Showing 52 results

Authority record
Chibougamau Personnalité(s)

Dumas, Marianne

  • BIO-205
  • Person
  • 1984-

Marianne Dumas est originaire de Joliette. Elle poursuit des études en Arts plastique au Cégep de Joliette, puis à l’Université Laval en Enseignement des Arts plastiques. En 2023 elle devient artiste professionnelle à temps plein. Elle pratique notamment le dessin, la peinture, l’aquarelle, la couture, la broderie, la soudure, l’encaustique. Elle participe à de nombreuses expositions et projets collectifs, comme Nord-du-Québec en création (édition virtuelle et 2023). Elle est membre du collectif chibougamois les Arts en Nord, et participe aux circuits artistiques, salons des Arts en Nord et aux expositions Le monde de l’enfance ; Empreintes ; et Fantaisies d’artiste. Elle s’intéresse également à la préservation des pratiques artisanales, et s’implique au sein du Cercle des Fermières de Chibougamau, dont elle devient la présidente en 2025.

Marianne Dumas oeuvre comme illustratrice de livres pour enfants :
Le réveil du pays enchanté (2014) ;
Tom our Leprechaun (2014) ;
Rocky Waters (2019).

Elle écrit et illustre également ses propres livres :
Le pêcheur et le renard (2016), en lice pour le prix Peuplier au Festival des arbres de Toronto ;
Livre à colorier Les couleurs du Nord (2024) ;
Carnet de cueillette (2024).

Comme artiste professionnelle, Marianne Dumas travaille sur de nombreux projets d’art public et de valorisation des Arts. En 2021, elle réalise l’intégration des Arts à l’architecture pour le nouvel édifice du Ministère des ressources naturelles et forêts de Chibougamau. Elle obtient également de nombreuses bourses du Conseil des Arts et des Lettres du Québec (CALQ), dans le cadre de l’Entente de partenariat territorial de l’Administration régionale Baie-James (ARBJ) : Essart 49e (2022) ; Mycélium (2023) ; Les Couleurs du Nord (2024). Elle travaille également à la mise en place d’un circuit artistique régional.

Loiselle, Gérard

  • BIO-193
  • Person
  • 1923-1995

Gérard Loiselle naît en 1923. Originaire de Montérégie, il termine l’école à 7 ans. À 17 ans, il se porte volontaire au sein de l’armée, puis passe la guerre stationnée à Halifax. Il se marie en 1944. Au cours des années 1950, il est employé par la compagnie Aerocrete Construction, comme commis au transport de dalles de béton pour la construction industrielle. Il fait quelques séjours à Chibougamau dans le cadre de son emploi. Il travaille ensuite comme répartiteur pour une compagnie de camionnage. Il décède en 1995.

Beaupré, Aimé

  • BIO-177
  • Person
  • 1946-1993

Aimé Beaupré est né en 1946. Il épouse Régine Guindon et ils auront 3 enfants. De 1964 à 1967, M. Beaupré est agent de bureau pour le Ministère des Terres et Forêts à Chibougamau. De 1968 à 1995, il travaille chez Postes Canada, notamment comme facteur, commis, maître de poste, représentant des ventes et chef d’unité. Il décède en 1993.

Schell, Jonathan

  • BIO-175
  • Person
  • 1927-2014

Jonathan Schell est né le 2 juin 1927 en Allemagne. Il prend part à la Seconde Guerre mondiale et est prisonnier en URSS pendant 4 ans. Libéré, il s’embarque à bord du MS Anna Salen à destination d’Halifax en Nouvelle-Écosse. Il arrive au Canada le 15 novembre 1951. Sans emploi, il rencontre à bord du bateau à Halifax, une personne qui cherche 10 volontaires pour travailler dans les mines du Nord du Québec. Jonathan Schell est volontaire et se retrouve à Malartic, employé à la mine de Bourlamaque.

En 1955, il déménage à Chibougamau avec son épouse Erna et sa fille Claudia (1954). Ils habitent une maison de la mine, au 814 3e rue, pendant 45 ans. Jonathan Schell travaille à la mine Campbell. Le couple a deux autres enfants, Bonald (1957) et John Jr. (1960).

Jonathan Schell prend sa retraite en janvier 1989. En mai 2002, il déménage à Gatineau pour se rapprocher de sa famille et de son épouse Erna, qui était hébergée dans un centre hospitalier spécialisé suite à un important traumatisme crânien. Claudia vit à Ottawa. Ses fils habitent la région de Toronto. Jonathan Shell a 2 petits fils, Andrew et Adam. Il décède le 6 janvier 2014 à l’hôpital de Gatineau.

Arsenault, Rock

  • BIO-172
  • Person
  • [196-]

Rock Arsenault, originaire de Chibougamau, est photographe amateur. Ses photos sont remarquées au niveau national et à l’international. En 2009, une de ses photos est publiée dans la revue National Geographic. Reprise par des médias du monde entier, elle paraît dans de nombreuses publications, telle Du diesel dans les veines, de Serge Bouchard. Rock Arsenault expose également au Zoom Photo festival de Saguenay.

Gaudreau, Françoise

  • BIO-171-2
  • Person
  • 1929-2014

Originaire de Cap-St-Ignace, née en 1929, Françoise Gaudreau est la fille de Jean-Baptiste Gaudreau, arpenteur, et de Thérèse Bernier. Elle rencontre Thomas Fecteau à Senneterre en 1949. Ils débutent leurs fréquentations en 1952. Fecteau est alors chargé de livrer le courrier et du matériel au campement de Gaudreau au lac Opémiska, alors que la famille prend part à l'expédition. Le couple se marie le 9 novembre 1953 à Cap-St-Ignace. Ils ont quatre enfants.

