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Muguette Benedetti

  • NA130
  • Person
  • 1933-2022

Originaire d’Amos en Abitibi, Muguette Benedetti (née Labonne) s’installe avec son époux Félix et ses 2 enfants à Chapais en 1962. Dès cette époque, elle s’implique dans la communauté, tant chez les Scouts que pour la paroisse. C’est toutefois dans le domaine de l’éducation que Mme Benedetti laisse sa marque.
Se présentant pour la première fois aux élections scolaires de 1966, elle devient la première femme commissaire d’école de l’Abitibi-Témiscamingue. Son implication la mène à travailler sur la fondation de la Commission scolaire de Chapais-Chibougamau et à porter le dossier de la création d’une nouvelle école à Chapais : l'École secondaire Le Filon. En 1976, elle est élue Présidente de la Commission scolaire de Chapais-Chibougamau, poste qu’elle occupe pendant plusieurs années.
La même année, elle devient Directrice du personnel et seule femme cadre chez l’entreprise forestière Barrette-Chapais. Femme à la carrière bien remplie, elle poursuit ses implications dans la communauté et contribue activement à l’organisation des Jeux d’hiver régionaux de 1979 à Chapais, aux célébrations du 35e anniversaire de Chapais, et s’implique auprès de nombreux organismes tels l’AFÉAS et les Filles d’Isabelle.
Muguette Benedetti s’éteint le 4 mai 2022 à Chibougamau.

Patino Mining Corporation Ltd.

  • NA186
  • Corporate body
  • 1959-1981

Le site de la mine Copper Rand se situe dans le canton Mckenzie et prend place sur la péninsule Gouin, qui sépare le lac Chibougamau et le lac aux Dorés. Le nom Copper Rand fait référence à l'homme d'affaires américain Randolph «Randy» Mills (1899-1976), qui est à l’origine de l’ouverture de mines importantes dans la région de Chibougamau. Le premier à mener des travaux de prospection sur le site de la mine Copper Rand est Arthur Clement Machin, pendant la ruée vers l’or des années 1900. Par la suite, la compagnie Consolidated Chibougamau Goldfields se portera acquéreur du site dans les années 1930. À partir de 1934, Randy Mills commence à faire l’achat de concessions minières à Chibougamau. En 1945, lui et l’homme d’affaires Roy Robertson fondent la compagnie Royran Goldfields qui acquiert le site de la mine Copper Rand en 1952. En 1955, la compagnie change de nom pour New Royrand et un premier chevalement est bâti à la pointe Machin. Entre 1956 et 1957, un pont-jetée (causeway) est construit sur le lac aux Dorés, afin d’atteindre la péninsule Gouin. Mills met sur pied la compagnie Copper Rand Chibougamau Mines en 1956. La même année, un programme de mise en valeur est entamé. Entre 1956 et 1959, plusieurs bâtiments sont construits dont un deuxième chevalement et un moulin. La compagnie fait aussi bâtir des maisons dans un quartier de la nouvelle ville de Chibougamau.

En 1959, la compagnie Copper Rand Chibougamau Mines devient la propriété de l’homme d’affaires bolivien Antenor Patino. Ce dernier participait au financement de la compagnie depuis 1956. La compagnie Patino Mining Corporation LTD termine la construction du moulin et la production débute en 1960. Le concentré d'or est transformé en lingots sur le site de la mine Copper Rand et le concentré de cuivre est expédié par train à la fonderie de la compagnie Noranda Mines, en Abitibi. Patino Mines Patino Mining Corporation LTD acquiert plusieurs mines situées à proximité de la mine Copper Rand, afin de permettre l’approvisionnement de son moulin. Parmi ces dernières figurent les mines Copper Cliff, Jaculet, Portage et Bateman Bay. En 1974, la compagnie Patino Mining Corporation LTD met sur pied la mine Lemoine, qui opère son propre moulin. La mine Copper Rand demeure la mine la plus productive de Patino Mining Corporation LTD. En 1964, celle-ci procure de l’emploi à 600 travailleurs. Au milieu des années 1970, la baisse du prix du cuivre entraîne la fermeture temporaire ou définitive de la plupart des mines de la région de Chibougamau, à l’exception de la mine Copper Rand. Une grève difficile d’une durée de cinq mois se déroule en 1974-1975.

En 1981, la compagnie Patino Mining Corporation LTD est vendue à la compagnie Northgate Exploration pour la somme de 150 millions de dollars. La mine Copper Rand et le moulin demeurent en activité, ainsi que les mines Portage et Lemoine. La mine Lemoine ferme en 1983. Par la suite, la compagnie Westminer acquiert les mines et le moulin de Northgate Exploration en 1987. Au début des années 1990, d’importantes fermetures surviennent. Ainsi, Campbell Mines de Chibougamau et Opémisca Copper de Chapais ferment après plus de trente-cinq ans d’exploitation. En 1992, Westminer est contrainte de suspendre ses activités et de vendre. L’année suivante, la compagnie Ressources MSV achète les mines et le moulin de Westminer. Par la suite, la mine Portage ferme en 1997, alors que la mine Copper Rand doit de nouveau suspendre ses activités. La compagnie Ressources Campbell fait l’achat de Ressources MSV en 2001. Jusqu’en 2009, la compagnie tente de redémarrer la production de la mine Copper Rand, mais sans succès. La mine Copper Rand demeure la mine la plus productive de la région de Chibougamau. Entre 1959 et 1997, cette mine produit 14 millions de tonnes de minerai qui contiennent 1,2 millions d’onces d’or et 500,5 millions de livres de cuivre. Après presque quarante ans d’exploitation, la mine Copper Rand atteint une profondeur de 1508 mètres, ce qui en fait la mine la plus profonde de la région de Chibougamau.

Jonathan Schell

  • NA175
  • Person
  • 1927-2014

Jonathan Schell est né le 2 juin 1927 en Allemagne. Il prend part à la Seconde Guerre mondiale et est prisonnier en URSS pendant 4 ans. Libéré, il s’embarque à bord du MS Anna Salen à destination d’Halifax en Nouvelle-Écosse. Il arrive au Canada le 15 novembre 1951. Sans emploi, il rencontre à bord du bateau à Halifax, une personne qui cherche 10 volontaires pour travailler dans les mines du Nord du Québec. Jonathan Schell est volontaire et se retrouve à Malartic, employé à la mine de Bourlamaque.

En 1955, il déménage à Chibougamau avec son épouse Erna et sa fille Claudia (1954). Ils habitent une maison de la mine, au 814 3e rue, pendant 45 ans. Jonathan Schell travaille à la mine Campbell. Le couple a deux autres enfants, Bonald (1957) et John Jr. (1960).

