Chapais

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  • Chapais est une ville fondée en 1955 et située à la Baie-James, dans le Nord-du-Québec.

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Chapais

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Chapais

  • UF Opémiska (village)

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Chapais

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Ferland, Luc

  • BIO-000-0009
  • Person
  • 1955

Luc Ferland, né en 1955 à Petit-Saguenay, est un homme politique québécois. Titulaire d'un diplôme d'études collégiales en techniques de loisirs du collège de Rivière-du-Loup en 1976 et d'un certificat en animation de l'UQAT en 1985. Étudia en gestion de projets à l'UQACi en 2003.

Il travaille comme attaché politique du député d'Ungava, Michel Létourneau, de 2001 à 2007. Élu député du Parti québécois d'Ungava en 2007, il est réélu en 2008 et en 2012. Durant ses mandats, il est adjoint parlementaire à la ministre des Ressources naturelles, avec un accent sur les affaires nordiques, et il préside la Commission des institutions. Après sa défaite en 2014, il se porte candidat du Bloc québécois aux élections fédérales de 2015.

Springer, Leo

  • BIO-000-0012
  • Person
  • 1901-1936

Leo George Springer, né à Hamilton en 1901, est un prospecteur canadien connu pour la découverte d'un gisement de cuivre près du ac Opémiska, dans le Nord-du-Québec. Il commence sa carrière d'explorateur dès l'adolescence, consacrant ses étés à la prospection après s'être établi à Ottawa. En août 1929, il se joint à la ruée vers le lac Chibougamau. Informé par un le trappeur Charles Dixon de la présence de minerai dans le secteur du lac Opémiska, Springer s'y rend avec une équipe de prospecteurs et un pilote pour y collecter des échantillons, confirmant l'existence d'un gisement d'importance. Sa vie est tragiquement écourtée le 24 mai 1936, lorsqu'il décède avec cinq autres hommes dans l'écrasement de leur avion près du lac Pushketamika.

Villeneuve, Thérèse

  • BIO-108
  • Person
  • [19-]

Thérèse Villeneuve obtient un baccalauréat en service social de l’Université de Sherbrooke en 1973, une Maîtrise en service social de l’Université de Montréal en 1991 et un Doctorat en service social de l’Université de Montréal en 2007. Elle se spécialise en intervention auprès des grands brûlés et pratique le travail social à Laval et Montréal. Elle prend sa retraite du Centre de service sociaux de Laval en 2008, elle devient chargée de cours à l’UdeM, jusqu’en 2017.

Lafrance, Alcide

  • BIO-109
  • Person
  • 1914-980

Alcide Lafrance est né en 1914 et est décédé en 1980. Il a été mineur à la mine Lac Shore (Kirkland Lake), à la mine Portage et à la mine Opémiska. Il prend sa retraite en 1974. Il est le père de Roger, Denise et Normand Lafrance.

Larochelle, Daniel

  • BIO-127
  • Person
  • 1963-2023

Daniel Larochelle est né à Chapais en 1963. Après quelques années sur le marché du travail, il complète ses études secondaires en 1991, puis travaille à titre de correspondant à Chapais pour le journal La Sentinelle, entre 1992 et 1997. Il décède à Chibougamau en 2023.

Benedetti, Muguette

  • BIO-130
  • Person
  • 1933-2022

Originaire d’Amos en Abitibi, Muguette Benedetti (née Labonne) s’installe avec son époux Félix et ses 2 enfants à Chapais en 1962. Dès cette époque, elle s’implique dans la communauté, tant chez les Scouts que pour la paroisse. C’est toutefois dans le domaine de l’éducation que Mme Benedetti laisse sa marque.
Se présentant pour la première fois aux élections scolaires de 1966, elle devient la première femme commissaire d’école de l’Abitibi-Témiscamingue. Son implication la mène à travailler sur la fondation de la Commission scolaire de Chapais-Chibougamau et à porter le dossier de la création d’une nouvelle école à Chapais : l'École secondaire Le Filon. En 1976, elle est élue Présidente de la Commission scolaire de Chapais-Chibougamau, poste qu’elle occupe pendant plusieurs années.
La même année, elle devient Directrice du personnel et seule femme cadre chez l’entreprise forestière Barrette-Chapais. Femme à la carrière bien remplie, elle poursuit ses implications dans la communauté et contribue activement à l’organisation des Jeux d’hiver régionaux de 1979 à Chapais, aux célébrations du 35e anniversaire de Chapais, et s’implique auprès de nombreux organismes tels l’AFÉAS et les Filles d’Isabelle.
Muguette Benedetti s’éteint le 4 mai 2022 à Chibougamau.

