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Authority record

Cercle des Fermières de Chibougamau

  • ORG-159
  • Corporate body
  • 1977-

Les Cercles des Fermières du Québec sont fondés en 1915. Ces associations de femmes visent la transmission du patrimoine culturel et artisanal québécois. Le Cercle des Fermières de Chibougamau est fondé le 9 juin 1977, et relève . L’organisme organise des réunions régulières et des cours d’artisanat (broderie, tissage, tricot, crochet, etc.) pour ses membres, et met à disposition de ses membres des métiers à tisser et du matériel d’artisanat. L’organisme finance ses activités principalement par l’organisation de bingos réguliers et de soupers-bénéfices.

Comité du 25e anniversaire de Chibougamau

  • ORG-144
  • Corporate body
  • 1979-[1980?]

Le comité du 25e anniversaire de Chibougamau est formé en 1979, avec pour mandat de coordonner les célébrations. La coordonnatrice du comité est Mme Francine M. Gauthier. La date de dissolution de l’organisation est incertaine.

Comité Amitiés interculturelles

  • ORG-140
  • Corporate body
  • 1992-2000

Le Comité des Amitiés interculturelles est fondé à Chibougamau en 1992, à l'initiative du Maire Ronald Blackburn. Le comité a comme mandat de favoriser les rapprochements interculturels entre diverses communautés de la région, promouvoir les échanges et organiser des activités, sensibiliser la population et organiser des activités éducatives destinées à la jeunesse. L’organisme s’incorpore en 1993. L’organisme rassemble des membres de divers organismes chibougamois, ainsi que des représentants du Centre d'amitié autochtone de Chibougamau. Parmis les activités de l’organisme, mentionnons des visites scolaires à Oujé-Bougoumou, des spectacles de folklores et de danses traditionnelles, des repas entre artisanes et Cercles des Fermières, des concours de dessins, des visites à Mistissini, Waswanipi, Nemaska, Oujé-Bougoumou, etc. L’organisme est dissous en 2000.

TVCR

  • ORG-136
  • Corporate body
  • 1983-2012

Suite à l’incendie de la salle Opémiska de Chapais en 1980, le désir d’avoir une télévision locale à Chapais est exprimé. Le sentiment qu’on ne s’intéresse à Chapais qu’en cas de drame motive la demande de création d’une télévision locale et francophone. En 1982, un comité pour la création d’une télévision communautaire est mis sur pied. En 1983, TVCR est lancé.

L’OBNL est constitué d’un C.A. et d’une équipe de bénévoles. Les responsables des bénévoles de l’organisation n’avaient pas de formation dans le domaine, mais tentaient d’offrir du contenu de qualité. Ils travaillaient par imitation des chaînes francophones de l’époque, tel TVA et Radio-Canada.

TVCR couvrait l’actualité et les événements de la région qu’il s’agisse de sport, de culture, de politique, de revendication citoyenne, de formation ou conférence, de festival, etc.
Ils ont produit des téléthons pour se financer, mais également pour financer d’autre institution de la région dont les écoles et l’Hôpital.

L’équipe de bénévoles de la télévision communautaire avait des ambitions régionales et visaient même la création d’un chaîne Radio-Ungava. Avec l’émission Le Régional, TVCR prend de l'expansion et a des correspondants dans différentes villes.

Quand Vidéotron a acheté Télé-Sag, TVCR venait d’emblée avec la vente. Vidéotron continu de donner des services jusqu’à ce que Québecor achète Vidéotron en 2000. À ce moment les services de TVCR sont grandement coupés. Le CRTC avait pour souhait que chaque câblodistributeur investissent 2% de ses revenus dans la TV communautaire, mais aucune règle ou loi ne l’obligeaient. Vidéotron a créé sa propre TV communautaire (Vox).

Les changements dans les moyens de diffusion qui ont grandement affectés TVCR. Avec le câble, TVCR avait un taux de pénétration de 100%. La popularité grandissante de la télévision satellite a diminué le public de la chaîne. En 2011, le C.A. de TVCR fait une demande de financement de 300 000$ à 400 000$ au CRE-Baie James. Cette demande a été refusée et le C.A. a démissionné en bloc, marquant la fin de la chaîne.

TVCR a été définitivement fermée en février 2012.

Club de danse les Lutins du Nord \ Les Mimosas

  • ORG-113
  • Corporate body
  • 1977-[199-?]

La troupe de danse Folklorique Les lutins du Nord naît à Chibougamau en 1979, à l’initiative de mesdames Gisèle Frigon et Réjeanne Lévesque, enseignantes à l’école Vinette. La troupe vise l’apprentissage de danses folkloriques comme la gigue, le quadrille, le rigodon, ainsi que des danses internationales. En 1980, la troupe se dote de 60 costumes. L’année suivante, la troupe prend le nom Les Mimosas. L’organisme s’incorpore en 1987. La date de dissolution de la troupe est inconnue.

Classique provinciale de canots

  • ORG-101
  • Corporate body
  • 1984-2006

La Classique provinciale de canot de Chibougamau est fondée en 1984. L’organisme a pour mission de promouvoir ce sport dans le région, d’organiser une classique provinciale ou régionale de canot et d’offrir des cliniques de canot dans la région. L’organisme est radié en 2006.

Table régionale de concertation des aînés du Nord-du-Québec

  • ORG-099
  • Corporate body
  • 2000-

La Table régionale de concertation des aînés du Nord-du-Québec a été incorporée le 18 juillet 2000. Elle exerce ses activités sur l’ensemble du territoire du Nord-du-Québec. Elle permet de favoriser les initiatives de concertation entre les organismes représentatifs des aînés et elle permet la collaboration avec les instances décisionnelles au niveau local, municipal et régional, dans la conception, la planification et la mise en œuvre de politiques et programmes ayant un impact sur la qualité de vie d’une communauté vieillissante. Elle aide à favoriser l’amélioration des conditions de vie des aînés, à promouvoir leur participation dans la collectivité.

Club des campeurs Cigam

  • ORG-084
  • Corporate body
  • 1973-

Le 16 janvier 1973, un petit groupe de personnes se réunissaient en vue de former un club de campeurs. Deux semaines plus tard, soit le 30 janvier, avait lieu une assemblée publique où 85 personnes s’y sont présentées. Durant cette assemblée, M. Charles Rivard est élu président avec 12 directeurs. C’est ce dernier qui proposa le nom Cigam pour le club et l’assemblée accepta par vote secret. C’est en décembre 1973 qu’une entente avec le ministère des Terres et Forêts est signée afin d’obtenir un terrain situé à la Baie de l’ours. Au printemps 1974, le contracteur M. Romuald Migneault accepte de déboiser le terrain moyennant la somme de 1000 $, le travail doit être terminé le 15 juin 1975. En 1992, les mordus du camping sont enfin récompensés de leurs nombreuses démarches en obtenant l’électricité.

Camp Nicabau

  • ORG-082
  • Corporate body
  • 1979-2000

En 1979, des représentants de la Commission scolaire de Chapais-Chibougamau signent un bail avec le Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche du Québec, afin d’occuper les anciennes installations de la Consolidated Bathurst. Le site, à 85 km de Chibougamau, dans la réserve faunique Ashuapmushuan, est occupé de 1950 à 1970 par la Consolidated Paper, y exploitant le bois. Le campement est érigé au cours de cette période. Dès 1979 la Commission scolaire débute l’aménagement du site pour en faire un site éducatif et de plein air. En 1982, Nicabau devient un organisme à but non lucratif, soutenu par la Commission scolaire. En 1996 on estimait que plus de 15 000 personnes avaient fréquenté les lieux depuis ses débuts. Le camp offre des activités de plein air axées sur l’éducation à l’environnement, tel le canotage, l’hébertisme, la baignade, le tir à l’arc, l'orientering, etc. De mai à juin, le site accueille des groupes scolaires. En juillet le site devient une colonie de vacances pour les jeunes de 8 à 14 ans.

Une dizaine d’années après sa fondation, les dépenses du camp deviennent plus importantes que ses revenus. Le financement de la Commission scolaire et de ses partenaires diminue et le centre n’obtient pas de financement de la Ville de Chibougamau. En 1995 le centre suspend ses activités. Un comité de relance est fondé afin de trouver un nouvel acquéreur à l’organisme, sans succès. L’organisme liquide ses actifs et passifs en 2000. La corporation est officiellement dissoute en 2004.

Club Kiwanis de Chibougamau

  • ORG-078
  • Corporate body
  • 1956-

Le Club Kiwanis de Chibougamau est un organisme de bienfaisance fondé en 1956. L’organisme relève de Kiwanis International, qui comptait plus de 16 000 clubs dans le monde en 2018. Le Club Kiwanis de Chibougamau a pour mission de contribuer à l’amélioration de la communauté et de venir en aide aux jeunes et aux enfants dans le besoin. L’organisme est à l’origine de plusieurs projets importants : construction du club de ski du Mont Chalco, aménagement du sentier pédestre autour du lac Gilman, aménagement d’un parc pour enfants près du lac Gilman, ensemencement de truites mouchetées dans le lac Gilman, plantation d’arbres à Chibougamau. Le club offre un soutien financier aux organismes qui planifient des activités pour la jeunesse, comme le patinage artistique, la natation, le hockey mineur et les camps de vacances. Il contribue aussi à la fondation Excel afin d’encourager les jeunes à poursuivre leurs études au-delà du secondaire. Le Club Kiwanis de Chibougamau organise diverses levées de fonds, dont des tirages et un souper homard annuel.

L'Ordre loyal des Mooses de Chibougamau

  • ORG-072
  • Corporate body
  • 1956-1965 ; 1982-1996

L’ordre loyal des Mooses de Chibougamau vu le jour pour la première fois au mois d’octobre 1956. Le club n’est alors constitué que de 26 membres. La corporation a pour but de venir en aide aux nouveaux arrivant, faire du recrutement de membres, participer a des activités sociales et de plein air, a pour objet aussi les divertissements familiaux, la fraternité, l’aide à la jeunesse et l’aide aux personnes du troisième âge. Le premier président nommé est monsieur Jacques Bérubé. En 1965 la corporation se dissout pour cause de problème financier. Ce n’est que 17 ans plus tard soit le 22 octobre 1982 que l’ordre loyal des Mooses de Chibougamau refait apparition. Le club restera actif dans la société jusqu’en 1996 ou il y aura de nouveau dissolution.