Jonathan Schell prend sa retraite en janvier 1989. En mai 2002, il déménage à Gatineau pour se rapprocher de sa famille et de son épouse Erna, qui était hébergée dans un centre hospitalier spécialisé suite à un important traumatisme crânien. Claudia vit à Ottawa. Ses fils habitent la région de Toronto. Jonathan Shell a 2 petits fils, Andrew et Adam. Il décède le 6 janvier 2014 à l’hôpital de Gatineau.

Club de natation Natchib

  • NA008
  • Corporate body
  • 1974-

C'est en 1974-1975 que le Club de natation Natchib démarre ses activités. Il s'incorpore en 1980. Ses buts sont de promouvoir la participation générale de tous les enfants vis-à-vis de la natation, ainsi que leur formation morale et sociale, la formation de nageurs de compétition et le parrainage de d'autres disciplines aquatiques. Au début des années 1980, le Club compte soixante nageurs, trois entraîneurs et l'entraîneur-chef Pierre Boutin. En 1988, le Club se renomme le Club de natation Chapais-Chibougamau, lorsque la ville de Chapais se joint à lui.

Joseph Mannzoti

  • NA001
  • Person
  • 1923-1976

Joseph Mannzoti, connu sous le diminutif Jos Mann et surnommé "Jos Chibougamau", est né vers 1923 à Sault-Sainte-Marie, de parents autrichiens. Il travaillaed'abord sur un navire marchand, puis il parcourut plusieurs camps miniers de l'Ouest canadien. Il s'établit à Chibougamau en 1943. Il explora les territoires des lacs Albanel et Mistassini. À la fin de 1947, il découvrit une zone minéralisée sur la péninsule Gouin. Plus tard, celle-ci deviendra le site de la mine Merrill. En plus de faire de la prospection, Joe travailla pour le compte de plusieurs compagnies minières. Marié à Hélène Lavoie en 1955, il décède à Montréal en 1976.

Société Saint-Jean-Baptiste de Chibougamau

  • NA002
  • Corporate body
  • 1959-1967

La Société Saint-Jean Baptiste de Chibougamau a pour but d'aider à l'enfance, aux personnes handicapées, de distribuer des bourses d'étude et d'organiser des activités pour les personnes âgées. La Société Saint-Jean Baptiste a cessé ses opérations en 1967 suite au ralentissement de ses activités et au refus de s'affilier avec la région de l'Abitibi, étant affiliée avec la région du Saguenay Lac-St-Jean depuis sa fondation.

Chambre de commerce de Chibougamau

  • NA003
  • Corporate body
  • 1954- aujourd'hui

La Chambre de Commerce de Chibougamau a été fondée en 1954, également année de la fondation de la Ville de Chibougamau. La Chambre de Commerce a pour but de promouvoir l'achat local, de défendre et de revendiquer l'obtention de subventions ou de développements spécifiques à la région et d'apporter un support aux commerçants locaux. Malgré une période de ralentissement soit en 1976-1977 et de 1980 à 1986, la Chambre de Commerce est bien vivante dans notre milieu. Ses nombreuses réalisations (Blocus en 1971 pour l'asphaltage des routes, promotion des "Chibou-dollar" dans les commerces, etc.) témoignent de l'intérêt et l'engagement de la Chambre de Commerce envers la population de Chibougamau.

Aéroport de Chibougamau

  • NA004
  • Corporate body
  • 1982-Aujourd'hui

L'aéroport de Chapais-Chibougamau est située sur la route 113, entre les villes de Chapais et Chibougamau.

Société d'histoire de la Baie-James

  • NA005
  • Corporate body
  • 1904-2021

La Société d’histoire de la Baie-James (SHRC) est créée en 1977 et son incorporation est effectuée en 1979. L’organisme est composée d’un conseil d’administration et d’une assemblée de membres. Ronald Blackburn est le premier président de la SHRC. Jean-Claude Simard lui succède, pour une période de dix ans, et sera suivi par Monique Paradis, Jo-Ann Toulouse, Christian Claveau et Pierre Pelletier.
Le premier et modeste local de la SHRC est situé à l’ancienne bibliothèque municipale, qui prend place sur la rue Wilson. L’organisme déménage à quelques reprises par la suite. Depuis 2002, les locaux de la SHRC sont adjacents à l’hôtel de ville de Chibougamau, qui est situé sur la 3e Rue. Ces locaux sont aménagés de façon à accueillir un centre d’archives historiques et comprennent une salle de
conservation, une salle de traitement, une salle de recherche et une salle d’exposition.
Depuis 1996, la SHRC possède le statut de service d’archives privées agréé qui lui est accordé par Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). Cette reconnaissance officielle témoigne du fait que la SHRC répond aux conditions exigées par le gouvernement du Québec, en regard de la conservation et de la mise en valeur du patrimoine archivistique québécois.

Mine Lemoine

  • NA007
  • Corporate body
  • 1967-1983

L'entreprise Patino Québec découvrit, en 1973, un gisement d'origine volcanologique comprenant du minerai de cuivre, de zinc, d'or et d'argent situe à environ soixante kilomètres au sud-est de Chibougamau. En 1974, Patino Québec créa une filiale, Les Mines Lemoine ltee. Cette dernière passa ensuite aux mains de la compagnie Northgate qui exploita le gisement jusqu'en 1983, année de fermeture de la mine.

Patro de Chibougamau

  • NA010
  • Corporate body
  • 1966-1973

Le Patro a été fondé en 1966. Le curé Leblanc a cédé en octobre 1966 à la corporation des Loisirs de Chibougamau l'édifice de l'ancienne église, devenu le "Patro". Des soeurs du Bon Pasteur et des monitrices ont organisé de nombreuses activités pour les jeunes filles (environ 250) âgées de 6 à 13 ans. Leur but était d'offrir aux enfants la possibilité de s'exprimer à travers diverses activités. Le Patro a cessé ses activités en 1973 et le bâtiment a été détruit par le feu quelques années plus tard.

Cercle Lacordaire et Jeanne d'Arc no 1136 de Chibougamau

  • NA011
  • Corporate body
  • 1961-1970

Le Cercle Lacordaire et Jeanne d'Arc a été fondé en 1961 et a cessé ses activités en 1970. Le but de l'organisme était de traiter de prévention, de réhabilitation et d'éducation concernant l'alcoolisme.

Club d'autoneige de Chibougamau

  • NA012
  • Corporate body
  • 1964-

Le Club d'autoneige de Chibougamau existe depuis 1964. Il s'est incorporé en 1975. Le premier chalet du club fut loué par quelques membres pour deux saisons. L'augmentation rapide du nombre de membres nécessita la construction d'un autre chalet. Il fut construit à douze kilomètres de Chibougamau et l'autoneige était le seul moyen de transport pour y accéder. Le chalet fut détruit par le feu le 25 mars 1984. Par la suite, le club acheta un grand garage d'avion pour en faire un nouveau centre. Le Club d'autoneige de Chibougamau a réalisé l'aménagement des sentiers de motoneige.