En 1955 la famille s'installe à Rimouski.

Avec son époux, elle publie ses mémoires sur sa carrière de pilote de brousse et sur les expéditions d’arpentage de Jean-Baptiste Gaudreau, en 2009. En 2015, le documentaire L'Amour a des ailes revient sur la carrière de Thomas, pionnier de l'aviation et la vie du couple.

Françoise Gaudreau décède le 28 août 2014.

Fecteau, Thomas

  • BIO-171-1
  • Person
  • 1925-2019

Thomas Fecteau naît le 17 octobre 1925, à Sainte-Marie-de-Beauce. Il grandit au sein d'une famille qui gravite dans le domaine de l'aviation. Ses oncles Joseph et Arthur Fecteau, pilotes, l’influencent grandement. Il complète ses études au collège de Sainte-Marie-de-Beauce, puis en 1945, il entreprend le « Cours général de mécanique » à l'École technique de Québec. Il entreprend ensuite une formation de pilotage à l'aéroport de L'Ancienne-Lorette et obtient sa licence de vol privé en 1947. En 1948, il s'établit à Senneterre, où il rejoint l'entreprise de son oncle Arthur, A. Fecteau Transport Aérien. Il y obtient sa licence de vol commercial et y est pilote de brousse jusqu'en 1955.

Il rencontre Françoise Gaudreau à Senneterre en 1949. Originaire de Cap-St-Ignace, née en 1929, elle est la fille de Jean-Baptiste Gaudreau, arpenteur, et de Thérèse Bernier. Ils débutent leurs fréquentations en 1952. Fecteau est alors chargé de livrer le courrier et du matériel au campement de Gaudreau au lac Opémiska, alors que la famille prend part à l'expédition. Le couple se marie le 9 novembre 1953 à Cap-St-Ignace. Ils ont quatre enfants.

À l'époque, le Nord-du-Québec n'est desservi par aucune route carrossable ni aucune voie ferrée. Fecteau est chargé d'assurer des liaisons entre les communautés Cris, les camps miniers, les secteurs forestiers isolés. Il assure le transport de prospecteurs, d'arpenteurs, de personnel médical, d’enfants autochtones vers le pensionnat, de malades et de blessés, ainsi que de courrier et de matériel pour les diverses entreprises minières et forestières. Il est aussi affecté au transport de castors vers les aires protégées, dans le cadre de programmes de préservation de ces animaux.

En 1955 la famille s'installe à Rimouski. Thomas Fecteau travaille comme pilote de ligne pour Québecair jusqu'au début des années 1960, puis comme chef pilote au sein du service aérien gouvernemental. Il participe à la mise en opération d'une flotte d'avions destinés à l'extinction des feux de forêt. En 1975 et 1976, il prend part à la « Bataille des gens de l'air ». Thomas Fecteau prend sa retraite en 1984. Il s'implique dans la création du Musée de l'aviation à Sainte-Marie-de-Beauce, qui voit le jour en 2011. Avec son épouse, il publie ses mémoires sur sa carrière de pilote de brousse et sur les expéditions d’arpentage de Jean-Baptiste Gaudreau, en 2009. En 2015, le documentaire L'Amour a des ailes revient sur la carrière du pionnier de l'aviation.

Françoise Gaudreau décède le 28 août 2014. Thomas Fecteau décède le 1er novembre 2019 à Saint-Georges-de-Beauce, à 94 ans.

Lowe, Evan

  • BIO-166
  • Person
  • [s.d.]

Inconnue.

Vallières, Marc

  • BIO-164
  • Person
  • 1946-

Marc Vallières est né à Québec en 1946. Ses parents sont Georges Vallières (1919-1967) et Rachel Gendron (1917-1976). Il est issu d’une famille de 3 enfants. Il se marie à Ginette St-Pierre en 1969 et à Andrée Héroux en 1994. Il est le père de deux enfants.

Il fait des études classiques à l’Académie de Québec. Il obtient un doctorat en histoire en 1980 et un diplôme en sciences de l’administration en 1982, à l’Université Laval. Il est professeur à l’Université de Sherbrooke pendant 3 ans puis professeur au département d’histoire de l’Université Laval pendant 32 ans. Il prend sa retraite en 2007.

Marc Vallières se spécialise en histoire économique et en histoire urbaine. En 1989, il publie Des mines et des hommes. Histoire de l’industrie minérale québécoise des origines au début des années 1980. Il est directeur et auteur de "Histoire de Québec et de sa région" qui paraît en 2008. Une seconde édition mise à jour de "Des mines et des hommes" fait sa sortie en 2012. En 2015, il publie "Le Québec emprunte. Syndicats financiers et finances gouvernementales, 1867-1987".

La Bourse d’excellence Marc Vallières en histoire est offerte pour soutenir les étudiants à la maîtrise en histoire à l’Université Laval.