Club de ski de fond Obalski

  • ORG-053
  • Corporate body
  • 1979-[s.d.]

Le Club de ski de fond Obalski est fondé à Chibougamau en 1979. L’organisme a pour mandat de promouvoir le ski de fond, organiser des compétitions, aménager des pistes de ski de fond, etc.

Communauté économique régionale de Chapais Chibougamau

  • ORG-048
  • Corporate body
  • 1978-1995

La Corporation régionale de promotion industrielle et commerciale de Chapais–Chibougamau est fondée en 1978. L’organisme devient l’année suivante, la Communauté économique régionale de Chapais Chibougamau (CERCC). La CERCC travaille au développement économique de la région de Chibougamau-Chapais, notamment à la promotion du tourisme. L’organisme est dissous en 1995.

Festival du hockey mineur de Chibougamau

  • ORG-044
  • Corporate body
  • 1976-

Le Festival du hockey mineur existe depuis 1976, suite à l'initiative de Monsieur Marcel Poitras, président fondateur de ce premier festival. Plusieurs personnes trouvaient l'idée loufoque, qu'un festival de hockey mineur est lieu à Chibougamau. Pourtant la première année fut un succès. Pour donner une idée de l'envergure que cela prit, en 1978, soit la troisième édition du festival, 34 équipes, 67 parties et 13 villes représentées prouvèrent aux sceptiques que tout est possible. Encore aujourd'hui, dans le réseau du hockey mineur, le Festival de Chibougamau est un évènement annuel à ne pas manquer pour les équipes de partout au Québec.

Rallye international d'autoneige de Chibougamau | Festival Folifrets Baie-James

  • ORG-042
  • Corporate body
  • Depuis 1967

En 1967, Léopold Larouche, membre de la Chambre de commerce de Chibougamau, a l’idée d’organiser une compétition de motoneiges à Chibougamau. À l’époque, la motoneige sport, telle qu’on la connaît aujourd'hui, était relativement nouvelle. La première édition compte 66 coureurs dont seulement 29 réussissent à compléter le parcours de 110 milles en forêt autour du lac Chibougamau. Ainsi est né le Grand Rallye international de Chibougamau qui alliait compétition de type cross-country et activités carnavalesques remplaçant le précédent carnaval d’hiver de Chibougamau. Il s'agit de la première compétition de type Snowcross à être créée.

Au fil des ans, différentes modifications sont apportées à la compétition. En 1973, le départ par vagues est instauré pour éviter les danger liés à un trop grand nombre de personnes en piste simultanément. En 1978, en plus de la compétition dite «professionnelle», une nouvelle compétition pour amateur est créée. D’autres catégories de compétition seront ajoutées puis enlevées au fil du temps, selon la popularité de chacune : la catégorie semi-professionnelle, la catégorie des maîtres, la catégorie sport, une compétition réservée aux femmes, une réservée aux juniors, etc. En 1986, une nouvelle activité est intégrée à la programmation: le rallye du président. Plus randonnée que compétition, le rallye du président se veut un grand rassemblement de motoneiges antiques.

L'année 2008 en est une très difficile. Le rallye est en mauvaise posture financièrement et la seule activité reliée à la motoneige qui se tient est le rallye du président. Personne ne veut reprendre l'organisation et le président de l'époque, Clément Gaudreault, pense fermer les livres. Une assemblée générale de dernière chance est organisée et c'est à se moment que Claude Girard se propose pour reprendre l'organisation. Il sera à la tête du festival de 2010 à 2016. En 2009, le rallye devient officiellement le Festival Folifrets avec une plus grande programmation pour la famille et son slogan «Ça se passe en ville, en famille!». L'année 2012 marque le retour de la compétition cross-country avec une piste de 345 km reliant Oujé-Bougoumou et Mistissini et qui se termine à Chibougamau. En 2016, le festival fête son 50e anniversaire. Pour l’occasion, un livre souvenir est édité faisant un survol de l’histoire du festival. Depuis, le festival connaît des bonnes et moins bonnes années10. Le ministère du Tourisme a soutenu l'édition de 2020.

Corporation de l'aréna de Chibougamau

  • ORG-038
  • Corporate body
  • 1970-[s.d.]

La corporation de l'aréna a vu le jour le 23 janvier 1970 par la création d'un comité pour promouvoir la construction d'un aréna. Érigé en 1972, l'aréna a été inauguré le 28 janvier 1973.

Corporation du Centre Obalski

  • ORG-035
  • Corporate body
  • 1974-1992

L’histoire du Centre Obalski débute avec la présentation du mémoire de fin d’études d’Alain Hébert intitulé « Obalski (parc naturel régional) » en avril 1974. Le besoin d’un tel parc étant ainsi évoqué, le Centre Obalski est fondé en mai de la même année. Il n’y a que 3 membres au conseil d’administration de la corporation mais plusieurs autres viennent s’y greffer dès septembre. Le but premier du Centre Obalski est de promouvoir le tourisme dans la région de Chibougamau, par l’aménagement d’infrastructures en plein air tout en utilisant des matériaux naturels (roches de mines, bois rond, etc.). La corporation travaille en partenariat avec la ville de Chibougamau qui lui permet d’œuvrer dans ses locaux et sur son territoire. En 1992, la ville, par l’entremise du service des loisirs, fait une demande à l’inspecteur général des institutions financières pour s’enquérir du statut légal du Centre Obalski.

Mouvement des femmes chrétiennes St-Marcel de Chibougamau

  • ORG-034
  • Corporate body
  • 1957-[2012?]

L’organisation des dames de Saint-Anne a été fondée en 1957 à Chibougamau. En 1962, la commission épiscopale d'action catholique demande à la fédération nationale des dames de Sainte-Anne de se transformer en mouvement d'action sociale. En 1963-1964, une deuxième association est formée à Chibougamau afin de répondre aux besoins grandissant de la paroisse. En 1966, la fédération change de nom et opte pour l'appellation Mouvement des femmes chrétiennes. En 1989, les deux associations se fusionnent sous le nom Mouvement des femmes chrétiennes de St-Marcel de Chibougamau. L'association cesse ses activités pendant la période 1993-1994, soit à la fermeture de l'Église St-Marcel. L'organisme est dissout vers 2012.

Brigade de l'Ambulance Saint-Jean de Chibougamau

  • ORG-023
  • Corporate body
  • 1973-[199-?]

Fondée en 1973, L'Ambulance St-Jean répond aux besoins de la population en ce qui a trait au secourisme et aux premiers soins lors d'évènements. L’année de fermeture de l’organisme est inconnue.

Syndicat des travailleurs des mines de Chapais

  • ORG-022
  • Corporate body
  • 1955-1992

Le Syndicat a été fondé le 3 avril 1955. Il avait pour nom à l'époque le "Syndicat des travailleurs des mines de Chibougamau". Le 17 mai 1955, la Commission de relations ouvrières de la province de Québec émet le certificat de reconnaissance syndicale. Léon Lavoie est le premier président. Le 1er septembre 1955 eut lieu la signature de la première convention collective. Au moment de la fermeture de la mine Opémiska, les dossiers des syndiqués sont transmis au syndicat des travailleurs des mines de Chibougamau (CSN).

ICM section Chibougamau-Chapais

  • ORG-021
  • Corporate body
  • Depuis 1988

L'Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole (ICM), fondé en 1988, regroupe les professionnels de l'industrie minière et forestière. En 1988, l'ICM regroupe 20 000 membres répartis dans soixante-cinq sections à travers le Canada.

A.F.É.A.S. de Chapais

  • ORG-020
  • Corporate body
  • 1958-1990

L’association féministe d’éducation et d’action sociale défend les intérêts des femmes québécoises et canadiennes auprès de diverses instances comme les gouvernements, les conseils municipaux, les institutions publiques et parapubliques. L’organisme s’intéresse particulièrement aux enjeux de violence, d’égalité, du travail invisible et des droits familiaux.
La branche de Chapais a été fondée en 1958. L’organisme chapaisien fait la promotion de la contribution des femmes dans la communauté, représente les enjeux des chapaisiennes auprès de l’organisation régionale et procède à des enquêtes locales sur la condition des femmes. En 1975, l’A.F.É.A.S. de Chapais devient responsable de la bibliothèque municipale. Suite au ralentissement de l'activité économique de la ville et de la diminution de ses membres, l'association a cessé ses activités au printemps 1990 et a procédé à la dissolution de la charte.

Comité du marathon international de Chibougamau

  • ORG-019
  • Corporate body
  • [197-]

Le Marathon international de Chibougamau inc. est un marathon de nage professionnelle. L'objectif premier du président fondateur, Gilles Potvin, était d'organiser une épreuve strictement québécoise. Cependant, suite au désistement des compétiteurs de Laval, du Saguenay et de La Tuque, il décida d'en faire une épreuve internationale et ce, dès la première année. Plusieurs nageurs de haut calibre ont participé aux compétitions dont John Kinsella, champion mondial de la nage professionnelle longue distance. Les nageurs étaient originaires d'Australie, des États-Unis, d'Argentine, d'Égypte, du Canada, de Yougoslavie, du Mexique, de Nouvelle-Zélande. Les compétitions se sont déroulées au lac Gilman.

Club de curling de Chibougamau

  • ORG-018
  • Corporate body
  • 1954-1986

Situé au 160 avenue Lafontaine, le club de curling de Chibougamau a été incorporé le 21 juin 1954. La première assemblée générale annuelle a eu lieu en 1964. Jim Wilson fut le premier vice-président et Donald Bubar fut le directeur du Club de 1963 à 1975 année où il devient le président jusqu’à la fermeture du Club. De 1979 à 1985 c’est monsieur Guy Lalancette qui fut le gérant du Club. Le Club de Curling se finançait à l’aide des cotisations de membres, des dons des compagnies minières, des profits du bars et des tournois et activités particulières. Le curling était une activité très populaire auprès de la population Chibougamoise. Suite à des problèmes financiers, le Club du cesser ses activités définitivement vers 1986.