Bouchard, Michel P.

  • BIO-134
  • Person
  • [s.d.]

Michel P. Bouchard fut photographe à Chapais.

Arsenault, Rock

  • BIO-172
  • Person
  • [196-]

Rock Arsenault, originaire de Chibougamau, est photographe amateur. Ses photos sont remarquées au niveau national et à l’international. En 2009, une de ses photos est publiée dans la revue National Geographic. Reprise par des médias du monde entier, elle paraît dans de nombreuses publications, telle Du diesel dans les veines, de Serge Bouchard. Rock Arsenault expose également au Zoom Photo festival de Saguenay.

Scanlon, James

  • BIO-196
  • Person
  • 1927-2023

James Scanlon naît en 1927. Il grandit à Geraldton en Ontario. Il travaille un moment dans le domaine minier et forestier, sert dans l’armée, avant d’étudier la théologie. Il poursuit des études à la Queen’s University (Kingston) et au Wycliffe College (Toronto). Au cours de l’été 1953, il est envoyé à Nemaska travailler à la construction de l’Église anglicane. Il est ordonné prêtre Anglican en 1955, puis œuvre comme vicaire à l’église St John's, Portsmouth, (Kingston). En 1956, lui et son épouse Doris s’installent à Chapais. Il travaille à l’érection de la chapelle anglicane St. Alban de Chapais, et l’église Christ Church de Chibougamau. Il développe de bonnes relations avec les membres des communautés cries du territoire. Sa fille Jane et son fils Peter naissent à Chapais. En 1964, la famille Scanlon emménage à Moose Factory (baie James ontarienne). Il y sert à l’église anglicane St Thomas, puis comme archidiacre de la Baie James. En 1969, la famille déménage à Kingston. Il décède en 2023, à 95 ans.

Journal La Sentinelle

  • ENTR-081
  • Corporate body
  • Depuis 1956

Le Sentinel de Chibougamau / Chibougamau Sentinel & Eastern Mine Report, naît en 1956. L'hebdomadaire est fondé par William Morrisey, journaliste originaire de Nouvelle-Écosse. À l’époque où les journaux vendus à Chibougamau proviennent de l'extérieur, tels Le Progrès-Dimanche, L'Écho Abitibien ou La Frontière. Il succède alors aux journaux The Chibougamau Miner et le Courrier de Chibougamau. Publié pour la première fois le 2 octobre 1956, le journal imprimé à Val d'Or est alors une publication bilingue : certains de ses articles sont en anglais ou en français. Il porte alors le nom Le Sentinel de Chibougamau / Chibougamau Sentinel & Eastern Mine Report, mais prend le nom La Sentinelle / Chibougamau Sentinel & Eastern Mine Report, dès le second numéro. À l'époque, l'éloignement géographique représente une difficulté majeure. Il n'y a pas de route reliant Chibougamau et l'Abitibi, ni d’imprimerie locale. Les nouvelles sont alors transmises par téléphone ou par avion au bureau du journal à Val-d'Or. L'hebdomadaire y est imprimé aux ateliers Le Bonfon, puis les journaux sont envoyés à Chibougamau par avion tous les mardis. Le 7 juin 1957 paraît la dernière édition de La Sentinelle / Chibougamau Sentinel & Eastern Mine Report. Son propriétaire William Morrissey est décédé. 2 semaines plus tard, le journal est racheté par L'Écho Abitibien et prend un tournant définitivement francophone.

Dès son édition du 21 juin 1957, l'hebdomadaire prend le nom La Sentinelle. Les défis de l'éloignement perdurent jusqu'à l'ouverture du chemin de fer entre Chibougamau et l'Abitibi, fin 1957. Le 4 avril 1962, le journal est vendu au propriétaire du journal La Voix du Lac, de Saint-Félicien. Quelques mois plus tard, le 5 décembre 1963, La Sentinelle est à nouveau vendue et devient la propriété d'hommes d'affaires chibougamois.

Jusqu'en 2013, La Sentinelle et Le Jamésien sont la propriété de Sun Media, une filiale de Québecor Média. Ils font ensuite partis des 74 hebdomadaires rachetés par le groupe TC Média. Depuis 2016, La Sentinelle et Le Jamésien appartiennent à l'entreprise jamésienne Tire-Média.