Dompierre, François

  • BIO-163
  • Person
  • 1930-2013

François Dompierre est en 1930 à Québec. Il a fait un baccalauréat en génie géologique à l’Université Laval en 1954 où il fut reçu 1er de sa cohorte. Durant ses études, l’honorable C.-D. French, ministre des Mines du gouvernement québécois, lui attribua une bourse personnelle de 500 dollars. Pour ses excellents résultats, on lui attribua une médaille du lieutenant-gouverneur du Québec, celle de l’Honorable Gaspard Fauteux. François Dompierre a d’abord été engagé à Val d’Or (de 1954 à 1959) à titre d’ingénieur géologue et faisait aussi des recherches géologiques à Matagami. Il travaillait alors pour la East Sullivan Mines Limited. Il s’est marié en 1956 à Rose Masson, née le 2 avril 1931 à Ste-Clothilde de Horton, diplômée de l’école normale. Ils eurent leur première fille, Dominique Dompierre en 1958 à Val d’Or et leur seconde fille, en 1961 à Chapais. Ils vécurent à Chibougamau de 1959 à 1973 (14 ans). François devint l’ingénieur géologue en chef de la compagnie Campbell de 1969 à 1973. Deux autres enfants sont nés à Chibougamau, soit Julien en 1964 et Moïra Dompierre en 1967.

Les enfants ont tous fréquenté l’école Bon pasteur. Cependant, Moïra n’y a fait que la maternelle, car à l’été 1973, la famille Dompierre a quitté Chibougamau pour Sainte-Foy. Dominique Dompierre a fréquenté aussi l’école Vatican II et l’école secondaire Vinette. Dominique a fait partie du Girl Guide of Canada (aujourd’hui, les guides). Au commencement, la Bibliothèque a été l’initiative de citoyens (dont Madame Rose Dompierre et Madame Judith Hinse) qui ont demandé aux gens de leur fournir des livres. Jusqu’en 1973 (à tout le moins), les livres étaient en prêt dans une résidence privée. Rose Dompierre a été bénévole pour la Jeunesse musicale afin de faire venir des artistes à Chibougamau. L’un des premiers à avoir accepté l’invitation est Monsieur Jean-Pierre Ferland.

François Dompierre a été président fondateur du Club de Chasse et pêche de Chibougamau-Chapais. Il s’occupa, avec sa conjointe Rose, d’un nombre impressionnant de projets de nature culturelle : établissement d’une bibliothèque, société historique, Jeunesses musicales, cercle littéraire, cercle des artistes-peintres de Chibougamau, théâtre, travaux parascolaires, scoutisme.

François Dompierre est décédé en 2013 à l’âge de 83 ans. Sa conjointe, Rose Dompierre, est décédée en 2014, à l’âge de 82 ans. Rose Dompierre est l’auteure de plusieurs livres à nature historique, quelques contes, 1 roman et 1 livre de poésie. François Dompierre a œuvré en tant que directeur général des directions (maintenant équivalent à sous-ministre adjoint) au Ministère des ressources naturelles de 1973 jusqu’à sa retraite, soit à l’âge de 66 ans. Lors de ses funérailles, plusieurs personnes ayant vécu à Chibougamau sont venues lui rendre hommage dont Gérard et Marie Castonguay, Claire Rinfret, Mireille Assad, Judith Hinse. Lors de sa retraite, il a été membre de l’association des mycologues de Québec, il a fait plusieurs expéditions en backpacking.

McKenzie, Peter

  • BIO-156-2
  • Person
  • 1850-1930

Peter McKenzie (né le 1er août 1850 à Lévis et décédé le 20 décembre 1930 à Montréal) est un commerçant de fourrures et un prospecteur. En 1903, il découvre du minerai de cuivre au lac Chibougamau. Sa découverte lance l'exploration minière intensive et le développement industriel de la région.

Dulieux, Émile

  • BIO-156-1
  • Person
  • 1881-1957

Paul-Émile Dulieux naît en France, où il poursuit des études d’ingénieur minier. Il arrive au Québec vers 1907 et enseigne la géologie à l’école Polytechnique. Il travaille avec Joseph Obalski et fonde le Laboratoire des mines de la province. En 1908, il participe à une expédition de Peter McKenzie au lac Chibougamau. Il retourne vivre en France pendant la Première Guerre mondiale, où il sert à titre d’officier.

Jourdain, Claire

  • BIO-149-3
  • Person
  • [1924?]-[1996?]

Claire Jourdain est originaire de Rivière-au-Tonnerre, sur la Côte-Nord. Fille de pêcheur, elle quitte le foyer à 14 ans, puis travaille un moment comme bonne à Québec. En 1944, à 20 ans, elle épouse Joseph Jourdain. Elle le rejoint à Chibougamau l’année suivante. Ils y vivent quelques mois dans une tente de prosecteurs, avant d’avoir une cabane en bois rond au lac aux Dorés. Ils y vivent jusque vers 1958. Elle accouche de son fils Raoul en 1947, à Saint-Antoine de Tilly (chez sa sœur) et de sa fille Nicole en 1952 à Roberval. Elle s’y rend seule les deux fois.

Elle occupe divers emplois pour subvenir aux besoin des ses enfants, tel laver les vêtements de travailleurs ou comme ménagère et cuisinière dans les campements du ministère des Transports. En 1958 le couple déménage au Gabriel Lodge et construit la pourvoirie. Claire creuse le solage à la pelle et à la brouette. Elle est ménagère et cuisinière pour la pourvoirie alors que son époux est guide. L’établissement devient un bar par la suite.

Après la vente de la pourvoirie. Elle travaille au restaurant SkyWay du lac Caché et paie les études de pilotage de son fils ainsi que les cours d’infirmière de sa fille au cégep de Jonquière. Elle travaille ensuite comme aide cuisinière et ménagère à la base Radar. Elle termine comme femme de chambre au motel Routier du lac Caché, puis prend sa retraite.