Les Cristaux des neiges de Chibougamau

  • ORG-014
  • Corporate body
  • 1962-1988

Le mouvement des Majorettes des neiges a été fondé en 1962. Cette appellation est la suggestion du frère Clément Larose. Mesdames Georgette Sabourin et Germaine Lanctôt dirigent le mouvement à cette époque. En 1965, madame Alice Lortie prend la direction du mouvement et change l'appellation pour Les Cristaux des neiges de Chibougamau. Le Club Lions a apporté une aide précieuse au bon fonctionnement du groupe. En 1988, une baisse de la participation des nouveaux membres a entraîné la cessation des activités.

Club d'autoneige de Chibougamau

  • ORG-012
  • Corporate body
  • 1964-

Le Club d'autoneige de Chibougamau existe depuis 1964. Il s'est incorporé en 1975. Le premier chalet du club fut loué par quelques membres pour deux saisons. L'augmentation rapide du nombre de membres nécessita la construction d'un autre chalet. Il fut construit à douze kilomètres de Chibougamau et l'autoneige était le seul moyen de transport pour y accéder. Le chalet fut détruit par le feu le 25 mars 1984. Par la suite, le club acheta un grand garage d'avion pour en faire un nouveau centre. Le Club d'autoneige de Chibougamau a réalisé l'aménagement des sentiers de motoneige.

Cercle Lacordaire et Jeanne d'Arc no 1136 de Chibougamau

  • ORG-011
  • Corporate body
  • 1961-1970

Le Cercle Lacordaire et Jeanne d'Arc a été fondé en 1961 et a cessé ses activités en 1970. Le but de l'organisme était de traiter de prévention, de réhabilitation et d'éducation concernant l'alcoolisme.

Patro de Chibougamau

  • ORG-010
  • Corporate body
  • 1966-1973

Le Patro a été fondé en 1966. Le curé Leblanc a cédé en octobre 1966 à la corporation des Loisirs de Chibougamau l'édifice de l'ancienne église, devenu le "Patro". Des soeurs du Bon Pasteur et des monitrices ont organisé de nombreuses activités pour les jeunes filles (environ 250) âgées de 6 à 13 ans. Leur but était d'offrir aux enfants la possibilité de s'exprimer à travers diverses activités. Le Patro a cessé ses activités en 1973 et le bâtiment a été détruit par le feu quelques années plus tard.

Club de natation Natchib

  • ORG-008
  • Corporate body
  • 1974-

C'est en 1974-1975 que le Club de natation Natchib démarre ses activités. Il s'incorpore en 1980. Ses buts sont de promouvoir la participation générale de tous les enfants vis-à-vis de la natation, ainsi que leur formation morale et sociale, la formation de nageurs de compétition et le parrainage de d'autres disciplines aquatiques. Au début des années 1980, le Club compte soixante nageurs, trois entraîneurs et l'entraîneur-chef Pierre Boutin. En 1988, le Club se renomme le Club de natation Chapais-Chibougamau, lorsque la ville de Chapais se joint à lui.

Société d'histoire de la Baie-James

  • ORG-005
  • Corporate body
  • [Depuis 1977]

En 1977, le classement des archives à la Bibliothèque municipale de Chibougamau, supervisé par Marie-Claire Borgo, met en lumière le besoin d'assurer la préservation du patrimoine. La même année, la Société d'histoire régionale de Chibougamau est fondée par Ronald Blackburn, Jean-Claude Simard, Jean-Luc Laliberté, André Lemieux et Alain Hébert. Celle-ci est légalement constituée en corporation sans but lucratif le 14 février 1979. En 1986, elle se dote de règlements. Le service d'archives est organisé en 1991. Le 1er août 1996, la Société, pour son service d'archives, reçoit le statut de «service agréé d'archives privées» du ministère de la Culture et des Communications du Québec. En 2002, la Société d'histoire reçoit une aide financière importante du Ministère de la Culture et des Communications afin de se doter d'un centre d'archives conforme aux critères établis par les Archives nationales du Québec. L'année suivante, l’organisme emménage dans de nouveaux locaux, dans l’Hôtel de ville de Chibougamau. En 2022, l’organisme change de nom afin de mieux représenter son mandat régional et devient la Société d’histoire de la Baie-James.

Chambre de commerce de Chibougamau

  • ORG-003
  • Corporate body
  • 1954- aujourd'hui

La Chambre de Commerce de Chibougamau a été fondée en 1954, également année de la fondation de la Ville de Chibougamau. La Chambre de Commerce a pour but de promouvoir l'achat local, de défendre et de revendiquer l'obtention de subventions ou de développements spécifiques à la région et d'apporter un support aux commerçants locaux. Malgré une période de ralentissement soit en 1976-1977 et de 1980 à 1986, la Chambre de Commerce est bien vivante dans notre milieu. Ses nombreuses réalisations (Blocus en 1971 pour l'asphaltage des routes, promotion des "Chibou-dollar" dans les commerces, etc.) témoignent de l'intérêt et l'engagement de la Chambre de Commerce envers la population de Chibougamau.

Société Saint-Jean-Baptiste de Chibougamau

  • ORG-002
  • Corporate body
  • 1959-1967

La Société Saint-Jean Baptiste de Chibougamau a pour but d'aider à l'enfance, aux personnes handicapées, de distribuer des bourses d'étude et d'organiser des activités pour les personnes âgées. La Société Saint-Jean Baptiste a cessé ses opérations en 1967 suite au ralentissement de ses activités et au refus de s'affilier avec la région de l'Abitibi, étant affiliée avec la région du Saguenay Lac-St-Jean depuis sa fondation.

Hôpital de Chibougamau

  • INST-040
  • Corporate body
  • 1963-

Depuis juin 1963, l'hôpital de Chibougamau dispense ses services à la population de Chibougamau et de Chapais, ainsi qu'à celles des réserves amérindiennes avoisinantes, soit Mistissini, Ouje-Bougoumou et Waswanipi.

Aéroport de Chibougamau

  • INST-004
  • Corporate body
  • 1982-Aujourd'hui

L'aéroport de Chapais-Chibougamau est située sur la route 113, entre les villes de Chapais et Chibougamau.

SFC Chibougamau

  • INST-000-002
  • Corporate body
  • 1962-1988

SFC Chibougamau ou CFS Chibougamau, était une station des Forces canadiennes, établie à Chibougamau entre 1962 et 1988. La station faisait partie du réseau de la ligne Pinetree, une ligne de surveillance aérienne pendant la guerre froide.

Patino Mining Corporation Ltd.

  • ENTR-186
  • Corporate body
  • 1959-1981

Le site de la mine Copper Rand se situe dans le canton Mckenzie et prend place sur la péninsule Gouin, qui sépare le lac Chibougamau et le lac aux Dorés. Le nom Copper Rand fait référence à l'homme d'affaires américain Randolph «Randy» Mills (1899-1976), qui est à l’origine de l’ouverture de mines importantes dans la région de Chibougamau. Le premier à mener des travaux de prospection sur le site de la mine Copper Rand est Arthur Clement Machin, pendant la ruée vers l’or des années 1900. Par la suite, la compagnie Consolidated Chibougamau Goldfields se portera acquéreur du site dans les années 1930. À partir de 1934, Randy Mills commence à faire l’achat de concessions minières à Chibougamau. En 1945, lui et l’homme d’affaires Roy Robertson fondent la compagnie Royran Goldfields qui acquiert le site de la mine Copper Rand en 1952. En 1955, la compagnie change de nom pour New Royrand et un premier chevalement est bâti à la pointe Machin. Entre 1956 et 1957, un pont-jetée (causeway) est construit sur le lac aux Dorés, afin d’atteindre la péninsule Gouin. Mills met sur pied la compagnie Copper Rand Chibougamau Mines en 1956. La même année, un programme de mise en valeur est entamé. Entre 1956 et 1959, plusieurs bâtiments sont construits dont un deuxième chevalement et un moulin. La compagnie fait aussi bâtir des maisons dans un quartier de la nouvelle ville de Chibougamau.

En 1959, la compagnie Copper Rand Chibougamau Mines devient la propriété de l’homme d’affaires bolivien Antenor Patino. Ce dernier participait au financement de la compagnie depuis 1956. La compagnie Patino Mining Corporation LTD termine la construction du moulin et la production débute en 1960. Le concentré d'or est transformé en lingots sur le site de la mine Copper Rand et le concentré de cuivre est expédié par train à la fonderie de la compagnie Noranda Mines, en Abitibi. Patino Mines Patino Mining Corporation LTD acquiert plusieurs mines situées à proximité de la mine Copper Rand, afin de permettre l’approvisionnement de son moulin. Parmi ces dernières figurent les mines Copper Cliff, Jaculet, Portage et Bateman Bay. En 1974, la compagnie Patino Mining Corporation LTD met sur pied la mine Lemoine, qui opère son propre moulin. La mine Copper Rand demeure la mine la plus productive de Patino Mining Corporation LTD. En 1964, celle-ci procure de l’emploi à 600 travailleurs. Au milieu des années 1970, la baisse du prix du cuivre entraîne la fermeture temporaire ou définitive de la plupart des mines de la région de Chibougamau, à l’exception de la mine Copper Rand. Une grève difficile d’une durée de cinq mois se déroule en 1974-1975.

En 1981, la compagnie Patino Mining Corporation LTD est vendue à la compagnie Northgate Exploration pour la somme de 150 millions de dollars. La mine Copper Rand et le moulin demeurent en activité, ainsi que les mines Portage et Lemoine. La mine Lemoine ferme en 1983. Par la suite, la compagnie Westminer acquiert les mines et le moulin de Northgate Exploration en 1987. Au début des années 1990, d’importantes fermetures surviennent. Ainsi, Campbell Mines de Chibougamau et Opémisca Copper de Chapais ferment après plus de trente-cinq ans d’exploitation. En 1992, Westminer est contrainte de suspendre ses activités et de vendre. L’année suivante, la compagnie Ressources MSV achète les mines et le moulin de Westminer. Par la suite, la mine Portage ferme en 1997, alors que la mine Copper Rand doit de nouveau suspendre ses activités. La compagnie Ressources Campbell fait l’achat de Ressources MSV en 2001. Jusqu’en 2009, la compagnie tente de redémarrer la production de la mine Copper Rand, mais sans succès. La mine Copper Rand demeure la mine la plus productive de la région de Chibougamau. Entre 1959 et 1997, cette mine produit 14 millions de tonnes de minerai qui contiennent 1,2 millions d’onces d’or et 500,5 millions de livres de cuivre. Après presque quarante ans d’exploitation, la mine Copper Rand atteint une profondeur de 1508 mètres, ce qui en fait la mine la plus profonde de la région de Chibougamau.