Les Cristaux des neiges de Chibougamau

  • NA014
  • Corporate body
  • 1962-1988

Le mouvement des Majorettes des neiges a été fondé en 1962. Cette appellation est la suggestion du frère Clément Larose. Mesdames Georgette Sabourin et Germaine Lanctôt dirigent le mouvement à cette époque. En 1965, madame Alice Lortie prend la direction du mouvement et change l'appellation pour Les Cristaux des neiges de Chibougamau. Le Club Lions a apporté une aide précieuse au bon fonctionnement du groupe. En 1988, une baisse de la participation des nouveaux membres a entraîné la cessation des activités.

Club de curling de Chibougamau

  • NA018
  • Corporate body
  • 1954-1986

Situé au 160 avenue Lafontaine, le club de curling de Chibougamau a été incorporé le 21 juin 1954. La première assemblée générale annuelle a eu lieu en 1964. Jim Wilson fut le premier vice-président et Donald Bubar fut le directeur du Club de 1963 à 1975 année où il devient le président jusqu’à la fermeture du Club. De 1979 à 1985 c’est monsieur Guy Lalancette qui fut le gérant du Club. Le Club de Curling se finançait à l’aide des cotisations de membres, des dons des compagnies minières, des profits du bars et des tournois et activités particulières. Le curling était une activité très populaire auprès de la population Chibougamoise. Suite à des problèmes financiers, le Club du cesser ses activités définitivement vers 1986.

Comité du marathon international de Chibougamau

  • NA019
  • Corporate body
  • [197-]

Le Marathon international de Chibougamau inc. est un marathon de nage professionnelle. L'objectif premier du président fondateur, Gilles Potvin, était d'organiser une épreuve strictement québécoise. Cependant, suite au désistement des compétiteurs de Laval, du Saguenay et de La Tuque, il décida d'en faire une épreuve internationale et ce, dès la première année. Plusieurs nageurs de haut calibre ont participé aux compétitions dont John Kinsella, champion mondial de la nage professionnelle longue distance. Les nageurs étaient originaires d'Australie, des États-Unis, d'Argentine, d'Égypte, du Canada, de Yougoslavie, du Mexique, de Nouvelle-Zélande. Les compétitions se sont déroulées au lac Gilman.

Joseph Jourdain

  • NA149-1
  • Person
  • 1913-2003

Né en 1913, Joseph Jourdain est arrivé le 11 août 1945 à Chibougamau. Sa femme Claire est venue le rejoindre le 27 de la même année. Ils ont eu 2 enfants : Raoul et Nicole Jourdain. Transféré à Sept-îles, Joseph Jourdain a été cuisinier pour les opérateurs à la station de radio-météorologues du Lac-aux-Doré. Par la suite, il a travaillé à la mine Obalski de 1947 à 1951, en effectuant diverses tâches et il a assisté les géologues et les arpenteurs pour jalonner les concessions minières. Il a aussi été propriétaire de petits chalets situés au Gabriel Lodge près de Chibougamau. Joseph Jourdain est décédé le 14 juin 2003.

Laurette T. Bélanger

  • NA057
  • Person
  • 1908-1999

Laurette Tremblay naquit en 1908 à Albanel, au Lac-St-Jean. À 17 ans, elle devient institutrice. Elle émigre en Abitibi en 1932. C'est en 1943 qu'elle épouse Eugène Bélanger. Plus tard, elle suivit son mari à Chibougamau et y enseigna. Le couple élève six enfants. Elle décède à Chibougamau en 1999 à l'âge de 91 ans.

Jean-Florian Grenon

  • NA009
  • Person
  • 1879-1968

Jean-Florian Grenon naît le 4 octobre 1879 à Chicoutimi. Il poursuit des études commerciales et classiques au Séminaire de Chicoutimi en 1902, puis obtient un diplôme d'ingénieur civil de l'Université Queen's de Kingston, en1906. Il s'installe à Chicoutimi en 1908 et il ouvre un bureau de services-conseils pour les entreprises et corporations municipales. La compagnie de pulpe de Chicoutimi compte parmi ses principaux clients.

En 1912, il se rend dans la région minière de Chibougamau avec un groupe de prospecteur. Plus tard, il forme un groupe d`investisseurs intéressés au développement de ce secteur minier et à la construction un chemin de fer. Le projet, commencé en 1920 est interrompu en 1929. Il sera repris seulement en 1956 par le Canadien National. Le chemin de fer reliant Chibougamau au lac Saint-Jean sera inauguré en 1959.

Jean-Florian Grenon quitte Chicoutimi pour Québec en 1936. Il y poursuit ses activités professionnelles jusqu'à son décès, le 29 février 1968.

Table régionale de concertation des aînés du Nord-du-Québec

  • NA099
  • Corporate body
  • 2000-

La Table régionale de concertation des aînés du Nord-du-Québec a été incorporée le 18 juillet 2000. Elle exerce ses activités sur l’ensemble du territoire du Nord-du-Québec. Elle permet de favoriser les initiatives de concertation entre les organismes représentatifs des aînés et elle permet la collaboration avec les instances décisionnelles au niveau local, municipal et régional, dans la conception, la planification et la mise en œuvre de politiques et programmes ayant un impact sur la qualité de vie d’une communauté vieillissante. Elle aide à favoriser l’amélioration des conditions de vie des aînés, à promouvoir leur participation dans la collectivité.

Gérald Hétu

  • NA050
  • Person
  • 1931-[?]

Gérald Hétu est né à St-Sulpice en 1931. Il obtint un Baccalauréat ès arts et une Maîtrise en éducation de l'Université de Montréal. Il entre chez les clercs de Saint-Viateur le 2 juillet 1948. En 1955, il arrive à Chibougamau pour y enseigner en 6ième et 7ième année. L'année suivante, il est transféré à Amos (juin 1956). Puis, il revint à Chibougamau en 1958 pour une période de cinq ans. Il enseigne alors aux étudiants de 10ième et 11ième année. En juin 1962, il retourne enseigner en Abitibi. En 1970, il quitte la communauté des clercs de Saint-Viateur.

Jim Reid

  • NA087
  • Person
  • [19-]-

Jim Reid est né en Écosse. À 18 ans, en 1967, il répond à une offre d’emploi de la Compagnie de la Baie d’Hudson dans un journal écossais. 3 mois plus tard, il arrive au Canada et est employé au poste de Mistissini. Il y rencontre Francine Dupuis, infirmière là-bas. En 1969 il quitte son emploi, s’installe à Chibougamau et y épouse Francine. Il y travaille pour diverses entreprises minières. Le couple est proche de Jos Chibougamau, Hélène Lavoie, Scotty Stevenson et son épouse Eilen. Jim et Francine quittent Chibougamau en 1972 et Jim travaille dans l’industrie minière à travers le Canada. En 2022, il écoulait sa retraite en Arizona avec son épouse Francine.