Elle décède à 72 ans.

Jourdain, Raoul

  • BIO-149-2
  • Person
  • 1947-1972

Fils de Joseph et de Claire Jourdain, Raoul est né à Québec (St-Antoine-de-Tilly) en 1947. Il est considéré comme le premier enfant d’origine euro descendante de Chibougamau. Il a été pilote et gérant pour la compagnie d’aviation Air Fecteau Transport aérien. Raoul est décédé le 4 octobre 1972 à l’âge de 24 ans et 11 mois dans un accident de voiture. Présente dans la voiture, son épouse Jocelyne, enceinte, qui passe 3 semaines dans le coma. Elle accouche alors qu’elle est toujours dans le coma, à l’Hôpital de Chibougamau.

Jourdain, Joseph

  • BIO-149-1
  • Person
  • 1913-2003

Né en 1913, Joseph Jourdain est arrivé le 11 août 1945 à Chibougamau. Sa femme Claire est venue le rejoindre le 27 de la même année. Ils ont eu 2 enfants : Raoul et Nicole Jourdain. Transféré à Sept-îles, Joseph Jourdain a été cuisinier pour les opérateurs à la station de radio-météorologues du Lac-aux-Doré. Par la suite, il a travaillé à la mine Obalski de 1947 à 1951, en effectuant diverses tâches et il a assisté les géologues et les arpenteurs pour jalonner les concessions minières. Il a aussi été propriétaire de petits chalets situés au Gabriel Lodge près de Chibougamau. Joseph Jourdain est décédé le 14 juin 2003.

Larouche, Léo-Paul

  • BIO-139
  • Person
  • [s.d.]

Léo-Paul Larouche fut Président du Rallye international d’autoneige de Chibougamau de 1967 à 1969.

Fortier, Frédéric

  • BIO-115
  • Person
  • [197-]-

Frédéric a été Directeur-Archiviste de la Société d’histoire régionale de Chibougamau de 2009 à 2019.

Bubar, Donald

  • BIO-105
  • Person
  • 1939-2021

Donald Bubar est né en 1939. Il est Maire de Chibougamau de 1999 à 2009. Il décède à Chibougamau le 21 juin 2021, à 82 ans.

Marcil, Claude

  • BIO-098
  • Person
  • 1947-2012

Claude Marcil est né en 1947 à Ste-Élisabeth-de-Proulx. Il est le fils de Louis-René Marcil. Il arrive à Chibougamau vers l’âge de 3 ans. Claude Marcil a été mécanicien et propriétaire de commerce. Il se spécialise dans la vente de motoneiges et devient le plus gros vendeur au Canada. Il épouse Nicole Redhead en 1968 à Montréal. En 1991, il participe à une compétition de motoneige en France, accompagné de 30 coureurs de Chibougamau, Mistissini, Waswanipi. Il franchit un record du monde de motoneige, en courant 60 h d'affilée. M. Claude Marcil décède le 25 février 2012 à Chibougamau.

Asselin, Josiane

  • BIO-097
  • Person
  • [s.d.]

Josianne Asselin a été directrice de la Société d'histoire de la Baie-James.

Tremblay, Réjean

  • BIO-095
  • Person
  • [19-]-[20-]

Réjean Tremblay et son épouse, photographes, habitent à Chibougamau de 2005 à 2008. Ils passent la majeure partie de leur temps à couvrir les événements de Chibougamau et de Chapais pour ainsi se faire connaître. Appréciant la tranquillité et la proximité de la nature, ils y passeront 3 ans avant de quitter la région pour exercer leur métier.

Tison, André

  • BIO-079
  • Person
  • 1926-2011

André Tison (1926-2011) est opérateur radio dans les stations météorologiques du Nord du Québec entre 1947 et 1950. D’abord à Ntichecon en 1947 puis à Chibougamau entre 1948 et 1950.

Côté, René

  • BIO-075
  • Person
  • 1937-2018

René Côté est né en 1937 à Port Alfred (La Baie) au Saguenay. Il est un des fondateurs du Rallye international de motoneiges de Chibougamau et en assure la présidence de nombreuses années. Il décède en 2018 à Chibougamau.

Lafond, Laurence

  • BIO-058-1
  • Person
  • 1938-2023

Laurence Lafond est née en 1938 à Montréal. Ses parents habitèrent au Lac aux Dorés de 1936 à 1939. Elle est la fille du prospecteur Laurent Lafond et de Marguerite Coulombe, et donc la nièce d’Yvonne Lafond et Roméo Colombe. Laurence grandit, se marie et vit à Chibougamau, où elle s’implique dans le Cercle des Fermières local. En 1971, elle, son mari et ses 4 enfants s'installent à Terrebonne. Là-bas, elle est chauffeuse de bus jusqu'à sa retraite en 1998. Elle est d’ailleurs la première femme à prendre sa retraite comme chauffeuse de bus pour la ville de Montréal.

Laurette T. Bélanger

  • BIO-057-1
  • Person
  • 1908-1999

Laurette Tremblay naquit en 1908 à Albanel, au Lac-St-Jean. À 17 ans, elle devient institutrice. Elle émigre en Abitibi en 1932. C'est en 1943 qu'elle épouse Eugène Bélanger. Plus tard, elle suivit son mari à Chibougamau et y enseigna. Le couple élève six enfants. Elle décède à Chibougamau en 1999 à l'âge de 91 ans.