Mine Lac Shortt

  • ENTR-122
  • Corporate body
  • 1983-1882

En 1978, la compagnie Falconbridge Copper crée une division « Exploration ». Des investissements affectés aux travaux d’exploration dans la région mènent à la découverte de la mine d’or du Lac Shortt. La construction de la mine débute en septembre 1983. L’ouverture officielle de la mine a lieu le 28 septembre 1984, après trois années d’exploration et de mise en valeur de la mine. On retrouve sur le site : une usine, l’hébergement pour les travailleurs, une route d’accès de 12 km et une ligne de transmission électrique de 55 km. La mine cesse ses opérations en 1992.

Mine Opémiska

  • ENTR-121
  • Corporate body
  • 1936-1937 ; 1953-1991

En 1929, Léo Springer et Lloyd Rochester découvrent – en prospectant en avion – la première mine de cuivre près du site de la ville de Chapais (fondée en 1955). Des premiers travaux sont effectués en 1936 et 1937, mais le projet minier reste en suspend, en raison de la chute du cuivre et des difficultés d'accès. L'ouverture de la route gravelée entre Chibougamau et le lac St-Jean en 1949, de même que la hausse de la demande en minerai de l'après-guerre, relance le projet.

Nommée Springer I, elle entre en production en 1953. En 1955, les lignes reliant la mine à Hydro-Québec sont implantées. Le premier chevalement de la mine est détruit par le feu en octobre 1956. Par la suite, quatre autres mines voient le jour : Springer II, Perry, Cooke et Robitaille. L’Opémiska Copper Mines Ltd, propriétaire de ces mines, passe en 1971 sous le contrôle de Falconbridge Copper Ltd., puis en 1986, sous celui de Minnova Inc. Division Opémiska.

Au fil des ans, la compagnie est responsable de plusieurs infrastructures : un hôpital (transformé en CLSC en 1976) ; la salle récréative « Club Opémiska » (détruit par le feu en 1980) ; un complexe aréna-piscine-salle communautaire ; et plusieurs autre projets à vocation communautaire et culturelle.

L’entreprise cesse ses opérations le 28 juin 1991. Le concentrateur est démantelé en mars 1992. Le puits de la mine Cooke (ancien chevalement de la mine Robitaille) est démantelé en octobre 1990. Celui de la mine Perry est démantelé en août 1991. Springer I est démantelé en septembre 1991 et celui de Springer II, en octobre 1991.

Les gérants :
F.G. Cooke (1954-1968)
J.P. Bonneville (1969-1975)
R.J. Fiorini (1976)
P.P. Dessureault (1977-1982)
D.D. Tolgyesi (1983-1986)
M. Garon (1987-1991).

Chevalements sur puits :
Springer I : (1953 à 1991) 2 409 pieds de profondeur (14 niveaux).
Springer II : (1955 à 1991) 2 233 pieds de profondeur (5 niveaux). Utilisé pour le hissage du minerai et du stérile.
Perry : (1958 à 1983 et 1985 à 1991) 3 322 pieds de profondeur (20 niveaux).
Robitaille : (1968 à 1972) 1 461 pieds de profondeur (8 niveaux).
Cooke : (1976 à 1989) 1 985 pieds de profondeur (10 niveaux).

Chibougamau Studio Photo

  • ENTR-091
  • Corporate body
  • 1965-1980

André Mathieu était un photographe professionnel. Son studio, le Chibougamau Photo Studio était situé sur la 3e Rue à Chibougamau. Entre 1965 et 1980, il réalise plus de 100 000 photographies portant sur la ville de Chibougamau et la région du Nord-du-Québec. La presque totalité d’entre-elles demeurent introuvables. Les 6000 négatifs de fonds d’archives sont possiblement les seuls documents originaux qui témoignent de son œuvre. Les photographies d’André Mathieu étaient souvent publiées dans les journaux locaux et régionaux.

Journal La Sentinelle

  • ENTR-081
  • Corporate body
  • Depuis 1956

Le Sentinel de Chibougamau / Chibougamau Sentinel & Eastern Mine Report, naît en 1956. L'hebdomadaire est fondé par William Morrisey, journaliste originaire de Nouvelle-Écosse. À l’époque où les journaux vendus à Chibougamau proviennent de l'extérieur, tels Le Progrès-Dimanche, L'Écho Abitibien ou La Frontière. Il succède alors aux journaux The Chibougamau Miner et le Courrier de Chibougamau. Publié pour la première fois le 2 octobre 1956, le journal imprimé à Val d'Or est alors une publication bilingue : certains de ses articles sont en anglais ou en français. Il porte alors le nom Le Sentinel de Chibougamau / Chibougamau Sentinel & Eastern Mine Report, mais prend le nom La Sentinelle / Chibougamau Sentinel & Eastern Mine Report, dès le second numéro. À l'époque, l'éloignement géographique représente une difficulté majeure. Il n'y a pas de route reliant Chibougamau et l'Abitibi, ni d’imprimerie locale. Les nouvelles sont alors transmises par téléphone ou par avion au bureau du journal à Val-d'Or. L'hebdomadaire y est imprimé aux ateliers Le Bonfon, puis les journaux sont envoyés à Chibougamau par avion tous les mardis. Le 7 juin 1957 paraît la dernière édition de La Sentinelle / Chibougamau Sentinel & Eastern Mine Report. Son propriétaire William Morrissey est décédé. 2 semaines plus tard, le journal est racheté par L'Écho Abitibien et prend un tournant définitivement francophone.

Dès son édition du 21 juin 1957, l'hebdomadaire prend le nom La Sentinelle. Les défis de l'éloignement perdurent jusqu'à l'ouverture du chemin de fer entre Chibougamau et l'Abitibi, fin 1957. Le 4 avril 1962, le journal est vendu au propriétaire du journal La Voix du Lac, de Saint-Félicien. Quelques mois plus tard, le 5 décembre 1963, La Sentinelle est à nouveau vendue et devient la propriété d'hommes d'affaires chibougamois.

Jusqu'en 2013, La Sentinelle et Le Jamésien sont la propriété de Sun Media, une filiale de Québecor Média. Ils font ensuite partis des 74 hebdomadaires rachetés par le groupe TC Média. Depuis 2016, La Sentinelle et Le Jamésien appartiennent à l'entreprise jamésienne Tire-Média.

Consolidated Chibougamau Goldfields

  • ENTR-070
  • Corporate body
  • 1932-1937

La mine Cedar Bay est aménagée à la baie des cèdres sur le lac aux Dorés, et entre en opération en 1932. La mine passe est opérée par diverses entreprises minières, dont la Consolidated Chibougamau Goldfield, qui devient plus tard la Smelting & co. La Consol. Chibougamau Goldfields opère brièvement, et emploie environ une centaine d’hommes. Le gérant de la mine est l’ingénieur minier Henry Griegerich. L’établissement ferme temporairement en 1938 et les galeries sont noyées. L’éloignement géographique, les communications difficiles, les difficultés d’approvisionnement électrique et les rumeurs d’une guerre qui se profile ont mis un frein au projet d’exploitation du site, qui ne reprend qu’après la Deuxième Guerre mondiale.

Imprimerie Méroz

  • ENTR-043
  • Corporate body
  • [1973?]-[200-?]

À l'origine, l'Imprimerie Méroz se nommait "Imprimerie GEMEC". L'imprimerie située au 329, 3e rue, local voisin de La Sentinelle, vu le jour vers les années 1973-1974. À cette période, le propriétaire était Monsieur Élie Toupin. 3 ans plus tard soit en 1976, Monsieur Toupin vend l'imprimerie à Monsieur Jocelyn Boivin et celui-ci changea le nom pour Imprimerie Méroz et il demeura propriétaire jusqu'en 1986. C'est vers 1986 que Raynald Méroz devient propriétaire à son tour de l'Imprimerie Méroz 1986 inc.

L'Imprimerie Méroz offrait les services suivants : imprimerie commerciale, publicité, infographie, photocopies, sérigraphie, articles promotionnels, lettrage et enseignes.

Mines Lemoine Ltée

  • ENTR-007
  • Corporate body
  • 1975-1983

L’entreprise Patino Québec découvrit, en 1973, un gisement d’origine volcanogénique comprenant du minerai de cuivre, de zinc, d’or et d’argent situé à environ 60 kilomètres au sud-est de Chibougamau. En 1974, Patino Québec créa une filiale, les Mines Lemoine Ltée. Cette dernière passa ensuite aux mains de la compagnie Northgate qui exploita le gisement jusqu’en 1983, année de fermeture de la mine. En 1991, le site a été restauré par Westminer Canada Limité, l’ensemble des infrastructures a été démantelé. Cette mine a produit 757 583 tonnes métrique à une teneur d’environ 4,2% cuivre, 9,6% zinc, 4,54 g/t d’or et 82,26 g/t argent. Elle était parmi les gisements de sulfures massifs les plus riches du Canada en raison de ses teneurs en minerai et elle a été en fonction de 1975 à 1983.

Dumas, Marianne

  • BIO-205
  • Person
  • 1984-

Marianne Dumas est originaire de Joliette. Elle poursuit des études en Arts plastique au Cégep de Joliette, puis à l’Université Laval en Enseignement des Arts plastiques. En 2023 elle devient artiste professionnelle à temps plein. Elle pratique notamment le dessin, la peinture, l’aquarelle, la couture, la broderie, la soudure, l’encaustique. Elle participe à de nombreuses expositions et projets collectifs, comme Nord-du-Québec en création (édition virtuelle et 2023). Elle est membre du collectif chibougamois les Arts en Nord, et participe aux circuits artistiques, salons des Arts en Nord et aux expositions Le monde de l’enfance ; Empreintes ; et Fantaisies d’artiste. Elle s’intéresse également à la préservation des pratiques artisanales, et s’implique au sein du Cercle des Fermières de Chibougamau, dont elle devient la présidente en 2025.

