en Montérégie, fils de Jeanne Favreau et Alcide Allard. Il obtient son baccalauréat en géologie de l’Université de Montréal en 1951 et sa maîtrise en géologie de l’Université Queen’s en 1953. Entre 1952 et 1955, alors qu’il est étudiant, il commence à travailler dans le district minier de Chibougamau pendant l’été, en tant que chef d’équipe, pour le département des Mines du Québec. En 1952, il épouse Bernadette Martineau. La même année, il fait la découverte du dépôt de cuivre de la colline de Sidérite. Les travaux de cartographie réalisés par Gilles O. Allard vont mener à la découverte du Complexe du lac Doré, qui est une intrusion archéenne litée, plissée et recoupée par le pluton de Chibougamau, lequel occupe le cœur d’un imposant anticlinal définissant deux flancs distincts.

Entre 1955 et 1958, il est chef de l’exploration pour Chibougamau Mining and Smelting, une filiale de Campbell Chibougamau Mines. Une campagne de forage intensive impliquant 21 foreuses sur les glaces du lac Chibougamau, sous une température atteignant -55 degrés celsius permet la découverte du gisement des mines Henderson 1 et 2. Ces mines seront en activités entre 1961 et 1991 et produiront 271 millions de livres de cuivre et 347 677 onces d’or.

Gilles O. Allard obtient son doctorat de l’Université John Hopkins en 1956. Tout comme son mémoire de maîtrise, sa thèse de doctorat porte sur la géologie du canton McKenzie, situé dans le district minier de Chibougamau. En 1958, il devient professeur à l’Université de Virginie. Par la suite, entre 1959 et 1964, il réside au Brésil où il enseigne et dirige des travaux de cartographie pour Petrobras. Après un emploi temporaire à l’Université de Californie, il mène une longue carrière en tant que professeur à l’Université de Georgie, entre 1965 et 1991. Considéré comme le professeur le plus apprécié du département de géologie, Gilles O. Allard est reconnu pour son expertise, son intensité, sa sagesse, sa générosité et son humour.

Entre 1966 et 1987, il se rend dans le district minier de Chibougamau en été avec des étudiants en géologie, afin de diriger des travaux de recherche pour le ministère des Ressources naturelles du Québec. Ses travaux permettent de découvrir un dépôt de vanadium au sud du lac Chibougamau. Parmi ses publications figurent The Dore Lake Complex and its importance to Chibougamau geology and metallogeny paru en 1976 et Le Complexe du Lac Doré et son environnement géologique paru en 1990 et réalisé conjointement avec le géologue Réal Daigneault.

En 1997, Gilles O. Allard est nommé directeur et vice-président de McKenzie Bay Ressources, qui a comme objectif de mettre en valeur le dépôt de vanadium du district minier de Chibougamau.

Au cours de sa carrière de géologue, Gilles O. Allard a reçu plusieurs prix et distinctions. Parmi ces dernières figurent : la médaille Duncan Derry de l’Association géologique du Canada en 1989, le Grand prix du mérite géoscientifique de l’Association des géologues du Québec en 1996, le prix A.O Dufresne de l’Institut canadien des Mines en 1998 et le prix Jean Descarreux de l’Association de l’Exploration minière du Québec en 2003.

Il décède le 27 janvier 2025, à l’âge de 97 ans, à Athens en Géorgie. Il est inhumé à Saint-Edwidge au Québec.

Laurette T. Bélanger

  • BIO-057-1
  • Person
  • 1908-1999

Laurette Tremblay naquit en 1908 à Albanel, au Lac-St-Jean. À 17 ans, elle devient institutrice. Elle émigre en Abitibi en 1932. C'est en 1943 qu'elle épouse Eugène Bélanger. Plus tard, elle suivit son mari à Chibougamau et y enseigna. Le couple élève six enfants. Elle décède à Chibougamau en 1999 à l'âge de 91 ans.

Lafond, Laurence

  • BIO-058-1
  • Person
  • 1938-2023

Laurence Lafond est née en 1938 à Montréal. Ses parents habitèrent au Lac aux Dorés de 1936 à 1939. Elle est la fille du prospecteur Laurent Lafond et de Marguerite Coulombe, et donc la nièce d’Yvonne Lafond et Roméo Colombe. Laurence grandit, se marie et vit à Chibougamau, où elle s’implique dans le Cercle des Fermières local. En 1971, elle, son mari et ses 4 enfants s'installent à Terrebonne. Là-bas, elle est chauffeuse de bus jusqu'à sa retraite en 1998. Elle est d’ailleurs la première femme à prendre sa retraite comme chauffeuse de bus pour la ville de Montréal.

Côté, René

  • BIO-075
  • Person
  • 1937-2018

René Côté est né en 1937 à Port Alfred (La Baie) au Saguenay. Il est un des fondateurs du Rallye international de motoneiges de Chibougamau et en assure la présidence de nombreuses années. Il décède en 2018 à Chibougamau.

Tison, André

  • BIO-079
  • Person
  • 1926-2011

André Tison (1926-2011) est opérateur radio dans les stations météorologiques du Nord du Québec entre 1947 et 1950. D’abord à Ntichecon en 1947 puis à Chibougamau entre 1948 et 1950.

Blackburn, Ronald

  • BIO-083
  • Person
  • [19-]-

Ronald Blackburn est maire de Chibougamau de 1987 à 1999. Il est également cofondateur et premier Président de la Société d'histoire régionale de Chibougamau, et du Comité Amitiés interculturelles de Chibougamau.

Tremblay, Réjean

  • BIO-095
  • Person
  • [19-]-[20-]

Réjean Tremblay et son épouse, photographes, habitent à Chibougamau de 2005 à 2008. Ils passent la majeure partie de leur temps à couvrir les événements de Chibougamau et de Chapais pour ainsi se faire connaître. Appréciant la tranquillité et la proximité de la nature, ils y passeront 3 ans avant de quitter la région pour exercer leur métier.

Asselin, Josiane

  • BIO-097
  • Person
  • [s.d.]