Allard, Gilles O.

  • BIO-055
  • Person
  • 1927-2025

Gilles Olivier Allard est né en 1927 à Rougemont en Montérégie, fils de Jeanne Favreau et Alcide Allard. Il obtient son baccalauréat en géologie de l’Université de Montréal en 1951 et sa maîtrise en géologie de l’Université Queen’s en 1953. Entre 1952 et 1955, alors qu’il est étudiant, il commence à travailler dans le district minier de Chibougamau pendant l’été, en tant que chef d’équipe, pour le département des Mines du Québec. En 1952, il épouse Bernadette Martineau. La même année, il fait la découverte du dépôt de cuivre de la colline de Sidérite. Les travaux de cartographie réalisés par Gilles O. Allard vont mener à la découverte du Complexe du lac Doré, qui est une intrusion archéenne litée, plissée et recoupée par le pluton de Chibougamau, lequel occupe le cœur d’un imposant anticlinal définissant deux flancs distincts.

Entre 1955 et 1958, il est chef de l’exploration pour Chibougamau Mining and Smelting, une filiale de Campbell Chibougamau Mines. Une campagne de forage intensive impliquant 21 foreuses sur les glaces du lac Chibougamau, sous une température atteignant -55 degrés celsius permet la découverte du gisement des mines Henderson 1 et 2. Ces mines seront en activités entre 1961 et 1991 et produiront 271 millions de livres de cuivre et 347 677 onces d’or.

Gilles O. Allard obtient son doctorat de l’Université John Hopkins en 1956. Tout comme son mémoire de maîtrise, sa thèse de doctorat porte sur la géologie du canton McKenzie, situé dans le district minier de Chibougamau. En 1958, il devient professeur à l’Université de Virginie. Par la suite, entre 1959 et 1964, il réside au Brésil où il enseigne et dirige des travaux de cartographie pour Petrobras. Après un emploi temporaire à l’Université de Californie, il mène une longue carrière en tant que professeur à l’Université de Georgie, entre 1965 et 1991. Considéré comme le professeur le plus apprécié du département de géologie, Gilles O. Allard est reconnu pour son expertise, son intensité, sa sagesse, sa générosité et son humour.

Entre 1966 et 1987, il se rend dans le district minier de Chibougamau en été avec des étudiants en géologie, afin de diriger des travaux de recherche pour le ministère des Ressources naturelles du Québec. Ses travaux permettent de découvrir un dépôt de vanadium au sud du lac Chibougamau. Parmi ses publications figurent The Dore Lake Complex and its importance to Chibougamau geology and metallogeny paru en 1976 et Le Complexe du Lac Doré et son environnement géologique paru en 1990 et réalisé conjointement avec le géologue Réal Daigneault.

En 1997, Gilles O. Allard est nommé directeur et vice-président de McKenzie Bay Ressources, qui a comme objectif de mettre en valeur le dépôt de vanadium du district minier de Chibougamau.

Au cours de sa carrière de géologue, Gilles O. Allard a reçu plusieurs prix et distinctions. Parmi ces dernières figurent : la médaille Duncan Derry de l’Association géologique du Canada en 1989, le Grand prix du mérite géoscientifique de l’Association des géologues du Québec en 1996, le prix A.O Dufresne de l’Institut canadien des Mines en 1998 et le prix Jean Descarreux de l’Association de l’Exploration minière du Québec en 2003.

Il décède le 27 janvier 2025, à l’âge de 97 ans, à Athens en Géorgie. Il est inhumé à Saint-Edwidge au Québec.

Clément, Gisèle ; Lowe, Weldon

  • BIO-054
  • Family
  • [196-]-[199-]

Gisèle Clément et Weldon Lowe se marient à Chibougamau en 1966. Gisèle Clément enseigne à l'école Bon-Pasteur de 1965 à 1967. Ayant quitté Chibougamau, le couple revient s'établir à Chibougamau de 1976 à 1979, période pendant laquelle Gisèle enseigna à l'école anglaise.

Wilson, Jim et Theresa

  • BIO-051
  • Family
  • 1933-[s.d.]

Jim Wilson naît à Timmins, Ontario, en 1933. En 1954(?), il épouse Theresa Wilson, née en 1932 à Earlton, Ontario, avec qui il a cinq enfants. Arrivé à Chibougamau en 1957, Jim Wilson fut employé par Campbell Chibougamau Mines jusqu'en 1964. Il quitte ensuite pour Lynn Lake au Manitoba, afin d'aller oeuvrer, de 1964 à 1965, aux mines Sherritt Gordon. Il est employé enfin pendant dix ans par Matagami Lake Mines, situé à Matagami (Québec).

Hétu, Gérald

  • BIO-050
  • Person
  • 1931-[?]

Gérald Hétu est né à St-Sulpice en 1931. Il obtint un Baccalauréat ès arts et une Maîtrise en éducation de l'Université de Montréal. Il entre chez les clercs de Saint-Viateur le 2 juillet 1948. En 1955, il arrive à Chibougamau pour y enseigner en 6ième et 7ième année. L'année suivante, il est transféré à Amos (juin 1956). Puis, il revint à Chibougamau en 1958 pour une période de cinq ans. Il enseigne alors aux étudiants de 10ième et 11ième année. En juin 1962, il retourne enseigner en Abitibi. En 1970, il quitte la communauté des clercs de Saint-Viateur.