Daniel Stewart

  • NA150
  • Person

Daniel Stewart est originaire de la région de Québec et employé par le Canadien National au cours de l’été 1973 ou 1974. Son emploi étudiant consiste, avec une centaine d’autres jeunes hommes, à réparer les rails du tronçon entre Senneterre et Chapais. Il vivait à Miquelon et résidait dans un bungalow de la gare. À l'époque, le hameau compte deux hôtels, un couvent-école, un bureau de poste, une chapelle, un casse-croûte, une gare et les bâtiments du CN. Lors d’un déraillement de train majeur près de Chapais, il est mobilisé avec les autres étudiants, et travaille pendant 56 heures en ligne pour rétablir la situation. Il retourne ensuite vers Québec.

Josiane Asselin

  • NA097
  • Person
  • [s.d.]

Josianne Asselin a été directrice de la Société d'histoire de la Baie-James.

Brigade de l'Ambulance St-Jean de Chibougamau

  • NA023
  • Corporate body
  • 1973-[199-?]

Fondée en 1973, L'Ambulance St-Jean répond aux besoins de la population en ce qui a trait au secourisme et aux premiers soins lors d'évènements.

Jim et Theresa Wilson

  • NA051
  • Family
  • 1933-[s.d.]

Jim Wilson naît à Timmins, Ontario, en 1933. En 1954(?), il épouse Theresa Wilson, née en 1932 à Earlton, Ontario, avec qui il a cinq enfants. Arrivé à Chibougamau en 1957, Jim Wilson fut employé par Campbell Chibougamau Mines jusqu'en 1964. Il quitte ensuite pour Lynn Lake au Manitoba, afin d'aller oeuvrer, de 1964 à 1965, aux mines Sherritt Gordon. Il est employé enfin pendant dix ans par Matagami Lake Mines, situé à Matagami (Québec).

Bertrand Truchon

  • NA052
  • Person
  • 1933-[s.d.]

Né à St-Félicien en 1933, Bertrand Truchon arrive à Chibougamau en avril 1955. En 1961, il épouse Solange Desjardins, avec qui il a trois enfants: Pierre, Christine et François. Il fut huissier de la cour supérieure de 1955 à 1961, président de la Chambre de commerce pour l'année 1967 et un des premiers annonceurs du poste de radio et de télévision de Chibougamau. Il quitte Chibougamau pour la ville de Québec en 1976.

Gisèle Clément et Weldon Lowe

  • NA054
  • Family
  • [196-]-[199-]

Gisèle Clément et Weldon Lowe se marient à Chibougamau en 1966. Gisèle Clément enseigne à l'école Bon-Pasteur de 1965 à 1967. Ayant quitté Chibougamau, le couple revient s'établir à Chibougamau de 1976 à 1979, période pendant laquelle Gisèle enseigna à l'école anglaise.

L'Ordre loyal des Mooses de Chibougamau

  • NA072
  • Corporate body
  • 1956-1965 ; 1982-1996

L’ordre loyal des Mooses de Chibougamau vu le jour pour la première fois au mois d’octobre 1956. Le club n’est alors constitué que de 26 membres. La corporation a pour but de venir en aide aux nouveaux arrivant, faire du recrutement de membres, participer a des activités sociales et de plein air, a pour objet aussi les divertissements familiaux, la fraternité, l’aide à la jeunesse et l’aide aux personnes du troisième âge. Le premier président nommé est monsieur Jacques Bérubé. En 1965 la corporation se dissout pour cause de problème financier. Ce n’est que 17 ans plus tard soit le 22 octobre 1982 que l’ordre loyal des Mooses de Chibougamau refait apparition. Le club restera actif dans la société jusqu’en 1996 ou il y aura de nouveau dissolution.

Laurence Lafond-Guérin

  • NA058
  • Person

Laurence Lafond Guérin est née en 1938 à Montréal. Ses parents habitèrent au Lac aux Dorés de 1936 à 1939.

Elle est la nièce d'Yvonne Lafond (épouse de Roméo Coulombe), première femme mariés au campement minier de Chibougamau. Elle est peut-être la fille du prospecteur Laurent Lafond.

Corporation de l'aréna de Chibougamau

  • NA038
  • Corporate body
  • 1970-[s.d.]

La corporation de l'aréna a vu le jour le 23 janvier 1970 par la création d'un comité pour promouvoir la construction d'un aréna. Érigé en 1972, l'aréna a été inauguré le 28 janvier 1973.

Hôpital de Chibougamau

  • NA040
  • Corporate body
  • 1963-

Depuis juin 1963, l'hôpital de Chibougamau dispense ses services à la population de Chibougamau et de Chapais, ainsi qu'à celles des réserves amérindiennes avoisinantes, soit Mistissini, Ouje-Bougoumou et Waswanipi.

Raoul Jourdain

  • NA149-2
  • Person
  • 1947-1972

Fils de Joseph et de Claire Jourdain, Raoul est né à Québec (St-Antoine-de-Tilly) en 1947. Il est considéré comme le premier enfant d’origine euro descendante de Chibougamau. Il a été pilote et gérant pour la compagnie d’aviation Air Fecteau Transport aérien. Raoul est décédé le 4 octobre 1972 à l’âge de 24 ans et 11 mois dans un accident de voiture. Présente dans la voiture, son épouse Jocelyne, enceinte, qui passe 3 semaines dans le coma. Elle accouche alors qu’elle est toujours dans le coma, à l’Hôpital de Chibougamau.

Festival du hockey mineur de Chibougamau

  • NA044
  • Corporate body
  • 1976-

Le Festival du hockey mineur existe depuis 1976, suite à l'initiative de Monsieur Marcel Poitras, président fondateur de ce premier festival. Plusieurs personnes trouvaient l'idée loufoque, qu'un festival de hockey mineur est lieu à Chibougamau. Pourtant la première année fut un succès. Pour donner une idée de l'envergure que cela prit, en 1978, soit la troisième édition du festival, 34 équipes, 67 parties et 13 villes représentées prouvèrent aux sceptiques que tout est possible. Encore aujourd'hui, dans le réseau du hockey mineur, le Festival de Chibougamau est un évènement annuel à ne pas manquer pour les équipes de partout au Québec.

Frederick Nelson Bidgood

  • NA024
  • Person
  • 1908-[198-]

Le prospecteur Nelson Frederick Colston Bidgood est originaire d’Haileybury en Ontario. Il est le fils du prospecteur Frederik Colston Bidgood, qui fait la découverte de la mine Bidgood Gold Mines près de la ville de Kirkland Lake. Nelson Bidgood gradue de l’École des Mines d’Haileybury en 1929. Il prospecte d’abord avec son père au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest. Par la suite, dans les années 1930-1940, il prospecte dans le nord de l’Ontario et en Abitibi. En 1949, il se rend à Chibougamau où il fait la découverte du gisement de la mine Jaculet. Nelson Bidgood dirige maintes opérations d'exploration, dont plusieurs à la Baie-James et au Nunavik. Il est un prospecteur renommé et son expérience contribue à former beaucoup de jeunes prospecteurs. Il est le fondateur du journal Courrier de Chibougamau, qui est publié de 1956 à 1958. Nelson Bidgood est marié à Nina Teresa Splane et le couple a un enfant, Frederick (Chick) Bidgood. Nina et Nelson Bidgood résident à Chibougamau de 1949 à 1981.