Josianne Asselin a été directrice de la Société d'histoire de la Baie-James.

Marcil, Claude

  • BIO-098
  • Person
  • 1947-2012

Claude Marcil est né en 1947 à Ste-Élisabeth-de-Proulx. Il est le fils de Louis-René Marcil. Il arrive à Chibougamau vers l’âge de 3 ans. Claude Marcil a été mécanicien et propriétaire de commerce. Il se spécialise dans la vente de motoneiges et devient le plus gros vendeur au Canada. Il épouse Nicole Redhead en 1968 à Montréal. En 1991, il participe à une compétition de motoneige en France, accompagné de 30 coureurs de Chibougamau, Mistissini, Waswanipi. Il franchit un record du monde de motoneige, en courant 60 h d'affilée. M. Claude Marcil décède le 25 février 2012 à Chibougamau.

Bubar, Donald

  • BIO-105
  • Person
  • 1939-2021

Donald Bubar est né en 1939. Il est Maire de Chibougamau de 1999 à 2009. Il décède à Chibougamau le 21 juin 2021, à 82 ans.

Fortier, Frédéric

  • BIO-115
  • Person
  • [197-]-

Frédéric a été Directeur-Archiviste de la Société d’histoire régionale de Chibougamau de 2009 à 2019.

Larouche, Léo-Paul

  • BIO-139
  • Person
  • [s.d.]

Léo-Paul Larouche fut Président du Rallye international d’autoneige de Chibougamau de 1967 à 1969.

Jourdain, Joseph

  • BIO-149-1
  • Person
  • 1913-2003

Né en 1913, Joseph Jourdain est arrivé le 11 août 1945 à Chibougamau. Sa femme Claire est venue le rejoindre le 27 de la même année. Ils ont eu 2 enfants : Raoul et Nicole Jourdain. Transféré à Sept-îles, Joseph Jourdain a été cuisinier pour les opérateurs à la station de radio-météorologues du Lac-aux-Doré. Par la suite, il a travaillé à la mine Obalski de 1947 à 1951, en effectuant diverses tâches et il a assisté les géologues et les arpenteurs pour jalonner les concessions minières. Il a aussi été propriétaire de petits chalets situés au Gabriel Lodge près de Chibougamau. Joseph Jourdain est décédé le 14 juin 2003.

Jourdain, Raoul

  • BIO-149-2
  • Person
  • 1947-1972

Fils de Joseph et de Claire Jourdain, Raoul est né à Québec (St-Antoine-de-Tilly) en 1947. Il est considéré comme le premier enfant d’origine euro descendante de Chibougamau. Il a été pilote et gérant pour la compagnie d’aviation Air Fecteau Transport aérien. Raoul est décédé le 4 octobre 1972 à l’âge de 24 ans et 11 mois dans un accident de voiture. Présente dans la voiture, son épouse Jocelyne, enceinte, qui passe 3 semaines dans le coma. Elle accouche alors qu’elle est toujours dans le coma, à l’Hôpital de Chibougamau.

Jourdain, Claire

  • BIO-149-3
  • Person
  • [1924?]-[1996?]

Claire Jourdain est originaire de Rivière-au-Tonnerre, sur la Côte-Nord. Fille de pêcheur, elle quitte le foyer à 14 ans, puis travaille un moment comme bonne à Québec. En 1944, à 20 ans, elle épouse Joseph Jourdain. Elle le rejoint à Chibougamau l’année suivante. Ils y vivent quelques mois dans une tente de prosecteurs, avant d’avoir une cabane en bois rond au lac aux Dorés. Ils y vivent jusque vers 1958. Elle accouche de son fils Raoul en 1947, à Saint-Antoine de Tilly (chez sa sœur) et de sa fille Nicole en 1952 à Roberval. Elle s’y rend seule les deux fois.

Elle occupe divers emplois pour subvenir aux besoin des ses enfants, tel laver les vêtements de travailleurs ou comme ménagère et cuisinière dans les campements du ministère des Transports. En 1958 le couple déménage au Gabriel Lodge et construit la pourvoirie. Claire creuse le solage à la pelle et à la brouette. Elle est ménagère et cuisinière pour la pourvoirie alors que son époux est guide. L’établissement devient un bar par la suite.

Après la vente de la pourvoirie. Elle travaille au restaurant SkyWay du lac Caché et paie les études de pilotage de son fils ainsi que les cours d’infirmière de sa fille au cégep de Jonquière. Elle travaille ensuite comme aide cuisinière et ménagère à la base Radar. Elle termine comme femme de chambre au motel Routier du lac Caché, puis prend sa retraite.

Elle décède à 72 ans.

Dulieux, Émile

  • BIO-156-1
  • Person
  • 1881-1957

Paul-Émile Dulieux naît en France, où il poursuit des études d’ingénieur minier. Il arrive au Québec vers 1907 et enseigne la géologie à l’école Polytechnique. Il travaille avec Joseph Obalski et fonde le Laboratoire des mines de la province. En 1908, il participe à une expédition de Peter McKenzie au lac Chibougamau. Il retourne vivre en France pendant la Première Guerre mondiale, où il sert à titre d’officier.

McKenzie, Peter

  • BIO-156-2
  • Person
  • 1850-1930

Peter McKenzie (né le 1er août 1850 à Lévis et décédé le 20 décembre 1930 à Montréal) est un commerçant de fourrures et un prospecteur. En 1903, il découvre du minerai de cuivre au lac Chibougamau. Sa découverte lance l'exploration minière intensive et le développement industriel de la région.