Marianne Dumas oeuvre comme illustratrice de livres pour enfants :
Le réveil du pays enchanté (2014) ;
Tom our Leprechaun (2014) ;
Rocky Waters (2019).

Elle écrit et illustre également ses propres livres :
Le pêcheur et le renard (2016), en lice pour le prix Peuplier au Festival des arbres de Toronto ;
Livre à colorier Les couleurs du Nord (2024) ;
Carnet de cueillette (2024).

Comme artiste professionnelle, Marianne Dumas travaille sur de nombreux projets d’art public et de valorisation des Arts. En 2021, elle réalise l’intégration des Arts à l’architecture pour le nouvel édifice du Ministère des ressources naturelles et forêts de Chibougamau. Elle obtient également de nombreuses bourses du Conseil des Arts et des Lettres du Québec (CALQ), dans le cadre de l’Entente de partenariat territorial de l’Administration régionale Baie-James (ARBJ) : Essart 49e (2022) ; Mycélium (2023) ; Les Couleurs du Nord (2024). Elle travaille également à la mise en place d’un circuit artistique régional.

Girard, Robert

  • BIO-203
  • Person
  • 1940-

Robert Girard naît en 1940 à Montréal, et arrive à Bourlamaque en octobre 1968. Il épouse Diane Richard en 1963, et le couple a trois enfants : Manon, Alain et Nathalie. Il est aide cuisinier puis mineur à la mine Lamaque en 1968, avant de devenir agent d’intervention au Centre d’orientation L’Étape de Val-d’Or pendant 16 ans. Le père de Robert, Roger habite un temps à O’Sullivan River (Miquelon). Il y est sectionnaire (entretien de la voie ferrée) pour le Canadien National.

Low, Albert Peter

  • BIO-202-2
  • Person
  • 1861-1913

Albert Peter Low, né à Montréal en 1861, est un géologue, explorateur et haut fonctionnaire canadien, reconnu pour ses nombreuses expéditions dans les régions inexplorées de la péninsule du Labrador et de l'Arctique. Après avoir obtenu un baccalauréat en sciences appliquées à l'Université McGill en 1882, il se distingue dans le sport : il joue au hockey en tant que gardien de but pour le club de McGill, remportant le championnat canadien en 1883, puis devient un membre fondateur du club d'Ottawa.

La même année, il entre au service de la Commission géologique du Canada. Il mène trois voyages dans la région de la Baie-James, puis réalise une série de six explorations scientifiques majeures dans le Labrador entre 1892 et 1899. Au cours de ces missions, il parcourt près de 16 100 km en canot, en traîneau à chiens et à pied pour corriger des cartes et inventorier la faune, la flore, les populations et les ressources minérales d'un vaste territoire. Low est également célèbre pour son expédition de 15 mois dans l'Arctique de l'Est, dont est issu le livre ''The Cruise of the Neptune''. Durant ce voyage, il revendique officiellement l'île d'Ellesmere au nom du Dominion et recueille de nombreux spécimens.

Il occupe ensuite le poste de président de la Commission géologique en 1906 et devient le premier sous-ministre du ministère des Mines en 1907, avant d'être contraint à la retraite en 1913. Il décède en 1942 à Ottawa.

Lebel, Jean-Baptiste

  • BIO-202-1
  • Person
  • 1888-1966

Jean Baptiste Lebel (né le 15 septembre 1888 à Saint-Cœur-de-Marie et décédé à Val-d’Or le 6 avril 1966) est un entrepreneur forestier et pionnier du Nord-du-Québec. Il est un acteur important du développement économique de l’Abitibi. La ville de Lebel-sur-Quévillon est nommée en son honneur.
Né à Saint-Cœur-de-Marie au Lac-St-Jean, il est le fils de Georges Lebel et de Louise Charest. À 10 ans, il quitte l’école pour aider son père sur la ferme familiale. À 13 ans, il devint bûcheron et commence son apprentissage du monde forestier. En 1923, il est contremaître à Parent, en Mauricie. En 1929, les difficultés économiques le poussent pratiquement à la faillite. En 1931, il reprend des travaux forestiers à Clova. Ce village est à l'époque, la seule porte d’entrée à l’est vers un territoire nouvellement ouvert à la colonisation : l’Abitibi. Ses arbres servent alors à alimenter les usines de pâtes de E.B Eddy, Howard Smith et Canadian Paper.
De 1938 à 1940, Lebel établit un chantier à Colombière. En 1943, il s’associe avec un ami, pour former la compagnie Lebel & Murdock et poursuit dans le domaine de l’approvisionnement de l'industrie des pâtes et papiers. En 1945, il quitte la compagnie et s’installe à Senneterre à son propre compte. En 1946, il s’implique dans le prolongement de ligne de chemin de fer entre Barraute et les chutes Kiask. Le projet est réalisé en 1949. À la même époque, la Canadian Paper et Howard Smith exploitent la forêt au nord de Senneterre pour leurs usines de pâtes en Mauricie et en Ontario. Jean-Baptiste Lebel est leur homme de confiance mais souhaite que la matière première soit traitée sur place, plutôt que d'être simplement expédiée dans d'autres régions.
Jean-Baptiste Lebel est un homme plein de projets et élabore de multiples projets afin d'assurer le développement économique, industriel et énergétique du nord-ouest québécois. En novembre 1947, il élabore un projet de pulperie à Senneterre. En mars 1948, il développe un vaste projet d’un moulin à pulpe dissolvant et de rayonne à Senneterre. Le projet prévoit une alimentation en électricité grâce à la rivière Mégiscane. Peu après il élabore un projet plus ambitieux : la construction d’une pulperie de 1000 tonnes au lac Matagami. Le financement est assuré, mais il se heurte au problème de l’alimentation en électricité. Il développe alors le projet de créer deux centrales hydro-électriques, sur les rivières Nottaway et Broadback, fournissant un total de 700 000 chevaux vapeur. Ce projet réglerait aussi les problèmes d’alimentations en électricité de l’Abitibi. Il rêve aussi de relier grâce au train, l’Ungava, Chibougamau et l’Abitibi. Il souhaite aussi développer une « ceinture d’électricité », reliant la Manicouagan et le nord du Québec afin d’alimenter toute la province. Il présente une étude au gouvernement provincial afin d'établir un prix à l’échelle provinciale pour l’électricité.
Aux élections provinciales de juillet 1948, l’Union Nationale de Maurice Duplessis est portée au pouvoir. À une époque ou la partisanerie politique était répandue, Jean-Baptiste Lebel, considéré comme un partisan du parti Libéral, voit ses projets accueillis avec tiédeur.
En 1948, il installe ses bureaux à Rapides-des-Cèdres, au 49e parallèle, au bord de la rivière Bell. Il y coordonne les contrats de ses clients ontariens et de l’Estrie. Il y engage des sous-traitants, jusqu’à 22 au début des années 1950, en charge de plusieurs équipes de bûcherons. Ils seront jusqu'à 1200 sous les ordres de Lebel. En 1949, Lebel ouvre une usine de rabotage à Barraute. Il souhaite aussi y créer une usine de briques, mais son produit ne pouvant être approuvé, l’usine de brique blanche ne vit jamais le jour. Il s’implique aussi dans la création du Conseil d’Orientation économique de l'Abitibi et s'implique dans plusieurs dossiers : électrification de la région, construction d’un entrepôt frigorifique et d'un abattoir, problèmes de drainage en agriculture, etc. En novembre 1949 il travaille au projet de prolongement de la ligne de chemin de fer de Rapide-des-Cèdres à Chibougamau. Afin de prouver ce besoin essentiel, il a opéré un service de cargaison pour le transport de barils d’huile et d’essence et divers instruments pour l’industrie minière entre Rapide-des-Cèdres et Chapais par tracteur. Le projet est accepté et la construction est entreprise entre 1954 et 1957.
Jean-Baptiste Lebel est un proche du Parti Libéral. En 1948, il est nommé Vice-président honoraire du conseil d’administration du parti en région. Il entretient une bonne relation avec Jean Lesage avec Gérard Saucier, ainsi qu'avec le ministre des Terres et Forêts, Lucien Cliche.
En 1961, la compagnie Domtar achète la compagnie Howard Smith et se lance dans l'industrie des pâtes et papiers. Jean Lesage, nomme alors Lucien Cliche Ministre des Terres et Forêts. Ce dernier entreprend alors des démarches pour implanter une usine de pâtes et papiers en Abitibi. En août 1964, Domtar annonce la construction d’une usine de pâte kraft en Abitibi. La compagnie envisage alors de construire ses installations à Matagami. À la suite des représentations et des pressions du ministre Cliche et de Jean-Baptiste Lebel, la compagnie décide finalement d'installer son usine près du lac Quévillon et d'y créer une ville de compagnie.
En janvier 1965, Lucien Cliche annonce à Jean-Baptiste Lebel que la nouvelle ville sera nommée Lebel-sur-Quévillon, en son honneur. M. Lebel est alors atteint de leucémie. Il décède à Val-d’Or le 6 avril 1966, 5 mois avant l'ouverture de la ville qu'il a contribué à fonder. Il décède avec très peu de richesse. Au cours de sa vie, il a investi pratiquement tout son argent dans ses entreprises et projets de développement. Sa scierie de Rapide-des-Cèdres ferme ses portes l'année de son décès.

Laberge, Denis

  • BIO-200
  • Person
  • [19-]-

Denis Laberge a étudié à l’école Polytechnique de Montréal en 1980. Il a été engagé à la mine Agnico-Eagle de Joutel pour un travail d’été. Il y a travaillé deux étés d'affilée. Il s’occupait de recueillir les échantillons de minerais. Après quelque temps, il est devenu assistant-arpenteur et ce pour l’été 1981 également.