Thomas Fecteau et Françoise Gaudreau

  • NA171.2
  • Family
  • 1925-2019 ; 1929-2014

Thomas Fecteau naît le 17 octobre 1925, à Sainte-Marie-de-Beauce. Il grandit au sein d'une famille qui gravite dans le domaine de l'aviation. Ses oncles Joseph et Arthur Fecteau, pilotes, l’influencent grandement. Il complète ses études au collège de Sainte-Marie-de-Beauce, puis en 1945, il entreprend le « Cours général de mécanique » à l'École technique de Québec. Il entreprend ensuite une formation de pilotage à l'aéroport de L'Ancienne-Lorette et obtient sa licence de vol privé en 1947. En 1948, il s'établit à Senneterre, où il rejoint l'entreprise de son oncle Arthur, A. Fecteau Transport Aérien. Il y obtient sa licence de vol commercial et y est pilote de brousse jusqu'en 1955.

Il rencontre Françoise Gaudreau à Senneterre en 1949. Originaire de Cap-St-Ignace, née en 1929, elle est la fille de Jean-Baptiste Gaudreau, arpenteur, et de Thérèse Bernier. Ils débutent leurs fréquentations en 1952. Fecteau est alors chargé de livrer le courrier et du matériel au campement de Gaudreau au lac Opémiska, alors que la famille prend part à l'expédition. Le couple se marie le 9 novembre 1953 à Cap-St-Ignace. Ils ont quatre enfants.

À l'époque, le Nord-du-Québec n'est desservi par aucune route carrossable ni aucune voie ferrée. Fecteau est chargé d'assurer des liaisons entre les communautés Cris, les camps miniers, les secteurs forestiers isolés. Il assure le transport de prospecteurs, d'arpenteurs, de personnel médical, d’enfants autochtones vers le pensionnat, de malades et de blessés, ainsi que de courrier et de matériel pour les diverses entreprises minières et forestières. Il est aussi affecté au transport de castors vers les aires protégées, dans le cadre de programmes de préservation de ces animaux.

En 1955 la famille s'installe à Rimouski. Thomas Fecteau travaille comme pilote de ligne pour Québecair jusqu'au début des années 1960, puis comme chef pilote au sein du service aérien gouvernemental. Il participe à la mise en opération d'une flotte d'avions destinés à l'extinction des feux de forêt. En 1975 et 1976, il prend part à la « Bataille des gens de l'air ». Thomas Fecteau prend sa retraite en 1984. Il s'implique dans la création du Musée de l'aviation à Sainte-Marie-de-Beauce, qui voit le jour en 2011. Avec son épouse, il publie ses mémoires sur sa carrière de pilote de brousse et sur les expéditions d’arpentage de Jean-Baptiste Gaudreau, en 2009. En 2015, le documentaire L'Amour a des ailes revient sur la carrière du pionnier de l'aviation.

Françoise Gaudreau décède le 28 août 2014. Thomas Fecteau décède le 1er novembre 2019 à Saint-Georges-de-Beauce, à 94 ans.

TVCR

  • NA136
  • Corporate body
  • 1983-2012

Suite à l’incendie de la salle Opémiska de Chapais en 1980, le désir d’avoir une télévision locale à Chapais est exprimé. Le sentiment qu’on ne s’intéresse à Chapais qu’en cas de drame motive la demande de création d’une télévision locale et francophone. En 1982, un comité pour la création d’une télévision communautaire est mis sur pied. En 1983, TVCR est lancé.

L’OBNL est constitué d’un C.A. et d’une équipe de bénévoles. Les responsables des bénévoles de l’organisation n’avaient pas de formation dans le domaine, mais tentaient d’offrir du contenu de qualité. Ils travaillaient par imitation des chaînes francophones de l’époque, tel TVA et Radio-Canada.

TVCR couvrait l’actualité et les événements de la région qu’il s’agisse de sport, de culture, de politique, de revendication citoyenne, de formation ou conférence, de festival, etc.
Ils ont produit des téléthons pour se financer, mais également pour financer d’autre institution de la région dont les écoles et l’Hôpital.

L’équipe de bénévoles de la télévision communautaire avait des ambitions régionales et visaient même la création d’un chaîne Radio-Ungava. Avec l’émission Le Régional, TVCR prend de l'expansion et a des correspondants dans différentes villes.

Quand Vidéotron a acheté Télé-Sag, TVCR venait d’emblée avec la vente. Vidéotron continu de donner des services jusqu’à ce que Québecor achète Vidéotron en 2000. À ce moment les services de TVCR sont grandement coupés. Le CRTC avait pour souhait que chaque câblodistributeur investissent 2% de ses revenus dans la TV communautaire, mais aucune règle ou loi ne l’obligeaient. Vidéotron a créé sa propre TV communautaire (Vox).

Les changements dans les moyens de diffusion qui ont grandement affectés TVCR. Avec le câble, TVCR avait un taux de pénétration de 100%. La popularité grandissante de la télévision satellite a diminué le public de la chaîne. En 2011, le C.A. de TVCR fait une demande de financement de 300 000$ à 400 000$ au CRE-Baie James. Cette demande a été refusée et le C.A. a démissionné en bloc, marquant la fin de la chaîne.

TVCR a été définitivement fermée en février 2012.

Herby Goyette

  • NA046
  • Person
  • 1917-2002

Herby Goyette naît en 1917, à Iroquois Falls, en Ontario. Il est le fils d'Alfred Goyette et de Malvina Ranger. Il vit à Cobalt avec sa mère, et emménage à Val-d'Or le 23 août 1935. Il travaille d'abord à la charcuterie de Jules Dubreuil, puis au Pioneer Store. En mai 1937, il débute la photographie avec son frère Murray, qui avait ouvert un studio de photographie, le "Val-d'Or Studio". En 1938, les frères Goyette s'installent dans l'édifice Dionne.

Travaillant toujours à la charcuterie ainsi que comme mineur, Herby Goyette fait alors des reportages photographiques pour « La Gazette du Nord ». En 1957, il acquiert Val-d'Or Studio de son frère, qu'il dirige jusqu'en 1974. Herby Goyette décède le 19 avril 2002, à Val-d'Or, à l'âge de 84 ans, et est inhumé au cimetière de Val-d'Or.