Dompierre, François

  • BIO-163
  • Person
  • 1930-2013

François Dompierre est en 1930 à Québec. Il a fait un baccalauréat en génie géologique à l’Université Laval en 1954 où il fut reçu 1er de sa cohorte. Durant ses études, l’honorable C.-D. French, ministre des Mines du gouvernement québécois, lui attribua une bourse personnelle de 500 dollars. Pour ses excellents résultats, on lui attribua une médaille du lieutenant-gouverneur du Québec, celle de l’Honorable Gaspard Fauteux. François Dompierre a d’abord été engagé à Val d’Or (de 1954 à 1959) à titre d’ingénieur géologue et faisait aussi des recherches géologiques à Matagami. Il travaillait alors pour la East Sullivan Mines Limited. Il s’est marié en 1956 à Rose Masson, née le 2 avril 1931 à Ste-Clothilde de Horton, diplômée de l’école normale. Ils eurent leur première fille, Dominique Dompierre en 1958 à Val d’Or et leur seconde fille, en 1961 à Chapais. Ils vécurent à Chibougamau de 1959 à 1973 (14 ans). François devint l’ingénieur géologue en chef de la compagnie Campbell de 1969 à 1973. Deux autres enfants sont nés à Chibougamau, soit Julien en 1964 et Moïra Dompierre en 1967.

Les enfants ont tous fréquenté l’école Bon pasteur. Cependant, Moïra n’y a fait que la maternelle, car à l’été 1973, la famille Dompierre a quitté Chibougamau pour Sainte-Foy. Dominique Dompierre a fréquenté aussi l’école Vatican II et l’école secondaire Vinette. Dominique a fait partie du Girl Guide of Canada (aujourd’hui, les guides). Au commencement, la Bibliothèque a été l’initiative de citoyens (dont Madame Rose Dompierre et Madame Judith Hinse) qui ont demandé aux gens de leur fournir des livres. Jusqu’en 1973 (à tout le moins), les livres étaient en prêt dans une résidence privée. Rose Dompierre a été bénévole pour la Jeunesse musicale afin de faire venir des artistes à Chibougamau. L’un des premiers à avoir accepté l’invitation est Monsieur Jean-Pierre Ferland.

François Dompierre a été président fondateur du Club de Chasse et pêche de Chibougamau-Chapais. Il s’occupa, avec sa conjointe Rose, d’un nombre impressionnant de projets de nature culturelle : établissement d’une bibliothèque, société historique, Jeunesses musicales, cercle littéraire, cercle des artistes-peintres de Chibougamau, théâtre, travaux parascolaires, scoutisme.

François Dompierre est décédé en 2013 à l’âge de 83 ans. Sa conjointe, Rose Dompierre, est décédée en 2014, à l’âge de 82 ans. Rose Dompierre est l’auteure de plusieurs livres à nature historique, quelques contes, 1 roman et 1 livre de poésie. François Dompierre a œuvré en tant que directeur général des directions (maintenant équivalent à sous-ministre adjoint) au Ministère des ressources naturelles de 1973 jusqu’à sa retraite, soit à l’âge de 66 ans. Lors de ses funérailles, plusieurs personnes ayant vécu à Chibougamau sont venues lui rendre hommage dont Gérard et Marie Castonguay, Claire Rinfret, Mireille Assad, Judith Hinse. Lors de sa retraite, il a été membre de l’association des mycologues de Québec, il a fait plusieurs expéditions en backpacking.

Vallières, Marc

  • BIO-164
  • Person
  • 1946-

Marc Vallières est né à Québec en 1946. Ses parents sont Georges Vallières (1919-1967) et Rachel Gendron (1917-1976). Il est issu d’une famille de 3 enfants. Il se marie à Ginette St-Pierre en 1969 et à Andrée Héroux en 1994. Il est le père de deux enfants.

Il fait des études classiques à l’Académie de Québec. Il obtient un doctorat en histoire en 1980 et un diplôme en sciences de l’administration en 1982, à l’Université Laval. Il est professeur à l’Université de Sherbrooke pendant 3 ans puis professeur au département d’histoire de l’Université Laval pendant 32 ans. Il prend sa retraite en 2007.

Marc Vallières se spécialise en histoire économique et en histoire urbaine. En 1989, il publie Des mines et des hommes. Histoire de l’industrie minérale québécoise des origines au début des années 1980. Il est directeur et auteur de "Histoire de Québec et de sa région" qui paraît en 2008. Une seconde édition mise à jour de "Des mines et des hommes" fait sa sortie en 2012. En 2015, il publie "Le Québec emprunte. Syndicats financiers et finances gouvernementales, 1867-1987".

La Bourse d’excellence Marc Vallières en histoire est offerte pour soutenir les étudiants à la maîtrise en histoire à l’Université Laval.

Lowe, Evan

  • BIO-166
  • Person
  • [s.d.]

Inconnue.

Fecteau, Thomas

  • BIO-171-1
  • Person
  • 1925-2019

Thomas Fecteau naît le 17 octobre 1925, à Sainte-Marie-de-Beauce. Il grandit au sein d'une famille qui gravite dans le domaine de l'aviation. Ses oncles Joseph et Arthur Fecteau, pilotes, l’influencent grandement. Il complète ses études au collège de Sainte-Marie-de-Beauce, puis en 1945, il entreprend le « Cours général de mécanique » à l'École technique de Québec. Il entreprend ensuite une formation de pilotage à l'aéroport de L'Ancienne-Lorette et obtient sa licence de vol privé en 1947. En 1948, il s'établit à Senneterre, où il rejoint l'entreprise de son oncle Arthur, A. Fecteau Transport Aérien. Il y obtient sa licence de vol commercial et y est pilote de brousse jusqu'en 1955.

Il rencontre Françoise Gaudreau à Senneterre en 1949. Originaire de Cap-St-Ignace, née en 1929, elle est la fille de Jean-Baptiste Gaudreau, arpenteur, et de Thérèse Bernier. Ils débutent leurs fréquentations en 1952. Fecteau est alors chargé de livrer le courrier et du matériel au campement de Gaudreau au lac Opémiska, alors que la famille prend part à l'expédition. Le couple se marie le 9 novembre 1953 à Cap-St-Ignace. Ils ont quatre enfants.