Mine Opémiska

  • ENTR-121
  • Corporate body
  • 1936-1937 ; 1953-1991

En 1929, Léo Springer et Lloyd Rochester découvrent – en prospectant en avion – la première mine de cuivre près du site de la ville de Chapais (fondée en 1955). Des premiers travaux sont effectués en 1936 et 1937, mais le projet minier reste en suspend, en raison de la chute du cuivre et des difficultés d'accès. L'ouverture de la route gravelée entre Chibougamau et le lac St-Jean en 1949, de même que la hausse de la demande en minerai de l'après-guerre, relance le projet.

Nommée Springer I, elle entre en production en 1953. En 1955, les lignes reliant la mine à Hydro-Québec sont implantées. Le premier chevalement de la mine est détruit par le feu en octobre 1956. Par la suite, quatre autres mines voient le jour : Springer II, Perry, Cooke et Robitaille. L’Opémiska Copper Mines Ltd, propriétaire de ces mines, passe en 1971 sous le contrôle de Falconbridge Copper Ltd., puis en 1986, sous celui de Minnova Inc. Division Opémiska.

Au fil des ans, la compagnie est responsable de plusieurs infrastructures : un hôpital (transformé en CLSC en 1976) ; la salle récréative « Club Opémiska » (détruit par le feu en 1980) ; un complexe aréna-piscine-salle communautaire ; et plusieurs autre projets à vocation communautaire et culturelle.

L’entreprise cesse ses opérations le 28 juin 1991. Le concentrateur est démantelé en mars 1992. Le puits de la mine Cooke (ancien chevalement de la mine Robitaille) est démantelé en octobre 1990. Celui de la mine Perry est démantelé en août 1991. Springer I est démantelé en septembre 1991 et celui de Springer II, en octobre 1991.

Les gérants :
F.G. Cooke (1954-1968)
J.P. Bonneville (1969-1975)
R.J. Fiorini (1976)
P.P. Dessureault (1977-1982)
D.D. Tolgyesi (1983-1986)
M. Garon (1987-1991).

Chevalements sur puits :
Springer I : (1953 à 1991) 2 409 pieds de profondeur (14 niveaux).
Springer II : (1955 à 1991) 2 233 pieds de profondeur (5 niveaux). Utilisé pour le hissage du minerai et du stérile.
Perry : (1958 à 1983 et 1985 à 1991) 3 322 pieds de profondeur (20 niveaux).
Robitaille : (1968 à 1972) 1 461 pieds de profondeur (8 niveaux).
Cooke : (1976 à 1989) 1 985 pieds de profondeur (10 niveaux).

Aéroport de Chibougamau

  • INST-004
  • Corporate body
  • 1982-Aujourd'hui

L'aéroport de Chapais-Chibougamau est située sur la route 113, entre les villes de Chapais et Chibougamau.

Chambre de commerce de Chibougamau

  • ORG-003
  • Corporate body
  • 1954- aujourd'hui

La Chambre de Commerce de Chibougamau a été fondée en 1954, également année de la fondation de la Ville de Chibougamau. La Chambre de Commerce a pour but de promouvoir l'achat local, de défendre et de revendiquer l'obtention de subventions ou de développements spécifiques à la région et d'apporter un support aux commerçants locaux. Malgré une période de ralentissement soit en 1976-1977 et de 1980 à 1986, la Chambre de Commerce est bien vivante dans notre milieu. Ses nombreuses réalisations (Blocus en 1971 pour l'asphaltage des routes, promotion des "Chibou-dollar" dans les commerces, etc.) témoignent de l'intérêt et l'engagement de la Chambre de Commerce envers la population de Chibougamau.

A.F.É.A.S. de Chapais

  • ORG-020
  • Corporate body
  • 1958-1990

L’association féministe d’éducation et d’action sociale défend les intérêts des femmes québécoises et canadiennes auprès de diverses instances comme les gouvernements, les conseils municipaux, les institutions publiques et parapubliques. L’organisme s’intéresse particulièrement aux enjeux de violence, d’égalité, du travail invisible et des droits familiaux.
La branche de Chapais a été fondée en 1958. L’organisme chapaisien fait la promotion de la contribution des femmes dans la communauté, représente les enjeux des chapaisiennes auprès de l’organisation régionale et procède à des enquêtes locales sur la condition des femmes. En 1975, l’A.F.É.A.S. de Chapais devient responsable de la bibliothèque municipale. Suite au ralentissement de l'activité économique de la ville et de la diminution de ses membres, l'association a cessé ses activités au printemps 1990 et a procédé à la dissolution de la charte.

ICM section Chibougamau-Chapais

  • ORG-021
  • Corporate body
  • Depuis 1988

L'Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole (ICM), fondé en 1988, regroupe les professionnels de l'industrie minière et forestière. En 1988, l'ICM regroupe 20 000 membres répartis dans soixante-cinq sections à travers le Canada.