Arsenault, Roméo

  • BIO-049
  • Person
  • 1929-2014

Roméo Arsenault (1929-2014) est originaire de la Vallée de la Matapédia. Il est le conjoint de Gisèle Martin, avec qui il a sept enfants : Louis, Raymonde, Daniel, Rock, Josée, Michel et Dave. Cuisinier de métier, la famille arrive à Chibougamau en 1961. Il devient propriétaire du Café Paris, du restaurant Pizzarelli et du Club Bavarois de Chibougamau. Lors de son décès, il est le conjoint de Mme Lucille Dessureault.

Gauthier, Yvon

  • BIO-045
  • Person
  • [19-]

Yvon Gauthier s’installe à Chibougamau en 1951. Il est gérant de chantier pour la compagnie Murdock, et opère un moulin à scie sur un chantier pendant deux hivers. Entre 1955 et 1975, il est gérant de la quincaillerie de la Compagnie Gagnon. À sa retraite, il poursuit à son compte dans la vente de matériaux de construction, jusque dans les années 1980. Il est l’époux de Mme Marie-Ange Bonneau, et le couple a 6 enfants.
Yvon Gauthier s’implique dans la communauté. Il est membre fondateur du club Kiwanis de Chibougamau, et en assure la Présidence entre 1964 et 1967. Il est également membre fondateur des Chevaliers de Colomb en 1959, et de la Caisse d’Épargne et d’Entraide économique de Chibougamau. Il s’implique dans le milieu sportif jeunesse (hockey, baseball) et dans la fondation du centre de ski Mont Chalco. Il prend en charge la construction du chalet et du remonte-pente, ainsi que de l'entretien du chalet et des pentes.
Yvon Gauthier et son épouse quittent Chibougamau en 1989.

De Billy, Godefroy

  • BIO-033
  • Person
  • 1923-2009

Godefroy de Billy naît le 7 septembre 1923 à Lévis. Il est le quatrième enfant de Valmore de Billy, avocat, et de Imelda Gosselin. Il est diplômé de la faculté de médecine dentaire de l'Université de Montréal en 1952. En 1953, il épouse Louise Godbout et s'installe à Saint-Félicien pour pratiquer son métier de dentiste. Le couple a cinq enfants : Hélène (auteure et journaliste), Andrée, Pierre, Geneviève et Isabelle.

Il déménage à Chibougamau en février 1956 pour exercer sa profession de dentiste. Il s'y installe avec sa femme, sa belle-sœur et ses deux enfants. Il est élu maire de Chibougamau en 1958 et le reste jusqu'en 1975. Il s'agit du premier maire élu de Chibougamau, son prédécesseur, Jean-Baptiste Laflamme, ayant été nommé par le lieutenant-gouverneur. Le conseil municipal travaille au départ à l'asphaltage des rues, à l'amélioration des services sanitaires ainsi qu'à la mise en place de règlements et d'une taxe foncière.

Dans les années 1960, il réussit à faire agrandir les frontières de Chibougamau pour obtenir des taxes foncières des compagnies minières à proximité de la ville. En 1971, un comité citoyen mené par Godefroy de Billy organise des blocus sur le boulevard Onésime Gagnon (aujourd'hui la route 167) pour réclamer l'asphaltage de la route de gravier. Le maire déclare une journée de congé civique afin de permettre aux citoyens d'y participer. Il est réélu maire de 1979 à 1981, à la suite d'un mandat de Jean-Paul Lanctôt.
Il pratiqua également sa profession de dentiste jusqu'au début des années 1990 à Chibougamau.

Il est considéré comme étant en grande partie responsable du développement économique de la Baie-James. Pendant ses mandats à la mairie, la population passe de 500 à 12 000 habitants et beaucoup de bâtiments publics sont construits (hôtel de ville, hôpital, aréna, écoles, église, etc.).

En 2006, il quitte Chibougamau pour s'installer à Québec. Il meurt le 22 novembre 2009

Mercier, Germain

  • BIO-031
  • Person
  • [s.d.]

Germain Mercier réside à Chibougamau de 1956 à 1959.

Paradis, Gonzague ; Bélanger, Monique

  • BIO-028
  • Family
  • 1933-[s.d.]

Gonzague Paradis est né en1934 et Monique Bélanger en 1933; tous deux originaires de la Gaspésie. Ils se marient en 1956 et arrivent à Chibougamau en 1962. Gonzague travailla à la mine Copper Rand, division Patino, pendant 31 ans. Ils ont quatre enfants. Gonzague et Monique Paradis ont été membres du conseil d'administration de la Société d'histoire régionale de Chibougamau de 1991 à 1995.

Mattson, Gustav

  • BIO-027
  • Person
  • 1904-1995

Gustav Mattson est né en 1904 et est originaire de Suède. Depuis son arrivée à Chibougamau en 1955 et jusqu'à l'âge de sa retraite, il travaille à la mine Merrill Island à titre de mécanicien et de surintendant. Il participe activement à la construction et à la mise en opération de la mine jusqu'en 1967. Il est décédé le 25 novembre 1995.