À l'époque, le Nord-du-Québec n'est desservi par aucune route carrossable ni aucune voie ferrée. Fecteau est chargé d'assurer des liaisons entre les communautés Cris, les camps miniers, les secteurs forestiers isolés. Il assure le transport de prospecteurs, d'arpenteurs, de personnel médical, d’enfants autochtones vers le pensionnat, de malades et de blessés, ainsi que de courrier et de matériel pour les diverses entreprises minières et forestières. Il est aussi affecté au transport de castors vers les aires protégées, dans le cadre de programmes de préservation de ces animaux.

En 1955 la famille s'installe à Rimouski. Thomas Fecteau travaille comme pilote de ligne pour Québecair jusqu'au début des années 1960, puis comme chef pilote au sein du service aérien gouvernemental. Il participe à la mise en opération d'une flotte d'avions destinés à l'extinction des feux de forêt. En 1975 et 1976, il prend part à la « Bataille des gens de l'air ». Thomas Fecteau prend sa retraite en 1984. Il s'implique dans la création du Musée de l'aviation à Sainte-Marie-de-Beauce, qui voit le jour en 2011. Avec son épouse, il publie ses mémoires sur sa carrière de pilote de brousse et sur les expéditions d’arpentage de Jean-Baptiste Gaudreau, en 2009. En 2015, le documentaire L'Amour a des ailes revient sur la carrière du pionnier de l'aviation.

Françoise Gaudreau décède le 28 août 2014. Thomas Fecteau décède le 1er novembre 2019 à Saint-Georges-de-Beauce, à 94 ans.

Gaudreau, Françoise

  • BIO-171-2
  • Person
  • 1929-2014

Originaire de Cap-St-Ignace, née en 1929, Françoise Gaudreau est la fille de Jean-Baptiste Gaudreau, arpenteur, et de Thérèse Bernier. Elle rencontre Thomas Fecteau à Senneterre en 1949. Ils débutent leurs fréquentations en 1952. Fecteau est alors chargé de livrer le courrier et du matériel au campement de Gaudreau au lac Opémiska, alors que la famille prend part à l'expédition. Le couple se marie le 9 novembre 1953 à Cap-St-Ignace. Ils ont quatre enfants.

En 1955 la famille s'installe à Rimouski.

Avec son époux, elle publie ses mémoires sur sa carrière de pilote de brousse et sur les expéditions d’arpentage de Jean-Baptiste Gaudreau, en 2009. En 2015, le documentaire L'Amour a des ailes revient sur la carrière de Thomas, pionnier de l'aviation et la vie du couple.

Françoise Gaudreau décède le 28 août 2014.

Arsenault, Rock

  • BIO-172
  • Person
  • [196-]

Rock Arsenault, originaire de Chibougamau, est photographe amateur. Ses photos sont remarquées au niveau national et à l’international. En 2009, une de ses photos est publiée dans la revue National Geographic. Reprise par des médias du monde entier, elle paraît dans de nombreuses publications, telle Du diesel dans les veines, de Serge Bouchard. Rock Arsenault expose également au Zoom Photo festival de Saguenay.

Schell, Jonathan

  • BIO-175
  • Person
  • 1927-2014

Jonathan Schell est né le 2 juin 1927 en Allemagne. Il prend part à la Seconde Guerre mondiale et est prisonnier en URSS pendant 4 ans. Libéré, il s’embarque à bord du MS Anna Salen à destination d’Halifax en Nouvelle-Écosse. Il arrive au Canada le 15 novembre 1951. Sans emploi, il rencontre à bord du bateau à Halifax, une personne qui cherche 10 volontaires pour travailler dans les mines du Nord du Québec. Jonathan Schell est volontaire et se retrouve à Malartic, employé à la mine de Bourlamaque.

En 1955, il déménage à Chibougamau avec son épouse Erna et sa fille Claudia (1954). Ils habitent une maison de la mine, au 814 3e rue, pendant 45 ans. Jonathan Schell travaille à la mine Campbell. Le couple a deux autres enfants, Bonald (1957) et John Jr. (1960).

Jonathan Schell prend sa retraite en janvier 1989. En mai 2002, il déménage à Gatineau pour se rapprocher de sa famille et de son épouse Erna, qui était hébergée dans un centre hospitalier spécialisé suite à un important traumatisme crânien. Claudia vit à Ottawa. Ses fils habitent la région de Toronto. Jonathan Shell a 2 petits fils, Andrew et Adam. Il décède le 6 janvier 2014 à l’hôpital de Gatineau.

Beaupré, Aimé

  • BIO-177
  • Person
  • 1946-1993

Aimé Beaupré est né en 1946. Il épouse Régine Guindon et ils auront 3 enfants. De 1964 à 1967, M. Beaupré est agent de bureau pour le Ministère des Terres et Forêts à Chibougamau. De 1968 à 1995, il travaille chez Postes Canada, notamment comme facteur, commis, maître de poste, représentant des ventes et chef d’unité. Il décède en 1993.

Loiselle, Gérard

  • BIO-193
  • Person
  • 1923-1995

Gérard Loiselle naît en 1923. Originaire de Montérégie, il termine l’école à 7 ans. À 17 ans, il se porte volontaire au sein de l’armée, puis passe la guerre stationnée à Halifax. Il se marie en 1944. Au cours des années 1950, il est employé par la compagnie Aerocrete Construction, comme commis au transport de dalles de béton pour la construction industrielle. Il fait quelques séjours à Chibougamau dans le cadre de son emploi. Il travaille ensuite comme répartiteur pour une compagnie de camionnage. Il décède en 1995.

Dumas, Marianne

  • BIO-205
  • Person
  • 1984-

Marianne Dumas est originaire de Joliette. Elle poursuit des études en Arts plastique au Cégep de Joliette, puis à l’Université Laval en Enseignement des Arts plastiques. En 2023 elle devient artiste professionnelle à temps plein. Elle pratique notamment le dessin, la peinture, l’aquarelle, la couture, la broderie, la soudure, l’encaustique. Elle participe à de nombreuses expositions et projets collectifs, comme Nord-du-Québec en création (édition virtuelle et 2023). Elle est membre du collectif chibougamois les Arts en Nord, et participe aux circuits artistiques, salons des Arts en Nord et aux expositions Le monde de l’enfance ; Empreintes ; et Fantaisies d’artiste. Elle s’intéresse également à la préservation des pratiques artisanales, et s’implique au sein du Cercle des Fermières de Chibougamau, dont elle devient la présidente en 2025.