Syndicat des travailleurs des mines de Chapais

  • ORG-022
  • Corporate body
  • 1955-1992

Le Syndicat a été fondé le 3 avril 1955. Il avait pour nom à l'époque le "Syndicat des travailleurs des mines de Chibougamau". Le 17 mai 1955, la Commission de relations ouvrières de la province de Québec émet le certificat de reconnaissance syndicale. Léon Lavoie est le premier président. Le 1er septembre 1955 eut lieu la signature de la première convention collective. Au moment de la fermeture de la mine Opémiska, les dossiers des syndiqués sont transmis au syndicat des travailleurs des mines de Chibougamau (CSN).

Brigade de l'Ambulance Saint-Jean de Chibougamau

  • ORG-023
  • Corporate body
  • 1973-[199-?]

Fondée en 1973, L'Ambulance St-Jean répond aux besoins de la population en ce qui a trait au secourisme et aux premiers soins lors d'évènements. L’année de fermeture de l’organisme est inconnue.

Festival du hockey mineur de Chibougamau

  • ORG-044
  • Corporate body
  • 1976-

Le Festival du hockey mineur existe depuis 1976, suite à l'initiative de Monsieur Marcel Poitras, président fondateur de ce premier festival. Plusieurs personnes trouvaient l'idée loufoque, qu'un festival de hockey mineur est lieu à Chibougamau. Pourtant la première année fut un succès. Pour donner une idée de l'envergure que cela prit, en 1978, soit la troisième édition du festival, 34 équipes, 67 parties et 13 villes représentées prouvèrent aux sceptiques que tout est possible. Encore aujourd'hui, dans le réseau du hockey mineur, le Festival de Chibougamau est un évènement annuel à ne pas manquer pour les équipes de partout au Québec.

Communauté économique régionale de Chapais Chibougamau

  • ORG-048
  • Corporate body
  • 1978-1995

La Corporation régionale de promotion industrielle et commerciale de Chapais–Chibougamau est fondée en 1978. L’organisme devient l’année suivante, la Communauté économique régionale de Chapais Chibougamau (CERCC). La CERCC travaille au développement économique de la région de Chibougamau-Chapais, notamment à la promotion du tourisme. L’organisme est dissous en 1995.

TVCR

  • ORG-136
  • Corporate body
  • 1983-2012

Suite à l’incendie de la salle Opémiska de Chapais en 1980, le désir d’avoir une télévision locale à Chapais est exprimé. Le sentiment qu’on ne s’intéresse à Chapais qu’en cas de drame motive la demande de création d’une télévision locale et francophone. En 1982, un comité pour la création d’une télévision communautaire est mis sur pied. En 1983, TVCR est lancé.

L’OBNL est constitué d’un C.A. et d’une équipe de bénévoles. Les responsables des bénévoles de l’organisation n’avaient pas de formation dans le domaine, mais tentaient d’offrir du contenu de qualité. Ils travaillaient par imitation des chaînes francophones de l’époque, tel TVA et Radio-Canada.

TVCR couvrait l’actualité et les événements de la région qu’il s’agisse de sport, de culture, de politique, de revendication citoyenne, de formation ou conférence, de festival, etc.
Ils ont produit des téléthons pour se financer, mais également pour financer d’autre institution de la région dont les écoles et l’Hôpital.

L’équipe de bénévoles de la télévision communautaire avait des ambitions régionales et visaient même la création d’un chaîne Radio-Ungava. Avec l’émission Le Régional, TVCR prend de l'expansion et a des correspondants dans différentes villes.

Quand Vidéotron a acheté Télé-Sag, TVCR venait d’emblée avec la vente. Vidéotron continu de donner des services jusqu’à ce que Québecor achète Vidéotron en 2000. À ce moment les services de TVCR sont grandement coupés. Le CRTC avait pour souhait que chaque câblodistributeur investissent 2% de ses revenus dans la TV communautaire, mais aucune règle ou loi ne l’obligeaient. Vidéotron a créé sa propre TV communautaire (Vox).

Les changements dans les moyens de diffusion qui ont grandement affectés TVCR. Avec le câble, TVCR avait un taux de pénétration de 100%. La popularité grandissante de la télévision satellite a diminué le public de la chaîne. En 2011, le C.A. de TVCR fait une demande de financement de 300 000$ à 400 000$ au CRE-Baie James. Cette demande a été refusée et le C.A. a démissionné en bloc, marquant la fin de la chaîne.

TVCR a été définitivement fermée en février 2012.