Mine Opémiska

  • NA121
  • Corporate body
  • 1936-1937 ; 1953-1991

En 1929, Léo Springer et Lloyd Rochester découvrent – en prospectant en avion – la première mine de cuivre près du site de la ville de Chapais (fondée en 1955). Des premiers travaux sont effectués en 1936 et 1937, mais le projet minier reste en suspend, en raison de la chute du cuivre et des difficultés d'accès. L'ouverture de la route gravelée entre Chibougamau et le lac St-Jean en 1949, de même que la hausse de la demande en minerai de l'après-guerre, relance le projet.

Nommée Springer I, elle entre en production en 1953. En 1955, les lignes reliant la mine à Hydro-Québec sont implantées. Le premier chevalement de la mine est détruit par le feu en octobre 1956. Par la suite, quatre autres mines voient le jour : Springer II, Perry, Cooke et Robitaille. L’Opémiska Copper Mines Ltd, propriétaire de ces mines, passe en 1971 sous le contrôle de Falconbridge Copper Ltd., puis en 1986, sous celui de Minnova Inc. Division Opémiska.

Au fil des ans, la compagnie est responsable de plusieurs infrastructures : un hôpital (transformé en CLSC en 1976) ; la salle récréative « Club Opémiska » (détruit par le feu en 1980) ; un complexe aréna-piscine-salle communautaire ; et plusieurs autre projets à vocation communautaire et culturelle.

L’entreprise cesse ses opérations le 28 juin 1991. Le concentrateur est démantelé en mars 1992. Le puits de la mine Cooke (ancien chevalement de la mine Robitaille) est démantelé en octobre 1990. Celui de la mine Perry est démantelé en août 1991. Springer I est démantelé en septembre 1991 et celui de Springer II, en octobre 1991.

Les gérants :
F.G. Cooke (1954-1968)
J.P. Bonneville (1969-1975)
R.J. Fiorini (1976)
P.P. Dessureault (1977-1982)
D.D. Tolgyesi (1983-1986)
M. Garon (1987-1991).

Chevalements sur puits :
Springer I : (1953 à 1991) 2 409 pieds de profondeur (14 niveaux).
Springer II : (1955 à 1991) 2 233 pieds de profondeur (5 niveaux). Utilisé pour le hissage du minerai et du stérile.
Perry : (1958 à 1983 et 1985 à 1991) 3 322 pieds de profondeur (20 niveaux).
Robitaille : (1968 à 1972) 1 461 pieds de profondeur (8 niveaux).
Cooke : (1976 à 1989) 1 985 pieds de profondeur (10 niveaux).

François Dompierre

  • NA163
  • Person
  • 1930-2013

François Dompierre est en 1930 à Québec. Il a fait un baccalauréat en génie géologique à l’Université Laval en 1954 où il fut reçu 1er de sa cohorte. Durant ses études, l’honorable C.-D. French, ministre des Mines du gouvernement québécois, lui attribua une bourse personnelle de 500 dollars. Pour ses excellents résultats, on lui attribua une médaille du lieutenant-gouverneur du Québec, celle de l’Honorable Gaspard Fauteux. François Dompierre a d’abord été engagé à Val d’Or (de 1954 à 1959) à titre d’ingénieur géologue et faisait aussi des recherches géologiques à Matagami. Il travaillait alors pour la East Sullivan Mines Limited. Il s’est marié en 1956 à Rose Masson, née le 2 avril 1931 à Ste-Clothilde de Horton, diplômée de l’école normale. Ils eurent leur première fille, Dominique Dompierre en 1958 à Val d’Or et leur seconde fille, en 1961 à Chapais. Ils vécurent à Chibougamau de 1959 à 1973 (14 ans). François devint l’ingénieur géologue en chef de la compagnie Campbell de 1969 à 1973. Deux autres enfants sont nés à Chibougamau, soit Julien en 1964 et Moïra Dompierre en 1967.

Les enfants ont tous fréquenté l’école Bon pasteur. Cependant, Moïra n’y a fait que la maternelle, car à l’été 1973, la famille Dompierre a quitté Chibougamau pour Sainte-Foy. Dominique Dompierre a fréquenté aussi l’école Vatican II et l’école secondaire Vinette. Dominique a fait partie du Girl Guide of Canada (aujourd’hui, les guides). Au commencement, la Bibliothèque a été l’initiative de citoyens (dont Madame Rose Dompierre et Madame Judith Hinse) qui ont demandé aux gens de leur fournir des livres. Jusqu’en 1973 (à tout le moins), les livres étaient en prêt dans une résidence privée. Rose Dompierre a été bénévole pour la Jeunesse musicale afin de faire venir des artistes à Chibougamau. L’un des premiers à avoir accepté l’invitation est Monsieur Jean-Pierre Ferland.

François Dompierre a été président fondateur du Club de Chasse et pêche de Chibougamau-Chapais. Il s’occupa, avec sa conjointe Rose, d’un nombre impressionnant de projets de nature culturelle : établissement d’une bibliothèque, société historique, Jeunesses musicales, cercle littéraire, cercle des artistes-peintres de Chibougamau, théâtre, travaux parascolaires, scoutisme.

François Dompierre est décédé en 2013 à l’âge de 83 ans. Sa conjointe, Rose Dompierre, est décédée en 2014, à l’âge de 82 ans. Rose Dompierre est l’auteure de plusieurs livres à nature historique, quelques contes, 1 roman et 1 livre de poésie. François Dompierre a œuvré en tant que directeur général des directions (maintenant équivalent à sous-ministre adjoint) au Ministère des ressources naturelles de 1973 jusqu’à sa retraite, soit à l’âge de 66 ans. Lors de ses funérailles, plusieurs personnes ayant vécu à Chibougamau sont venues lui rendre hommage dont Gérard et Marie Castonguay, Claire Rinfret, Mireille Assad, Judith Hinse. Lors de sa retraite, il a été membre de l’association des mycologues de Québec, il a fait plusieurs expéditions en backpacking.

Evan Lowe

  • NA166
  • Person
  • [s.d.]

Inconnue.

Éric Robert

  • NA107
  • Person
  • [s.d.]

Inconnue.

Société d'histoire de la Baie-James

  • NA005
  • Corporate body
  • [Depuis 1977]

En 1977, le classement des archives à la Bibliothèque municipale de Chibougamau, supervisé par Marie-Claire Borgo, met en lumière le besoin d'assurer la préservation du patrimoine. La même année, la Société d'histoire régionale de Chibougamau est fondée par Ronald Blackburn, Jean-Claude Simard, Jean-Luc Laliberté, André Lemieux et Alain Hébert. Celle-ci est légalement constituée en corporation sans but lucratif le 14 février 1979. En 1986, elle se dote de règlements. Le service d'archives est organisé en 1991. Le 1er août 1996, la Société, pour son service d'archives, reçoit le statut de «service agréé d'archives privées» du ministère de la Culture et des Communications du Québec. En 2002, la Société d'histoire reçoit une aide financière importante du Ministère de la Culture et des Communications afin de se doter d'un centre d'archives conforme aux critères établis par les Archives nationales du Québec. L'année suivante, l’organisme emménage dans de nouveaux locaux, dans l’Hôtel de ville de Chibougamau. En 2022, l’organisme change de nom afin de mieux représenter son mandat régional et devient la Société d’histoire de la Baie-James.