Tremblay, Clément

  • BIO-199
  • Person
  • [19-]-

M. Tremblay travaille en 1973, 1979 et 1980 à la baie James. Il occupe le rôle de chef de projet pour l’entreprise Désourdy Inc. qui est chargée de la construction de nouvelles maisons, lors de la relocalisation du village de Chisasibi.

Vézina, Richard

  • BIO-198
  • Person
  • [19-]-

Richard Vézina est auteur de romans. De 1985 à 1989 il vit à Chisasibi, et y œuvre au sein des services sociaux et de santé, à titre de directeur général adjoint au Cree Health Board.

Scanlon, James

  • BIO-196
  • Person
  • 1927-2023

James Scanlon naît en 1927. Il grandit à Geraldton en Ontario. Il travaille un moment dans le domaine minier et forestier, sert dans l’armée, avant d’étudier la théologie. Il poursuit des études à la Queen’s University (Kingston) et au Wycliffe College (Toronto). Au cours de l’été 1953, il est envoyé à Nemaska travailler à la construction de l’Église anglicane. Il est ordonné prêtre Anglican en 1955, puis œuvre comme vicaire à l’église St John's, Portsmouth, (Kingston). En 1956, lui et son épouse Doris s’installent à Chapais. Il travaille à l’érection de la chapelle anglicane St. Alban de Chapais, et l’église Christ Church de Chibougamau. Il développe de bonnes relations avec les membres des communautés cries du territoire. Sa fille Jane et son fils Peter naissent à Chapais. En 1964, la famille Scanlon emménage à Moose Factory (baie James ontarienne). Il y sert à l’église anglicane St Thomas, puis comme archidiacre de la Baie James. En 1969, la famille déménage à Kingston. Il décède en 2023, à 95 ans.

Lapointe, Joseph, O.M.I.

  • BIO-195
  • Person
  • 1901-1987

Joseph Lapointe est né le 18 juillet 1901, dans la paroisse Saint-Sauveur de Québec. Il est le fils de Jean-Baptiste Lapointe et de Joséphine Grenier, et est le 10e d’une famille de 12 enfants. Il complète ses études secondaires dans le quartier Saint-Sauveur en 1918. En 1923, il entreprend son noviciat au sein des Oblats, et fait sa profession de foi deux ans plus tard. En 1929, la congrégation l’envoie à titre de missionnaire à la baie James.
Il arrive à Fort Albany le 31 mai 1929, accompagné des frères Emile Laplante et Jean-Charles Cuillèrier. Le voyage se faisait encore par voie d'eau. En 1931 la voie ferrée permettra au train d'atteindre Moosonee. Le 1er juillet 1929, le moulin à scie de Fort Albany brûle. En août 1930 les fondations de l’école qui deviendrait le Pensionnat autochtone de la mission Sainte-Anne sont mises en place et le bois de charpente est scié. Le 24 juin 1931 Joseph prononce ses vœux perpétuels. Le 22 août 1939 le feu détruit le pensionnat qui venait à peine d'être terminé. Aucune victime. L’édifice abritait 85 enfants, 13 religieuses, une quinzaine de malades et quelques employés. La reconstruction débute en 1939. En 1941 le pensionnat est terminé et reçoit une centaine d'enfants.
Le 30 décembre 1949, Joseph est blessé au bras par une courroie au magasin de bois. L’accident est assez grave et lui vaut une hospitalisation et une réadaptation de plus d’un an, à Toronto, puis Québec. Il est de retour à Fort Albany en 1951. En 1961 il commence à se déplacer pour travailler sur la construction dans différentes missions, dont Ogoki, Lansdowne House, Dog Hole Bay, Fort Hope pour le vicariat de la Baie James, ainsi que Chesterfield Inlet, Repulse Bay, Igloolik pour le vicariat de la Baie d'Hudson. Il quitte en 1971, ayant des difficultés aux jambes. Il réside dans une résidence des Oblats à Richelieu, jusqu’à son décès le 10 mai 1987. Il est inhumé au cimetière des Oblats de Richelieu.

Rivard, Luc

  • BIO-194
  • Person
  • [s.d.]

Luc Rivard est ouvrier lors de la phase 1 du Projet Baie-James.

Loiselle, Gérard

  • BIO-193
  • Person
  • 1923-1995

Gérard Loiselle naît en 1923. Originaire de Montérégie, il termine l’école à 7 ans. À 17 ans, il se porte volontaire au sein de l’armée, puis passe la guerre stationnée à Halifax. Il se marie en 1944. Au cours des années 1950, il est employé par la compagnie Aerocrete Construction, comme commis au transport de dalles de béton pour la construction industrielle. Il fait quelques séjours à Chibougamau dans le cadre de son emploi. Il travaille ensuite comme répartiteur pour une compagnie de camionnage. Il décède en 1995.

Thompson, Stéfanie

  • BIO-190
  • Person
  • 1985-

Stéfanie Thompson, née en 1985 à Laval, est une artiste peintre jamésienne. Elle quitte les Laurentides en 2012 pour s'établir à Radisson. Elle y démarre son entreprise en 2013. Elle s'inspire du nouveau territoire qu'elle apprivoise avec son appareil photo. Les aurores boréales, les paysages, la luminosité, les caribous et les bernaches habitent ses projets créatifs. En 2017, elle poursuit sa découverte du territoire et s'installe à Matagami, ville située au sommet de la route de la Baie-James. Elle est une citoyenne active dans l'organisation d'événements régionaux, s'impliquant pour le regroupement, le rayonnement et le réseautage des artistes et artisans. Elle fait partie du comité organisateur de l'événement Nord-du-Québec en Création, dont la première édition a eu lieu en septembre 2019 et a vu l'annonce du premier prix Artiste de l'année au Nord-du-Québec du Conseil des arts et des lettres du Québec. Elle fonde également la première galerie d'art à la Baie-James, la Galerie d'art AU de Matagami.

Foucault, Jocelyne

  • BIO-188
  • Person
  • [s.d.]

Jocelyne Foucault travaille comme secrétaire sur le chantier LG-3 entre 1976 et 1978.

Beaupré, Aimé

  • BIO-177
  • Person
  • 1946-1993

Aimé Beaupré est né en 1946. Il épouse Régine Guindon et ils auront 3 enfants. De 1964 à 1967, M. Beaupré est agent de bureau pour le Ministère des Terres et Forêts à Chibougamau. De 1968 à 1995, il travaille chez Postes Canada, notamment comme facteur, commis, maître de poste, représentant des ventes et chef d’unité. Il décède en 1993.

Schell, Jonathan

  • BIO-175
  • Person
  • 1927-2014

Jonathan Schell est né le 2 juin 1927 en Allemagne. Il prend part à la Seconde Guerre mondiale et est prisonnier en URSS pendant 4 ans. Libéré, il s’embarque à bord du MS Anna Salen à destination d’Halifax en Nouvelle-Écosse. Il arrive au Canada le 15 novembre 1951. Sans emploi, il rencontre à bord du bateau à Halifax, une personne qui cherche 10 volontaires pour travailler dans les mines du Nord du Québec. Jonathan Schell est volontaire et se retrouve à Malartic, employé à la mine de Bourlamaque.

En 1955, il déménage à Chibougamau avec son épouse Erna et sa fille Claudia (1954). Ils habitent une maison de la mine, au 814 3e rue, pendant 45 ans. Jonathan Schell travaille à la mine Campbell. Le couple a deux autres enfants, Bonald (1957) et John Jr. (1960).

Jonathan Schell prend sa retraite en janvier 1989. En mai 2002, il déménage à Gatineau pour se rapprocher de sa famille et de son épouse Erna, qui était hébergée dans un centre hospitalier spécialisé suite à un important traumatisme crânien. Claudia vit à Ottawa. Ses fils habitent la région de Toronto. Jonathan Shell a 2 petits fils, Andrew et Adam. Il décède le 6 janvier 2014 à l’hôpital de Gatineau.

Arsenault, Rock

  • BIO-172
  • Person
  • [196-]

Rock Arsenault, originaire de Chibougamau, est photographe amateur. Ses photos sont remarquées au niveau national et à l’international. En 2009, une de ses photos est publiée dans la revue National Geographic. Reprise par des médias du monde entier, elle paraît dans de nombreuses publications, telle Du diesel dans les veines, de Serge Bouchard. Rock Arsenault expose également au Zoom Photo festival de Saguenay.

Fecteau, Arthur

  • BIO-171-5
  • Person
  • 1910-1987

Arthur Fecteau naît le 10 août 1910 à Sainte-Marie-de-Beauce.
En 1930, son frère Joseph Fecteau obtient sa licence de vol privé. Arthur suit ses traces, se lance lui aussi, quelques années plus tard, dans la carrière de pilote. Les frères Fecteau gagnent d'abord leur vie en offrant des tours d'avion pour public et en assurant des petits voyages pour les particuliers. C'est à cette même époque qu'Arthur Fecteau s'initie au saut en parachute. En 1933, il devient instructeur de vol à l'aérodrome du Bois Gomin, et compte parmi ses élèves Thérèse Hallé (née Lemieux), la deuxième femme pilote de l'histoire du Québec.

En 1936, les frères Fecteau se séparent. Alors que Joseph entre au service de Roméo Vachon sur la Côte-Nord, Arthur se dirige vers l'Abitibi, où il œuvre au transport de fourrures. Rapidement, il fonde l'entreprise « A. Fecteau Transport aérien », aussi connue sous le nom « Air Fecteau ». Basé à Senneterre afin de bénéficier des avantages du chemin de fer, l'entreprise développe son réseau de bases aérienne et dessert des communautés telles Gagnon, Matagami, le lac Caché (Chibougamau), Fort George (Chisasibi), Fort Rupert (Waskaganish), Manawan et Obedjiwan. L'entreprise ne se concentre plus uniquement sur le commerce des fourrures et diversifie ses activités commerciales : elle assure le transport de prospecteurs, d'arpenteurs mais aussi de personnel médical, de matériel, de courrier et de castors pour leur réinsertion dans le nord. L'entreprise assure aussi les liaisons entre diverses communautés autochtones. Air Fecteau s'impose rapidement comme l'un des principaux transporteurs aériens entre l'Abitibi et Chibougamau et comme une des plus grosses entreprises d'aviation de brousse au Québec.