Marianne Dumas oeuvre comme illustratrice de livres pour enfants :
Le réveil du pays enchanté (2014) ;
Tom our Leprechaun (2014) ;
Rocky Waters (2019).

Elle écrit et illustre également ses propres livres :
Le pêcheur et le renard (2016), en lice pour le prix Peuplier au Festival des arbres de Toronto ;
Livre à colorier Les couleurs du Nord (2024) ;
Carnet de cueillette (2024).

Comme artiste professionnelle, Marianne Dumas travaille sur de nombreux projets d’art public et de valorisation des Arts. En 2021, elle réalise l’intégration des Arts à l’architecture pour le nouvel édifice du Ministère des ressources naturelles et forêts de Chibougamau. Elle obtient également de nombreuses bourses du Conseil des Arts et des Lettres du Québec (CALQ), dans le cadre de l’Entente de partenariat territorial de l’Administration régionale Baie-James (ARBJ) : Essart 49e (2022) ; Mycélium (2023) ; Les Couleurs du Nord (2024). Elle travaille également à la mise en place d’un circuit artistique régional.

Mines Lemoine Ltée

  • ENTR-007
  • Corporate body
  • 1975-1983

L’entreprise Patino Québec découvrit, en 1973, un gisement d’origine volcanogénique comprenant du minerai de cuivre, de zinc, d’or et d’argent situé à environ 60 kilomètres au sud-est de Chibougamau. En 1974, Patino Québec créa une filiale, les Mines Lemoine Ltée. Cette dernière passa ensuite aux mains de la compagnie Northgate qui exploita le gisement jusqu’en 1983, année de fermeture de la mine. En 1991, le site a été restauré par Westminer Canada Limité, l’ensemble des infrastructures a été démantelé. Cette mine a produit 757 583 tonnes métrique à une teneur d’environ 4,2% cuivre, 9,6% zinc, 4,54 g/t d’or et 82,26 g/t argent. Elle était parmi les gisements de sulfures massifs les plus riches du Canada en raison de ses teneurs en minerai et elle a été en fonction de 1975 à 1983.

Imprimerie Méroz

  • ENTR-043
  • Corporate body
  • [1973?]-[200-?]

À l'origine, l'Imprimerie Méroz se nommait "Imprimerie GEMEC". L'imprimerie située au 329, 3e rue, local voisin de La Sentinelle, vu le jour vers les années 1973-1974. À cette période, le propriétaire était Monsieur Élie Toupin. 3 ans plus tard soit en 1976, Monsieur Toupin vend l'imprimerie à Monsieur Jocelyn Boivin et celui-ci changea le nom pour Imprimerie Méroz et il demeura propriétaire jusqu'en 1986. C'est vers 1986 que Raynald Méroz devient propriétaire à son tour de l'Imprimerie Méroz 1986 inc.

L'Imprimerie Méroz offrait les services suivants : imprimerie commerciale, publicité, infographie, photocopies, sérigraphie, articles promotionnels, lettrage et enseignes.

Consolidated Chibougamau Goldfields

  • ENTR-070
  • Corporate body
  • 1932-1937

La mine Cedar Bay est aménagée à la baie des cèdres sur le lac aux Dorés, et entre en opération en 1932. La mine passe est opérée par diverses entreprises minières, dont la Consolidated Chibougamau Goldfield, qui devient plus tard la Smelting & co. La Consol. Chibougamau Goldfields opère brièvement, et emploie environ une centaine d’hommes. Le gérant de la mine est l’ingénieur minier Henry Griegerich. L’établissement ferme temporairement en 1938 et les galeries sont noyées. L’éloignement géographique, les communications difficiles, les difficultés d’approvisionnement électrique et les rumeurs d’une guerre qui se profile ont mis un frein au projet d’exploitation du site, qui ne reprend qu’après la Deuxième Guerre mondiale.

Journal La Sentinelle

  • ENTR-081
  • Corporate body
  • Depuis 1956

Le Sentinel de Chibougamau / Chibougamau Sentinel & Eastern Mine Report, naît en 1956. L'hebdomadaire est fondé par William Morrisey, journaliste originaire de Nouvelle-Écosse. À l’époque où les journaux vendus à Chibougamau proviennent de l'extérieur, tels Le Progrès-Dimanche, L'Écho Abitibien ou La Frontière. Il succède alors aux journaux The Chibougamau Miner et le Courrier de Chibougamau. Publié pour la première fois le 2 octobre 1956, le journal imprimé à Val d'Or est alors une publication bilingue : certains de ses articles sont en anglais ou en français. Il porte alors le nom Le Sentinel de Chibougamau / Chibougamau Sentinel & Eastern Mine Report, mais prend le nom La Sentinelle / Chibougamau Sentinel & Eastern Mine Report, dès le second numéro. À l'époque, l'éloignement géographique représente une difficulté majeure. Il n'y a pas de route reliant Chibougamau et l'Abitibi, ni d’imprimerie locale. Les nouvelles sont alors transmises par téléphone ou par avion au bureau du journal à Val-d'Or. L'hebdomadaire y est imprimé aux ateliers Le Bonfon, puis les journaux sont envoyés à Chibougamau par avion tous les mardis. Le 7 juin 1957 paraît la dernière édition de La Sentinelle / Chibougamau Sentinel & Eastern Mine Report. Son propriétaire William Morrissey est décédé. 2 semaines plus tard, le journal est racheté par L'Écho Abitibien et prend un tournant définitivement francophone.

Dès son édition du 21 juin 1957, l'hebdomadaire prend le nom La Sentinelle. Les défis de l'éloignement perdurent jusqu'à l'ouverture du chemin de fer entre Chibougamau et l'Abitibi, fin 1957. Le 4 avril 1962, le journal est vendu au propriétaire du journal La Voix du Lac, de Saint-Félicien. Quelques mois plus tard, le 5 décembre 1963, La Sentinelle est à nouveau vendue et devient la propriété d'hommes d'affaires chibougamois.