Yvon Demers

  • NA037
  • Person
  • [19-]-[20-?]

Inconnue.

Réjean Tremblay

  • NA095
  • Person
  • [19-]-[20-]

Réjean Tremblay et son épouse, photographes, habitent à Chibougamau de 2005 à 2008. Ils passent la majeure partie de leur temps à couvrir les événements de Chibougamau et de Chapais pour ainsi se faire connaître. Appréciant la tranquillité et la proximité de la nature, ils y passeront 3 ans avant de quitter la région pour exercer leur métier.

Jean-Claude Simard

  • NA006
  • Person
  • 1932-

Jean-Claude Simard naît1932 à St-Félicien. Marié à Jeannine Tremblay, le couple a trois enfants. Jean-Claude Simard a travaillé à la construction de la ligne électrique et du chemin de fer reliant St-Félicien à Chibougamau Il a été à l'emploi de la compagnie Campbell à Chibougamau durant de nombreuses années. Peintre autodidacte, il produit sa première exposition en 1971. À ce jour, il a présenté une trentaine d'expositions dont une vingtaine en solo. Jean-Claude Simard a été le maître-œuvre de la première et la seconde reconstitution du Moulin Fleury de Chibougamau. Il fut également membre fondateur, puis président du conseil d'administration de la Société d'histoire régionale de Chibougamau et ce, durant plusieurs années. Il quitte le Nord-du-Québec en 1991.

Mines Lemoine Ltée

  • NA007
  • Corporate body
  • 1975-1983

L’entreprise Patino Québec découvrit, en 1973, un gisement d’origine volcanogénique comprenant du minerai de cuivre, de zinc, d’or et d’argent situé à environ 60 kilomètres au sud-est de Chibougamau. En 1974, Patino Québec créa une filiale, les Mines Lemoine Ltée. Cette dernière passa ensuite aux mains de la compagnie Northgate qui exploita le gisement jusqu’en 1983, année de fermeture de la mine. En 1991, le site a été restauré par Westminer Canada Limité, l’ensemble des infrastructures a été démantelé. Cette mine a produit 757 583 tonnes métrique à une teneur d’environ 4,2% cuivre, 9,6% zinc, 4,54 g/t d’or et 82,26 g/t argent. Elle était parmi les gisements de sulfures massifs les plus riches du Canada en raison de ses teneurs en minerai et elle a été en fonction de 1975 à 1983.

Brigade de l'Ambulance Saint-Jean de Chibougamau

  • NA023
  • Corporate body
  • 1973-[199-?]

Fondée en 1973, L'Ambulance St-Jean répond aux besoins de la population en ce qui a trait au secourisme et aux premiers soins lors d'évènements. L’année de fermeture de l’organisme est inconnue.

Syndicat des travailleurs des mines de Chapais

  • NA022
  • Corporate body
  • 1955-1992

Le Syndicat a été fondé le 3 avril 1955. Il avait pour nom à l'époque le "Syndicat des travailleurs des mines de Chibougamau". Le 17 mai 1955, la Commission de relations ouvrières de la province de Québec émet le certificat de reconnaissance syndicale. Léon Lavoie est le premier président. Le 1er septembre 1955 eut lieu la signature de la première convention collective. Au moment de la fermeture de la mine Opémiska, les dossiers des syndiqués sont transmis au syndicat des travailleurs des mines de Chibougamau (CSN).

Marc Vallières

  • NA164
  • Person
  • 1946-

Marc Vallières est né à Québec en 1946. Ses parents sont Georges Vallières (1919-1967) et Rachel Gendron (1917-1976). Il est issu d’une famille de 3 enfants. Il se marie à Ginette St-Pierre en 1969 et à Andrée Héroux en 1994. Il est le père de deux enfants.

Il fait des études classiques à l’Académie de Québec. Il obtient un doctorat en histoire en 1980 et un diplôme en sciences de l’administration en 1982, à l’Université Laval. Il est professeur à l’Université de Sherbrooke pendant 3 ans puis professeur au département d’histoire de l’Université Laval pendant 32 ans. Il prend sa retraite en 2007.

Marc Vallières se spécialise en histoire économique et en histoire urbaine. En 1989, il publie Des mines et des hommes. Histoire de l’industrie minérale québécoise des origines au début des années 1980. Il est directeur et auteur de "Histoire de Québec et de sa région" qui paraît en 2008. Une seconde édition mise à jour de "Des mines et des hommes" fait sa sortie en 2012. En 2015, il publie "Le Québec emprunte. Syndicats financiers et finances gouvernementales, 1867-1987".

La Bourse d’excellence Marc Vallières en histoire est offerte pour soutenir les étudiants à la maîtrise en histoire à l’Université Laval.

Classique provinciale de canots

  • NA101
  • Corporate body
  • 1984-2006

La Classique provinciale de canot de Chibougamau est fondée en 1984. L’organisme a pour mission de promouvoir ce sport dans le région, d’organiser une classique provinciale ou régionale de canot et d’offrir des cliniques de canot dans la région. L’organisme est radié en 2006.

Gonzague Paradis et Monique Bélanger

  • NA028
  • Family
  • 1933-[s.d.]

Gonzague Paradis est né en1934 et Monique Bélanger en 1933; tous deux originaires de la Gaspésie. Ils se marient en 1956 et arrivent à Chibougamau en 1962. Gonzague travailla à la mine Copper Rand, division Patino, pendant 31 ans. Ils ont quatre enfants. Gonzague et Monique Paradis ont été membres du conseil d'administration de la Société d'histoire régionale de Chibougamau de 1991 à 1995.

A.F.É.A.S. de Chapais

  • NA020
  • Corporate body
  • 1958-1990

L’association féministe d’éducation et d’action sociale défend les intérêts des femmes québécoises et canadiennes auprès de diverses instances comme les gouvernements, les conseils municipaux, les institutions publiques et parapubliques. L’organisme s’intéresse particulièrement aux enjeux de violence, d’égalité, du travail invisible et des droits familiaux.
La branche de Chapais a été fondée en 1958. L’organisme chapaisien fait la promotion de la contribution des femmes dans la communauté, représente les enjeux des chapaisiennes auprès de l’organisation régionale et procède à des enquêtes locales sur la condition des femmes. En 1975, l’A.F.É.A.S. de Chapais devient responsable de la bibliothèque municipale. Suite au ralentissement de l'activité économique de la ville et de la diminution de ses membres, l'association a cessé ses activités au printemps 1990 et a procédé à la dissolution de la charte.