Au cours de sa carrière, Arthur Fecteau forme de nombreux pilotes, comme son neveu Thomas Fecteau. Son entreprise et ses pilotes contribuent aussi à cartographier le Nord-du-Québec et à l'essor de l'industrie minière de cette région. En 1967, Arthur Fecteau vend son entreprise à Québécair et prend sa retraite. Il décède le 14 novembre 1987, à l'âge de 77 ans à Dothan en Alabama.

Bernier, Thérèse

  • BIO-171-4
  • Person
  • 1905-1964

Originaire de Cap-St-Ignace, Thérèse Bernier épouse l'arpenteur Jean-Baptiste Gaudreau en 1928. Le couple a 2 enfants : Françoise et Gilles. Le travail de son époux le pousse à s'absenter pour de longues périodes. Elle le rejoint parfois en forêt pour des séjours plus ou moins longs.

Gaudreau, Françoise

  • BIO-171-2
  • Person
  • 1929-2014

Originaire de Cap-St-Ignace, née en 1929, Françoise Gaudreau est la fille de Jean-Baptiste Gaudreau, arpenteur, et de Thérèse Bernier. Elle rencontre Thomas Fecteau à Senneterre en 1949. Ils débutent leurs fréquentations en 1952. Fecteau est alors chargé de livrer le courrier et du matériel au campement de Gaudreau au lac Opémiska, alors que la famille prend part à l'expédition. Le couple se marie le 9 novembre 1953 à Cap-St-Ignace. Ils ont quatre enfants.

En 1955 la famille s'installe à Rimouski.

Avec son époux, elle publie ses mémoires sur sa carrière de pilote de brousse et sur les expéditions d’arpentage de Jean-Baptiste Gaudreau, en 2009. En 2015, le documentaire L'Amour a des ailes revient sur la carrière de Thomas, pionnier de l'aviation et la vie du couple.

Françoise Gaudreau décède le 28 août 2014.

Fecteau, Thomas

  • BIO-171-1
  • Person
  • 1925-2019

Thomas Fecteau naît le 17 octobre 1925, à Sainte-Marie-de-Beauce. Il grandit au sein d'une famille qui gravite dans le domaine de l'aviation. Ses oncles Joseph et Arthur Fecteau, pilotes, l’influencent grandement. Il complète ses études au collège de Sainte-Marie-de-Beauce, puis en 1945, il entreprend le « Cours général de mécanique » à l'École technique de Québec. Il entreprend ensuite une formation de pilotage à l'aéroport de L'Ancienne-Lorette et obtient sa licence de vol privé en 1947. En 1948, il s'établit à Senneterre, où il rejoint l'entreprise de son oncle Arthur, A. Fecteau Transport Aérien. Il y obtient sa licence de vol commercial et y est pilote de brousse jusqu'en 1955.

Il rencontre Françoise Gaudreau à Senneterre en 1949. Originaire de Cap-St-Ignace, née en 1929, elle est la fille de Jean-Baptiste Gaudreau, arpenteur, et de Thérèse Bernier. Ils débutent leurs fréquentations en 1952. Fecteau est alors chargé de livrer le courrier et du matériel au campement de Gaudreau au lac Opémiska, alors que la famille prend part à l'expédition. Le couple se marie le 9 novembre 1953 à Cap-St-Ignace. Ils ont quatre enfants.

À l'époque, le Nord-du-Québec n'est desservi par aucune route carrossable ni aucune voie ferrée. Fecteau est chargé d'assurer des liaisons entre les communautés Cris, les camps miniers, les secteurs forestiers isolés. Il assure le transport de prospecteurs, d'arpenteurs, de personnel médical, d’enfants autochtones vers le pensionnat, de malades et de blessés, ainsi que de courrier et de matériel pour les diverses entreprises minières et forestières. Il est aussi affecté au transport de castors vers les aires protégées, dans le cadre de programmes de préservation de ces animaux.

En 1955 la famille s'installe à Rimouski. Thomas Fecteau travaille comme pilote de ligne pour Québecair jusqu'au début des années 1960, puis comme chef pilote au sein du service aérien gouvernemental. Il participe à la mise en opération d'une flotte d'avions destinés à l'extinction des feux de forêt. En 1975 et 1976, il prend part à la « Bataille des gens de l'air ». Thomas Fecteau prend sa retraite en 1984. Il s'implique dans la création du Musée de l'aviation à Sainte-Marie-de-Beauce, qui voit le jour en 2011. Avec son épouse, il publie ses mémoires sur sa carrière de pilote de brousse et sur les expéditions d’arpentage de Jean-Baptiste Gaudreau, en 2009. En 2015, le documentaire L'Amour a des ailes revient sur la carrière du pionnier de l'aviation.

Françoise Gaudreau décède le 28 août 2014. Thomas Fecteau décède le 1er novembre 2019 à Saint-Georges-de-Beauce, à 94 ans.

Lowe, Evan

  • BIO-166
  • Person
  • [s.d.]

Inconnue.

Vallières, Marc

  • BIO-164
  • Person
  • 1946-

Marc Vallières est né à Québec en 1946. Ses parents sont Georges Vallières (1919-1967) et Rachel Gendron (1917-1976). Il est issu d’une famille de 3 enfants. Il se marie à Ginette St-Pierre en 1969 et à Andrée Héroux en 1994. Il est le père de deux enfants.

Il fait des études classiques à l’Académie de Québec. Il obtient un doctorat en histoire en 1980 et un diplôme en sciences de l’administration en 1982, à l’Université Laval. Il est professeur à l’Université de Sherbrooke pendant 3 ans puis professeur au département d’histoire de l’Université Laval pendant 32 ans. Il prend sa retraite en 2007.

Marc Vallières se spécialise en histoire économique et en histoire urbaine. En 1989, il publie Des mines et des hommes. Histoire de l’industrie minérale québécoise des origines au début des années 1980. Il est directeur et auteur de "Histoire de Québec et de sa région" qui paraît en 2008. Une seconde édition mise à jour de "Des mines et des hommes" fait sa sortie en 2012. En 2015, il publie "Le Québec emprunte. Syndicats financiers et finances gouvernementales, 1867-1987".

La Bourse d’excellence Marc Vallières en histoire est offerte pour soutenir les étudiants à la maîtrise en histoire à l’Université Laval.

Dompierre, François

  • BIO-163
  • Person
  • 1930-2013

François Dompierre est en 1930 à Québec. Il a fait un baccalauréat en génie géologique à l’Université Laval en 1954 où il fut reçu 1er de sa cohorte. Durant ses études, l’honorable C.-D. French, ministre des Mines du gouvernement québécois, lui attribua une bourse personnelle de 500 dollars. Pour ses excellents résultats, on lui attribua une médaille du lieutenant-gouverneur du Québec, celle de l’Honorable Gaspard Fauteux. François Dompierre a d’abord été engagé à Val d’Or (de 1954 à 1959) à titre d’ingénieur géologue et faisait aussi des recherches géologiques à Matagami. Il travaillait alors pour la East Sullivan Mines Limited. Il s’est marié en 1956 à Rose Masson, née le 2 avril 1931 à Ste-Clothilde de Horton, diplômée de l’école normale. Ils eurent leur première fille, Dominique Dompierre en 1958 à Val d’Or et leur seconde fille, en 1961 à Chapais. Ils vécurent à Chibougamau de 1959 à 1973 (14 ans). François devint l’ingénieur géologue en chef de la compagnie Campbell de 1969 à 1973. Deux autres enfants sont nés à Chibougamau, soit Julien en 1964 et Moïra Dompierre en 1967.

Les enfants ont tous fréquenté l’école Bon pasteur. Cependant, Moïra n’y a fait que la maternelle, car à l’été 1973, la famille Dompierre a quitté Chibougamau pour Sainte-Foy. Dominique Dompierre a fréquenté aussi l’école Vatican II et l’école secondaire Vinette. Dominique a fait partie du Girl Guide of Canada (aujourd’hui, les guides). Au commencement, la Bibliothèque a été l’initiative de citoyens (dont Madame Rose Dompierre et Madame Judith Hinse) qui ont demandé aux gens de leur fournir des livres. Jusqu’en 1973 (à tout le moins), les livres étaient en prêt dans une résidence privée. Rose Dompierre a été bénévole pour la Jeunesse musicale afin de faire venir des artistes à Chibougamau. L’un des premiers à avoir accepté l’invitation est Monsieur Jean-Pierre Ferland.

François Dompierre a été président fondateur du Club de Chasse et pêche de Chibougamau-Chapais. Il s’occupa, avec sa conjointe Rose, d’un nombre impressionnant de projets de nature culturelle : établissement d’une bibliothèque, société historique, Jeunesses musicales, cercle littéraire, cercle des artistes-peintres de Chibougamau, théâtre, travaux parascolaires, scoutisme.

François Dompierre est décédé en 2013 à l’âge de 83 ans. Sa conjointe, Rose Dompierre, est décédée en 2014, à l’âge de 82 ans. Rose Dompierre est l’auteure de plusieurs livres à nature historique, quelques contes, 1 roman et 1 livre de poésie. François Dompierre a œuvré en tant que directeur général des directions (maintenant équivalent à sous-ministre adjoint) au Ministère des ressources naturelles de 1973 jusqu’à sa retraite, soit à l’âge de 66 ans. Lors de ses funérailles, plusieurs personnes ayant vécu à Chibougamau sont venues lui rendre hommage dont Gérard et Marie Castonguay, Claire Rinfret, Mireille Assad, Judith Hinse. Lors de sa retraite, il a été membre de l’association des mycologues de Québec, il a fait plusieurs expéditions en backpacking.

McKenzie, Peter

  • BIO-156-2
  • Person
  • 1850-1930

Peter McKenzie (né le 1er août 1850 à Lévis et décédé le 20 décembre 1930 à Montréal) est un commerçant de fourrures et un prospecteur. En 1903, il découvre du minerai de cuivre au lac Chibougamau. Sa découverte lance l'exploration minière intensive et le développement industriel de la région.