Jusqu'en 2013, La Sentinelle et Le Jamésien sont la propriété de Sun Media, une filiale de Québecor Média. Ils font ensuite partis des 74 hebdomadaires rachetés par le groupe TC Média. Depuis 2016, La Sentinelle et Le Jamésien appartiennent à l'entreprise jamésienne Tire-Média.

Chibougamau Studio Photo

  • ENTR-091
  • Corporate body
  • 1965-1980

André Mathieu était un photographe professionnel. Son studio, le Chibougamau Photo Studio était situé sur la 3e Rue à Chibougamau. Entre 1965 et 1980, il réalise plus de 100 000 photographies portant sur la ville de Chibougamau et la région du Nord-du-Québec. La presque totalité d’entre-elles demeurent introuvables. Les 6000 négatifs de fonds d’archives sont possiblement les seuls documents originaux qui témoignent de son œuvre. Les photographies d’André Mathieu étaient souvent publiées dans les journaux locaux et régionaux.

Aéroport de Chibougamau

  • INST-004
  • Corporate body
  • 1982-Aujourd'hui

L'aéroport de Chapais-Chibougamau est située sur la route 113, entre les villes de Chapais et Chibougamau.

Hôpital de Chibougamau

  • INST-040
  • Corporate body
  • 1963-

Depuis juin 1963, l'hôpital de Chibougamau dispense ses services à la population de Chibougamau et de Chapais, ainsi qu'à celles des réserves amérindiennes avoisinantes, soit Mistissini, Ouje-Bougoumou et Waswanipi.

Chambre de commerce de Chibougamau

  • ORG-003
  • Corporate body
  • 1954- aujourd'hui

La Chambre de Commerce de Chibougamau a été fondée en 1954, également année de la fondation de la Ville de Chibougamau. La Chambre de Commerce a pour but de promouvoir l'achat local, de défendre et de revendiquer l'obtention de subventions ou de développements spécifiques à la région et d'apporter un support aux commerçants locaux. Malgré une période de ralentissement soit en 1976-1977 et de 1980 à 1986, la Chambre de Commerce est bien vivante dans notre milieu. Ses nombreuses réalisations (Blocus en 1971 pour l'asphaltage des routes, promotion des "Chibou-dollar" dans les commerces, etc.) témoignent de l'intérêt et l'engagement de la Chambre de Commerce envers la population de Chibougamau.

Club de natation Natchib

  • ORG-008
  • Corporate body
  • 1974-

C'est en 1974-1975 que le Club de natation Natchib démarre ses activités. Il s'incorpore en 1980. Ses buts sont de promouvoir la participation générale de tous les enfants vis-à-vis de la natation, ainsi que leur formation morale et sociale, la formation de nageurs de compétition et le parrainage de d'autres disciplines aquatiques. Au début des années 1980, le Club compte soixante nageurs, trois entraîneurs et l'entraîneur-chef Pierre Boutin. En 1988, le Club se renomme le Club de natation Chapais-Chibougamau, lorsque la ville de Chapais se joint à lui.

Club d'autoneige de Chibougamau

  • ORG-012
  • Corporate body
  • 1964-

Le Club d'autoneige de Chibougamau existe depuis 1964. Il s'est incorporé en 1975. Le premier chalet du club fut loué par quelques membres pour deux saisons. L'augmentation rapide du nombre de membres nécessita la construction d'un autre chalet. Il fut construit à douze kilomètres de Chibougamau et l'autoneige était le seul moyen de transport pour y accéder. Le chalet fut détruit par le feu le 25 mars 1984. Par la suite, le club acheta un grand garage d'avion pour en faire un nouveau centre. Le Club d'autoneige de Chibougamau a réalisé l'aménagement des sentiers de motoneige.

Les Cristaux des neiges de Chibougamau

  • ORG-014
  • Corporate body
  • 1962-1988

Le mouvement des Majorettes des neiges a été fondé en 1962. Cette appellation est la suggestion du frère Clément Larose. Mesdames Georgette Sabourin et Germaine Lanctôt dirigent le mouvement à cette époque. En 1965, madame Alice Lortie prend la direction du mouvement et change l'appellation pour Les Cristaux des neiges de Chibougamau. Le Club Lions a apporté une aide précieuse au bon fonctionnement du groupe. En 1988, une baisse de la participation des nouveaux membres a entraîné la cessation des activités.

Club de curling de Chibougamau

  • ORG-018
  • Corporate body
  • 1954-1986

Situé au 160 avenue Lafontaine, le club de curling de Chibougamau a été incorporé le 21 juin 1954. La première assemblée générale annuelle a eu lieu en 1964. Jim Wilson fut le premier vice-président et Donald Bubar fut le directeur du Club de 1963 à 1975 année où il devient le président jusqu’à la fermeture du Club. De 1979 à 1985 c’est monsieur Guy Lalancette qui fut le gérant du Club. Le Club de Curling se finançait à l’aide des cotisations de membres, des dons des compagnies minières, des profits du bars et des tournois et activités particulières. Le curling était une activité très populaire auprès de la population Chibougamoise. Suite à des problèmes financiers, le Club du cesser ses activités définitivement vers 1986.

Comité du marathon international de Chibougamau

  • ORG-019
  • Corporate body
  • [197-]

Le Marathon international de Chibougamau inc. est un marathon de nage professionnelle. L'objectif premier du président fondateur, Gilles Potvin, était d'organiser une épreuve strictement québécoise. Cependant, suite au désistement des compétiteurs de Laval, du Saguenay et de La Tuque, il décida d'en faire une épreuve internationale et ce, dès la première année. Plusieurs nageurs de haut calibre ont participé aux compétitions dont John Kinsella, champion mondial de la nage professionnelle longue distance. Les nageurs étaient originaires d'Australie, des États-Unis, d'Argentine, d'Égypte, du Canada, de Yougoslavie, du Mexique, de Nouvelle-Zélande. Les compétitions se sont déroulées au lac Gilman.