ICM section Chibougamau-Chapais

  • NA021
  • Corporate body
  • Depuis 1988

L'Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole (ICM), fondé en 1988, regroupe les professionnels de l'industrie minière et forestière. En 1988, l'ICM regroupe 20 000 membres répartis dans soixante-cinq sections à travers le Canada.

Rallye international d'autoneige de Chibougamau | Festival Folifrets Baie-James

  • NA042
  • Corporate body
  • Depuis 1967

En 1967, Léopold Larouche, membre de la Chambre de commerce de Chibougamau, a l’idée d’organiser une compétition de motoneiges à Chibougamau. À l’époque, la motoneige sport, telle qu’on la connaît aujourd'hui, était relativement nouvelle. La première édition compte 66 coureurs dont seulement 29 réussissent à compléter le parcours de 110 milles en forêt autour du lac Chibougamau. Ainsi est né le Grand Rallye international de Chibougamau qui alliait compétition de type cross-country et activités carnavalesques remplaçant le précédent carnaval d’hiver de Chibougamau. Il s'agit de la première compétition de type Snowcross à être créée.

Au fil des ans, différentes modifications sont apportées à la compétition. En 1973, le départ par vagues est instauré pour éviter les danger liés à un trop grand nombre de personnes en piste simultanément. En 1978, en plus de la compétition dite «professionnelle», une nouvelle compétition pour amateur est créée. D’autres catégories de compétition seront ajoutées puis enlevées au fil du temps, selon la popularité de chacune : la catégorie semi-professionnelle, la catégorie des maîtres, la catégorie sport, une compétition réservée aux femmes, une réservée aux juniors, etc. En 1986, une nouvelle activité est intégrée à la programmation: le rallye du président. Plus randonnée que compétition, le rallye du président se veut un grand rassemblement de motoneiges antiques.

L'année 2008 en est une très difficile. Le rallye est en mauvaise posture financièrement et la seule activité reliée à la motoneige qui se tient est le rallye du président. Personne ne veut reprendre l'organisation et le président de l'époque, Clément Gaudreault, pense fermer les livres. Une assemblée générale de dernière chance est organisée et c'est à se moment que Claude Girard se propose pour reprendre l'organisation. Il sera à la tête du festival de 2010 à 2016. En 2009, le rallye devient officiellement le Festival Folifrets avec une plus grande programmation pour la famille et son slogan «Ça se passe en ville, en famille!». L'année 2012 marque le retour de la compétition cross-country avec une piste de 345 km reliant Oujé-Bougoumou et Mistissini et qui se termine à Chibougamau. En 2016, le festival fête son 50e anniversaire. Pour l’occasion, un livre souvenir est édité faisant un survol de l’histoire du festival. Depuis, le festival connaît des bonnes et moins bonnes années10. Le ministère du Tourisme a soutenu l'édition de 2020.

Marcel "Jim" Lafrenière

  • NA062
  • Person
  • 1939-

Marcel Lafrenière naît à Malartic, en Abitibi, le 19 juin 1939. Il est le fils d'Isaac Lafrenière, mineur, et de Lucienne Crépaud. Il fait ses études secondaires à l'École supérieure Saint-Martin à Malartic. En 1954 et 1955, il étudie à l'École de soudure Grenier à Louiseville. Il suit ensuite des cours de management à Guelph, en Ontario.

Il est membre des Forces armées canadiennes de 1956 à 1959. En 1960, il devient mineur pour la compagnie Campbell, à Chibougamau. En 1961 et 1962, il est agent d'affaires pour le Conseil des métiers de la construction (FTQ), pour les régions Côte-Nord et Abitibi. De 1962 à 1972 il travaille pour divers entrepreneurs miniers. De 1972 à 1981, il est responsable du service des loisirs de la ville de Chibougamau. Il est fondateur de l'Association des arénas du Québec et y occupe le poste de trésorier de 1978 à 1980. Il est président de la Fédération de hockey sur glace du Québec.

Lors des élections générales québécoises de 1981, Marcel Lafrenière est élu député d'Ungava, sous la bannière du Parti québécois. Cette circonscription a été créée en 1980, il en est le premier député élu. Du 20 mars au 23 octobre 1985, il est vice-président de la Commission des affaires sociales. Il ne se représente pas aux élections générales de 1985. Son successeur est le député péquiste Christian Claveau. Lors des élections générales de 1981, Marcel Lafrenière obtient 9 679 voix, soit 61,53% des votes. Son adversaire Laurent Levasseur, candidat pour le Parti libéral du Québec, obtient 6 052 voix, soit 38,47% des votes3.

Christian Claveau

  • NA061
  • Person
  • 1952

Christian Claveau naît le 19 juin 1952 à St-Henri-de-Taillon, Lac-St-Jean. Il est le fils de Thomas-Louis Claveau, soudeur et Marguerite Langlais. Il fait ses études secondaires à Dolbeau, Saint-Romuald et Cap-Rouge, et collégiales au campus Notre-Dame-de-Foy de Cap-Rouge. Il est titulaire d'un diplôme de 3e cycle en aménagement du territoire de l'université Paul-Valéry en 1978 et d'un diplôme de spécialisation (D.S.P.U.) en économie du développement rural du Centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes du Montpellier.
Il est directeur de projet en développement rural au Honduras de 1972 à 1975 et au Niger de 1978 à 1980. Il est travailleur minier à la mine Opémiska de Chapais de 1980 à 1983. Il est vice-président de la Communauté économique régionale Chapais-Chibougamau en 1983 et 1984 puis président en 1984 et 1985. Il est vice-président du conseil régional de développement du Saguenay-Lac-Saint-Jean-Chibougamau, secteur Chapais-Chibougamau, en 1984 et 1985. Il est également responsable du bureau de Québec du Centre d'études et de coopération internationale (CECI). Il est Maire de Chapais de 1982 à 1985. Il est vice-président de l'exécutif régional du Parti québécois dans la circonscription d'Ungava en 1981, 1982 et 1985. Il est élu député du Parti québécois dans Ungava en 1985 et réélu en 1992. Il est vice-président de la Commission du budget et de l'administration du 19 juin au 9 août 1989.
Il termine son mandat de Député en 1994 et se retire de la politique.

Émile Dulieux

  • NA156
  • Person
  • 1881-1957

Paul-Émile Dulieux naît en France, où il poursuit des études d’ingénieur minier. Il arrive au Québec vers 1907 et enseigne la géologie à l’école Polytechnique. Il travaille avec Joseph Obalski et fonde le Laboratoire des mines de la province. En 1908, il participe à une expédition de Peter McKenzie au lac Chibougamau. Il retourne vivre en France pendant la Première Guerre mondiale, où il sert à titre d’officier.