Talbot, Claude

  • BIO-026
  • Person
  • 1916-1992

Claude Talbot est né le 3 février 1916 et est originaire de l'Isle Verte, près de Rivière du Loup. Il poursuit sa scolarité jusqu’à la 10e année. Le 29 avril 1942 à Val-d'Or, il épouse Patricia Thibault, originaire de Lamothe, avec qui il eut trois enfants: Claudette, Yvon et Marcel. Claude Talbot arrive à Chibougamau le 6 janvier 1953, afin de travailler sur les foreuses à la mine Campbell. La famille le rejoint en juillet de la même année. Il a travaillé comme contracteur dans le domaine du forage à la mine Merrill Island, prospecteur dans la région durant de nombreuses années. Au fil des ans, il travaille pour les compagnies minières, forestières, la Ville de Chibougamau et la Municipalité de la Baie-James. M. Talbot s’ implique au niveau social, communautaire et paroissial. Il a fait partie du premier Conseil de Ville, de la Chambre de Commerce, Président de la Commission Scolaire, marguillier. Il décède en1992.

Splane, Nina

  • BIO-024-2
  • Person
  • 1908-[199-?]

Nina Splane est né vers 1910 à Shawville au Québec, mais se retrouve très vite en Ontario. Âgée d'une douzaine d'année, elle est témoin du grand incendie de Haileybury d'octobre 1922, au Témiscamingue ontarien, qui jette plus de 3000 personnes à la rue. Elle passe cette nuit d'enfer dans le lac Timiskaming pour fuir les flammes. Jeune femme, elle travaille un moment comme opératrice chez Bell à Toronto, puis rencontre Nelson Bidgood, prospecteur, qu'elle épouse le 25 avri 1931 à Rouyn. C'est seulement au retour de guerre de Nelson que le couple Bidgood fonde une famille et ont un fils, Chick. Mariée à un prospecteur, Nina est amenée à vivre dans divers camps miniers, d'Abitibi, puis de Chibougamau. Arrivés vers 1946, le couple quitte Chibougamau en 1981.

Fournier, Raymond

  • BIO-016
  • Person
  • 1941-

M. Raymond Fournier est né le 7 avril 1941 et il est originaire de Duparquet, en Abitibi. Géologue de profession, M. Fournier a travaillé aux Mines Campbell, Grandroy et Henderson. Il a également fait de l'exploration dans la région du Lac Albanel. M. Fournier travaille actuellement pour la compagnie Ressources du Lac Meston inc. à titre de chef géologue. Il obtient en 1990 le Prix d'excellence décerné par le Ministre des mines et du développement régional, pour sa participation à la découverte de nouvelles réserves de minerais aurifères à la Mine Joe Mann.

Adams-Nadeau, Monik

  • BIO-015
  • Person
  • 1926-2019

Monik Adams Robenhymer est née en 1926 à Thetford Mines. Sa famille est d’origine allemande. Mariée à Clément Nadeau, elle donne naissance à cinq enfants (Nicole, Marcel, Bernard, Christiane et Hélène). Clément Nadeau et sa famille arrivent à Chibougamau en 1957. Clément travaille comme mineur à la mine Campbell. Il meurt le 25 octobre 1989. Monik Nadeau enseigne le chant et la musique pendant 25 ans dans les écoles de Chibougamau.

En 1962, après avoir travaillé 1 an comme bénévole à l’école Bon-Pasteur, elle est engagée par la Commission scolaire. De 1963 à 1971, elle enseigne le chant, de la 1ère à la 6e année dans les écoles Bon-Pasteur, Reine-du-Rosaire, Vatican II et Holy Family. Elle enseigne ensuite la musique aux élèves de secondaire II et de la polyvalente la Porte-du-Nord, jusqu’à sa retraite en 1988.

Très active au sein de la communauté, elle fonde la chorale de l'église St-Marcel, membre des auxiliaires bénévoles, membre du conseil d'administration de la Société d'histoire régionale de Chibougamau, marguillier, elle fut, en outre, responsable du comité des Retrouvailles des 40 ans de Chibougamau. Elle fonde également l’organisme la ‘’Première Étape de l’Épreuve’’, qui lui vaut le prix Hommage bénévolat-Québec dans la catégorie ‘’organisme’’, remis à l’Hôtel du Parlement de Québec le 5 avril 2000. Monik Adams-Nadeau est décédée en 2019.

Mannzoti, Joseph

  • BIO-001-1
  • Person
  • 1923-1976

Joseph Mannzoti, connu sous le diminutif Jos Mann et surnommé "Jos Chibougamau", est né vers 1923 à Sault-Sainte-Marie, de parents autrichiens. Il travaillaed'abord sur un navire marchand, puis il parcourut plusieurs camps miniers de l'Ouest canadien. Il s'établit à Chibougamau en 1943. Il explora les territoires des lacs Albanel et Mistassini. À la fin de 1947, il découvrit une zone minéralisée sur la péninsule Gouin. Plus tard, celle-ci deviendra le site de la mine Merrill. En plus de faire de la prospection, Joe travailla pour le compte de plusieurs compagnies minières. Marié à Hélène Lavoie en 1955, il décède à Montréal en 1976.

Demers, Yvon

  • BIO-000-0016
  • Person
  • [19-]-[20-?]

Inconnue.

Obalski, Joseph

  • BIO-000-0013
  • Person
  • 1852-1915

Joseph Obalski, né en France en 1852, est un ingénieur, fonctionnaire et professeur qui devient un promoteur clé du développement minier au Québec. Diplômé de l'École nationale supérieure des mines de Paris en 1877, il est recruté en 1881 par le Premier ministre du Québec, Joseph-Adolphe Chapleau, pour devenir l'ingénieur des mines de la province. Dès 1882, il est également professeur à l'École polytechnique de Montréal, où il enseigne la géologie, la minéralogie et l'exploitation minière.