ICM section Chibougamau-Chapais

  • ORG-021
  • Corporate body
  • Depuis 1988

L'Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole (ICM), fondé en 1988, regroupe les professionnels de l'industrie minière et forestière. En 1988, l'ICM regroupe 20 000 membres répartis dans soixante-cinq sections à travers le Canada.

Brigade de l'Ambulance Saint-Jean de Chibougamau

  • ORG-023
  • Corporate body
  • 1973-[199-?]

Fondée en 1973, L'Ambulance St-Jean répond aux besoins de la population en ce qui a trait au secourisme et aux premiers soins lors d'évènements. L’année de fermeture de l’organisme est inconnue.

Mouvement des femmes chrétiennes St-Marcel de Chibougamau

  • ORG-034
  • Corporate body
  • 1957-[2012?]

L’organisation des dames de Saint-Anne a été fondée en 1957 à Chibougamau. En 1962, la commission épiscopale d'action catholique demande à la fédération nationale des dames de Sainte-Anne de se transformer en mouvement d'action sociale. En 1963-1964, une deuxième association est formée à Chibougamau afin de répondre aux besoins grandissant de la paroisse. En 1966, la fédération change de nom et opte pour l'appellation Mouvement des femmes chrétiennes. En 1989, les deux associations se fusionnent sous le nom Mouvement des femmes chrétiennes de St-Marcel de Chibougamau. L'association cesse ses activités pendant la période 1993-1994, soit à la fermeture de l'Église St-Marcel. L'organisme est dissout vers 2012.

Corporation du Centre Obalski

  • ORG-035
  • Corporate body
  • 1974-1992

L’histoire du Centre Obalski débute avec la présentation du mémoire de fin d’études d’Alain Hébert intitulé « Obalski (parc naturel régional) » en avril 1974. Le besoin d’un tel parc étant ainsi évoqué, le Centre Obalski est fondé en mai de la même année. Il n’y a que 3 membres au conseil d’administration de la corporation mais plusieurs autres viennent s’y greffer dès septembre. Le but premier du Centre Obalski est de promouvoir le tourisme dans la région de Chibougamau, par l’aménagement d’infrastructures en plein air tout en utilisant des matériaux naturels (roches de mines, bois rond, etc.). La corporation travaille en partenariat avec la ville de Chibougamau qui lui permet d’œuvrer dans ses locaux et sur son territoire. En 1992, la ville, par l’entremise du service des loisirs, fait une demande à l’inspecteur général des institutions financières pour s’enquérir du statut légal du Centre Obalski.

Corporation de l'aréna de Chibougamau

  • ORG-038
  • Corporate body
  • 1970-[s.d.]

La corporation de l'aréna a vu le jour le 23 janvier 1970 par la création d'un comité pour promouvoir la construction d'un aréna. Érigé en 1972, l'aréna a été inauguré le 28 janvier 1973.

Festival du hockey mineur de Chibougamau

  • ORG-044
  • Corporate body
  • 1976-

Le Festival du hockey mineur existe depuis 1976, suite à l'initiative de Monsieur Marcel Poitras, président fondateur de ce premier festival. Plusieurs personnes trouvaient l'idée loufoque, qu'un festival de hockey mineur est lieu à Chibougamau. Pourtant la première année fut un succès. Pour donner une idée de l'envergure que cela prit, en 1978, soit la troisième édition du festival, 34 équipes, 67 parties et 13 villes représentées prouvèrent aux sceptiques que tout est possible. Encore aujourd'hui, dans le réseau du hockey mineur, le Festival de Chibougamau est un évènement annuel à ne pas manquer pour les équipes de partout au Québec.

Communauté économique régionale de Chapais Chibougamau

  • ORG-048
  • Corporate body
  • 1978-1995

La Corporation régionale de promotion industrielle et commerciale de Chapais–Chibougamau est fondée en 1978. L’organisme devient l’année suivante, la Communauté économique régionale de Chapais Chibougamau (CERCC). La CERCC travaille au développement économique de la région de Chibougamau-Chapais, notamment à la promotion du tourisme. L’organisme est dissous en 1995.

Club de ski de fond Obalski

  • ORG-053
  • Corporate body
  • 1979-[s.d.]

Le Club de ski de fond Obalski est fondé à Chibougamau en 1979. L’organisme a pour mandat de promouvoir le ski de fond, organiser des compétitions, aménager des pistes de ski de fond, etc.

L'Ordre loyal des Mooses de Chibougamau

  • ORG-072
  • Corporate body
  • 1956-1965 ; 1982-1996

L’ordre loyal des Mooses de Chibougamau vu le jour pour la première fois au mois d’octobre 1956. Le club n’est alors constitué que de 26 membres. La corporation a pour but de venir en aide aux nouveaux arrivant, faire du recrutement de membres, participer a des activités sociales et de plein air, a pour objet aussi les divertissements familiaux, la fraternité, l’aide à la jeunesse et l’aide aux personnes du troisième âge. Le premier président nommé est monsieur Jacques Bérubé. En 1965 la corporation se dissout pour cause de problème financier. Ce n’est que 17 ans plus tard soit le 22 octobre 1982 que l’ordre loyal des Mooses de Chibougamau refait apparition. Le club restera actif dans la société jusqu’en 1996 ou il y aura de nouveau dissolution.

Club Kiwanis de Chibougamau

  • ORG-078
  • Corporate body
  • 1956-

Le Club Kiwanis de Chibougamau est un organisme de bienfaisance fondé en 1956. L’organisme relève de Kiwanis International, qui comptait plus de 16 000 clubs dans le monde en 2018. Le Club Kiwanis de Chibougamau a pour mission de contribuer à l’amélioration de la communauté et de venir en aide aux jeunes et aux enfants dans le besoin. L’organisme est à l’origine de plusieurs projets importants : construction du club de ski du Mont Chalco, aménagement du sentier pédestre autour du lac Gilman, aménagement d’un parc pour enfants près du lac Gilman, ensemencement de truites mouchetées dans le lac Gilman, plantation d’arbres à Chibougamau. Le club offre un soutien financier aux organismes qui planifient des activités pour la jeunesse, comme le patinage artistique, la natation, le hockey mineur et les camps de vacances. Il contribue aussi à la fondation Excel afin d’encourager les jeunes à poursuivre leurs études au-delà du secondaire. Le Club Kiwanis de Chibougamau organise diverses levées de fonds, dont des tirages et un souper homard annuel.