Dulieux, Émile

  • BIO-156-1
  • Person
  • 1881-1957

Paul-Émile Dulieux naît en France, où il poursuit des études d’ingénieur minier. Il arrive au Québec vers 1907 et enseigne la géologie à l’école Polytechnique. Il travaille avec Joseph Obalski et fonde le Laboratoire des mines de la province. En 1908, il participe à une expédition de Peter McKenzie au lac Chibougamau. Il retourne vivre en France pendant la Première Guerre mondiale, où il sert à titre d’officier.

Belley, Guylaine

  • BIO-152
  • Person
  • [s.d.]

Mme Belley fait partie d’une famille de pionniers de Joutel. Elle y a vécu jusqu’à sa fermeture en 1998. Son conjoint a fait partie de l’équipe de démontage de la mine Selbaie, et la famille est la dernière à quitter la ville.

Fortin, Rémi

  • BIO-151
  • Person
  • 1932-[20-]

Rémi Fortin est né le 28 décembre 1932. Il arrive à Chibougamau en 1963. À partir de 1968 il s’implique auprès de l’ACPCC (Association Chasse-Pêche de Chibougamau et Chapais). Il y occupe les postes de publiciste, instructeur en maniement d’armes à feu, Vice-Président et Président. De 1972 à 1988, il est guide de pêche amateur pour la Pourvoirie Pomerleau. De 1988 à 2012, il est guide de pêche professionnel aux pourvoiries Pomerleau, Géatan Robert et J.C. Bou.

Stewart, Daniel

  • BIO-150
  • Person
  • [19-]-

Daniel Stewart est originaire de la région de Québec et employé par le Canadien National au cours de l’été 1973 ou 1974. Son emploi étudiant consiste, avec une centaine d’autres jeunes hommes, à réparer les rails du tronçon entre Senneterre et Chapais. Il vivait à Miquelon et résidait dans un bungalow de la gare. À l'époque, le hameau compte deux hôtels, un couvent-école, un bureau de poste, une chapelle, un casse-croûte, une gare et les bâtiments du CN. Lors d’un déraillement de train majeur près de Chapais, il est mobilisé avec les autres étudiants, et travaille pendant 56 heures en ligne pour rétablir la situation. Il retourne ensuite vers Québec.

Jourdain, Claire

  • BIO-149-3
  • Person
  • [1924?]-[1996?]

Claire Jourdain est originaire de Rivière-au-Tonnerre, sur la Côte-Nord. Fille de pêcheur, elle quitte le foyer à 14 ans, puis travaille un moment comme bonne à Québec. En 1944, à 20 ans, elle épouse Joseph Jourdain. Elle le rejoint à Chibougamau l’année suivante. Ils y vivent quelques mois dans une tente de prosecteurs, avant d’avoir une cabane en bois rond au lac aux Dorés. Ils y vivent jusque vers 1958. Elle accouche de son fils Raoul en 1947, à Saint-Antoine de Tilly (chez sa sœur) et de sa fille Nicole en 1952 à Roberval. Elle s’y rend seule les deux fois.

Elle occupe divers emplois pour subvenir aux besoin des ses enfants, tel laver les vêtements de travailleurs ou comme ménagère et cuisinière dans les campements du ministère des Transports. En 1958 le couple déménage au Gabriel Lodge et construit la pourvoirie. Claire creuse le solage à la pelle et à la brouette. Elle est ménagère et cuisinière pour la pourvoirie alors que son époux est guide. L’établissement devient un bar par la suite.

Après la vente de la pourvoirie. Elle travaille au restaurant SkyWay du lac Caché et paie les études de pilotage de son fils ainsi que les cours d’infirmière de sa fille au cégep de Jonquière. Elle travaille ensuite comme aide cuisinière et ménagère à la base Radar. Elle termine comme femme de chambre au motel Routier du lac Caché, puis prend sa retraite.

Elle décède à 72 ans.

Jourdain, Raoul

  • BIO-149-2
  • Person
  • 1947-1972

Fils de Joseph et de Claire Jourdain, Raoul est né à Québec (St-Antoine-de-Tilly) en 1947. Il est considéré comme le premier enfant d’origine euro descendante de Chibougamau. Il a été pilote et gérant pour la compagnie d’aviation Air Fecteau Transport aérien. Raoul est décédé le 4 octobre 1972 à l’âge de 24 ans et 11 mois dans un accident de voiture. Présente dans la voiture, son épouse Jocelyne, enceinte, qui passe 3 semaines dans le coma. Elle accouche alors qu’elle est toujours dans le coma, à l’Hôpital de Chibougamau.

Jourdain, Joseph

  • BIO-149-1
  • Person
  • 1913-2003

Né en 1913, Joseph Jourdain est arrivé le 11 août 1945 à Chibougamau. Sa femme Claire est venue le rejoindre le 27 de la même année. Ils ont eu 2 enfants : Raoul et Nicole Jourdain. Transféré à Sept-îles, Joseph Jourdain a été cuisinier pour les opérateurs à la station de radio-météorologues du Lac-aux-Doré. Par la suite, il a travaillé à la mine Obalski de 1947 à 1951, en effectuant diverses tâches et il a assisté les géologues et les arpenteurs pour jalonner les concessions minières. Il a aussi été propriétaire de petits chalets situés au Gabriel Lodge près de Chibougamau. Joseph Jourdain est décédé le 14 juin 2003.

Brisson, Ronald

  • BIO-146-1
  • Person
  • 1958-

Ronald Brisson naît à Saint-Jean-d'Iberville en 1958. Il fait ses études primaires et secondaires à Amos. En 1975, il s'inscrit au Cégep de Matane où il suit un cours de photographie. Il s'installe à Val-d'Or en novembre 1976, et travaille à la Sûreté du Québec à titre de préposé aux communications. Il travaille à L'Écho abitibien d’août 1978 à 1986 comme photographe en information et en publicité. Il revient au journal en août 1988 à titre de conseiller en publicité. Il est bénévole instructeur dans les petites ligues de baseball, arbitre pour le hockey mineur, en plus d'avoir mis sur pied un club de tennis sur table. Il est membre du club Rotary de Val-d’Or, président du comité d'implantation des parcs de baseball Rotary, président fondateur en 2001 de l'Hiver en fête à Val-d'Or. Après avoir quitté L'Écho abitibien en 1986, il met sur pied le studio de photographie Soother, puis en 1994 il fonde le journal Le Citoyen de la Vallée-de-l'Or, revendu par la suite à Québecor. En mai 1995, il devient directeur général des hebdos L'Écho abitibien et Le Citoyen de la Vallée-de-l'Or. Il quitte l'Abitibi en 2002. Il occupe depuis ce temps le poste de directeur des opérations du quotidien 24 Heures (Quebecor).

Larouche, Léo-Paul

  • BIO-139
  • Person
  • [s.d.]

Léo-Paul Larouche fut Président du Rallye international d’autoneige de Chibougamau de 1967 à 1969.

Bouchard, Michel P.

  • BIO-134
  • Person
  • [s.d.]

Michel P. Bouchard fut photographe à Chapais.

Benedetti, Muguette

  • BIO-130
  • Person
  • 1933-2022

Originaire d’Amos en Abitibi, Muguette Benedetti (née Labonne) s’installe avec son époux Félix et ses 2 enfants à Chapais en 1962. Dès cette époque, elle s’implique dans la communauté, tant chez les Scouts que pour la paroisse. C’est toutefois dans le domaine de l’éducation que Mme Benedetti laisse sa marque.
Se présentant pour la première fois aux élections scolaires de 1966, elle devient la première femme commissaire d’école de l’Abitibi-Témiscamingue. Son implication la mène à travailler sur la fondation de la Commission scolaire de Chapais-Chibougamau et à porter le dossier de la création d’une nouvelle école à Chapais : l'École secondaire Le Filon. En 1976, elle est élue Présidente de la Commission scolaire de Chapais-Chibougamau, poste qu’elle occupe pendant plusieurs années.
La même année, elle devient Directrice du personnel et seule femme cadre chez l’entreprise forestière Barrette-Chapais. Femme à la carrière bien remplie, elle poursuit ses implications dans la communauté et contribue activement à l’organisation des Jeux d’hiver régionaux de 1979 à Chapais, aux célébrations du 35e anniversaire de Chapais, et s’implique auprès de nombreux organismes tels l’AFÉAS et les Filles d’Isabelle.
Muguette Benedetti s’éteint le 4 mai 2022 à Chibougamau.

Larochelle, Daniel

  • BIO-127
  • Person
  • 1963-2023

Daniel Larochelle est né à Chapais en 1963. Après quelques années sur le marché du travail, il complète ses études secondaires en 1991, puis travaille à titre de correspondant à Chapais pour le journal La Sentinelle, entre 1992 et 1997. Il décède à Chibougamau en 2023.

Fortier, Frédéric

  • BIO-115
  • Person
  • [197-]-

Frédéric a été Directeur-Archiviste de la Société d’histoire régionale de Chibougamau de 2009 à 2019.

Bolduc, Gérald

  • BIO-114
  • Person
  • 1946-

Originaire de Val-d'Or, M. Gérald Bolduc a travaillé à titre de photographe à Lebel-sur-Quévillon entre 1973 et 1984. Il travaille entre autres comme pigiste à l’Écho Abitibien et il démarra le journal Le Courrier de Lebel-sur-Quévillon en 1974. Cela lui a permis de suivre les affaires municipales ainsi que de faire la couverture des nombreuses activités de Lebel-sur-Quévillon pendant ces années. M. Gérald Bolduc s’est également impliqué dans divers comités de la ville. Il s’impliqua notamment dans les Chevaliers de Colomb et dans le Comité du cimetière. En 1980, M. Bolduc démarra sa propre entreprise dans le domaine de la photo, de l’imprimerie et de la papeterie. En août 1984, à la suite d’une longue grève à l’usine Domtar, il retourna s’installer à Val-d’Or.

Lafrance, Alcide

  • BIO-109
  • Person
  • 1914-980

Alcide Lafrance est né en 1914 et est décédé en 1980. Il a été mineur à la mine Lac Shore (Kirkland Lake), à la mine Portage et à la mine Opémiska. Il prend sa retraite en 1974. Il est le père de Roger, Denise et Normand Lafrance.

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