Camp Nicabau

  • ORG-082
  • Corporate body
  • 1979-2000

En 1979, des représentants de la Commission scolaire de Chapais-Chibougamau signent un bail avec le Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche du Québec, afin d’occuper les anciennes installations de la Consolidated Bathurst. Le site, à 85 km de Chibougamau, dans la réserve faunique Ashuapmushuan, est occupé de 1950 à 1970 par la Consolidated Paper, y exploitant le bois. Le campement est érigé au cours de cette période. Dès 1979 la Commission scolaire débute l’aménagement du site pour en faire un site éducatif et de plein air. En 1982, Nicabau devient un organisme à but non lucratif, soutenu par la Commission scolaire. En 1996 on estimait que plus de 15 000 personnes avaient fréquenté les lieux depuis ses débuts. Le camp offre des activités de plein air axées sur l’éducation à l’environnement, tel le canotage, l’hébertisme, la baignade, le tir à l’arc, l'orientering, etc. De mai à juin, le site accueille des groupes scolaires. En juillet le site devient une colonie de vacances pour les jeunes de 8 à 14 ans.

Une dizaine d’années après sa fondation, les dépenses du camp deviennent plus importantes que ses revenus. Le financement de la Commission scolaire et de ses partenaires diminue et le centre n’obtient pas de financement de la Ville de Chibougamau. En 1995 le centre suspend ses activités. Un comité de relance est fondé afin de trouver un nouvel acquéreur à l’organisme, sans succès. L’organisme liquide ses actifs et passifs en 2000. La corporation est officiellement dissoute en 2004.

Club des campeurs Cigam

  • ORG-084
  • Corporate body
  • 1973-

Le 16 janvier 1973, un petit groupe de personnes se réunissaient en vue de former un club de campeurs. Deux semaines plus tard, soit le 30 janvier, avait lieu une assemblée publique où 85 personnes s’y sont présentées. Durant cette assemblée, M. Charles Rivard est élu président avec 12 directeurs. C’est ce dernier qui proposa le nom Cigam pour le club et l’assemblée accepta par vote secret. C’est en décembre 1973 qu’une entente avec le ministère des Terres et Forêts est signée afin d’obtenir un terrain situé à la Baie de l’ours. Au printemps 1974, le contracteur M. Romuald Migneault accepte de déboiser le terrain moyennant la somme de 1000 $, le travail doit être terminé le 15 juin 1975. En 1992, les mordus du camping sont enfin récompensés de leurs nombreuses démarches en obtenant l’électricité.

Classique provinciale de canots

  • ORG-101
  • Corporate body
  • 1984-2006

La Classique provinciale de canot de Chibougamau est fondée en 1984. L’organisme a pour mission de promouvoir ce sport dans le région, d’organiser une classique provinciale ou régionale de canot et d’offrir des cliniques de canot dans la région. L’organisme est radié en 2006.

Club de danse les Lutins du Nord \ Les Mimosas

  • ORG-113
  • Corporate body
  • 1977-[199-?]

La troupe de danse Folklorique Les lutins du Nord naît à Chibougamau en 1979, à l’initiative de mesdames Gisèle Frigon et Réjeanne Lévesque, enseignantes à l’école Vinette. La troupe vise l’apprentissage de danses folkloriques comme la gigue, le quadrille, le rigodon, ainsi que des danses internationales. En 1980, la troupe se dote de 60 costumes. L’année suivante, la troupe prend le nom Les Mimosas. L’organisme s’incorpore en 1987. La date de dissolution de la troupe est inconnue.

Comité Amitiés interculturelles

  • ORG-140
  • Corporate body
  • 1992-2000

Le Comité des Amitiés interculturelles est fondé à Chibougamau en 1992, à l'initiative du Maire Ronald Blackburn. Le comité a comme mandat de favoriser les rapprochements interculturels entre diverses communautés de la région, promouvoir les échanges et organiser des activités, sensibiliser la population et organiser des activités éducatives destinées à la jeunesse. L’organisme s’incorpore en 1993. L’organisme rassemble des membres de divers organismes chibougamois, ainsi que des représentants du Centre d'amitié autochtone de Chibougamau. Parmis les activités de l’organisme, mentionnons des visites scolaires à Oujé-Bougoumou, des spectacles de folklores et de danses traditionnelles, des repas entre artisanes et Cercles des Fermières, des concours de dessins, des visites à Mistissini, Waswanipi, Nemaska, Oujé-Bougoumou, etc. L’organisme est dissous en 2000.

Comité du 25e anniversaire de Chibougamau

  • ORG-144
  • Corporate body
  • 1979-[1980?]

Le comité du 25e anniversaire de Chibougamau est formé en 1979, avec pour mandat de coordonner les célébrations. La coordonnatrice du comité est Mme Francine M. Gauthier. La date de dissolution de l’organisation est incertaine.

Cercle des Fermières de Chibougamau

  • ORG-159
  • Corporate body
  • 1977-

Les Cercles des Fermières du Québec sont fondés en 1915. Ces associations de femmes visent la transmission du patrimoine culturel et artisanal québécois. Le Cercle des Fermières de Chibougamau est fondé le 9 juin 1977, et relève . L’organisme organise des réunions régulières et des cours d’artisanat (broderie, tissage, tricot, crochet, etc.) pour ses membres, et met à disposition de ses membres des métiers à tisser et du matériel d’artisanat. L’organisme finance ses activités principalement par l’organisation de bingos réguliers et de soupers-bénéfices.