En 1904 il participe à une expédition pour évaluer les découvertes de minerai dans la région du lac Chibougamau. Son rapport élogieux de 1905 est essentiel et détermine l'organisation des premières compagnies minières dans le secteur. Cette même année, il devient Surintendant des mines du Québec. En 1906, en tant que premier directeur du Service des mines du Québec, il mène de nombreuses explorations et études géologiques en Abitibi, notamment au lac Blouin, où il recommande la prospection qui mènera à la création de la ville de Val-d'Or. Joseph Obalski prend sa retraite en 1909.

Wilson, Larry

  • BIO-000-0005
  • Person
  • 1896-1963

Larry Wilson naît d’une mère canadienne-française, Eliza Hortense Perrault (1871-1979), et d’un père de descendance écossaise, Lawrence Alexander Wilson (1864-1934). Son père est un commerçant et homme politique. Le métier de son père amène Larry Wilson à voyager dès son enfance. Il passe ses étés d'enfance à Sainte-Adèle où il aurait connu Claude-Henri Grignon, auteur du roman Un homme et son péché. Les deux se perdent de vue avant de se retrouver dans les mêmes cercles littéraires des années plus tard.
Larry Wilson s’enrôle comme soldat lors de la Première Guerre mondiale. À 19 ans, il rejoint le 42e bataillon Royal Highlanders de l'armée canadienne pour aller combattre auprès des forces britanniques. Il quitte Montréal en juin 1915 pour l’Europe. En 1920, 2 ans après la guerre, il est toujours hospitalisé dans un hôpital psychiatrique de Londres, traumatisé par la guerre. À son retour, il entre en médecine à l'Université McGill, mais ne poursuivra pas dans cette voie.

Il devient par la suite journaliste et correspondant pour l'agence Presse Canadienne. Il est amené à couvrir des événements partout dans le monde dont la révolution chinoise de 1927. Il est tantôt basé aux États-Unis puis en Europe.
Il acquiert à un certain moment un voilier à Halifax qu’il nomme le Quebec Ptarmigan, du nom de l’oiseau. Lui et l’équipage quittent le port d'Halifax le 24 juillet 1932 pour un périple de 14 mois. Ils traversent l’océan Atlantique pour aller rejoindre le canal de Suez en passant par le détroit de Gibraltar et en traversant la Méditerranée. Ils traversent la mer Rouge vers l'océan Indien et se rendent jusqu’à l'île de Java, aujourd'hui partie intégrante de l’Indonésie. Ils font également des arrêts en Nouvelle-Guinée, aux Philippines, à Hawaï et sur plusieurs autres îles. Ils regagnent l’Amérique en arrêtant à San Francisco, et reviennent au port d’Halifax en contournant le cap Horn.

En 1934, il marie Alice Fortier et de cette union naîtra en 1935 un garçon, Lawrence Robert Wilson. Ce mariage est toutefois de courte durée. Larry Wilson n’entretient pas de relation avec son fils.

En 1949, Larry Wilson se rend à Chibougamau à la suite de la lecture du Rapport Obalski de 1907 rédigé par Frederick Pauli. Il est à la recherche d’une source d’eau minérale, décrite dans le rapport, dont Pauli vante les propriétés médicinales. Arrivé sur place, il rencontre Bill Lafontaine, agent des mines du ministère des Mines du Québec qui tente de l’aider dans cette recherche. Wilson ne trouve jamais la source, mais s’intéresse aux gisements miniers de la région.
Il acquiert 18 concessions dans la baie Bateman au lac aux Dorés, s’équipe en matériel et apprend le métier de prospecteur. Pour conserver ses concessions et pouvoir y habiter, Larry Wilson doit effectuer un minimum de prospection et payer ses taxes.

À l’hiver 1949-1950, il retourne à Montréal et en profite pour rencontrer certaines personnes qui se sont intéressées dans le passé à la région du Chibougamau pour en apprendre plus sur la région. Le même hiver, il lance le premier journal de Chibougamau The Chibougamau Miner. Seulement deux parutions ont lieu puis, faute de contenu, la publication est discontinuée. Par la suite, Larry Wilson commence à écrire L’Appel du Chibougamau qu’il termine et publie en anglais en 1952 sous le nom de Chibougamau Venture.
En mars 1950, Larry Wilson se rend à Noranda pour acheter une foreuse au diamant, outil essentiel à la prospection. À l’été 1950, il commence la prospection plus sérieusement sur ses concessions et engage des gens pour lui montrer comment faire. Il investit beaucoup de son argent dans cette activité. Il fait également construire un refuge qu’il nomme le Rainbow Lodge là où le lac Chibougamau se déverse dans le lac aux Dorés sur une petite île dans la baie Bateman. Au fil des années, Larry Wilson héberge beaucoup de promoteurs, de géologues et de fonctionnaires ayant affaire dans la région au Rainbow Lodge. Il finit par former un club de chasse et de pêche en demandant un bail de 10 ans au ministère des Terres et Forêts du Québec. Des petites cabanes sont érigées autour du lodge pour accueillir ces visiteurs.

Entre 1950 et 1951, il fait des allers-retours entre Chibougamau et Montréal fuyant les hivers rudes du nord et continuant son travail de prospecteur l’été venu. En 1955, une mine ouvre finalement sur les concessions de Larry Wilson, la Bateman Bay Mining Company. Bill Lafontaine en est le directeur et Larry Wilson est un des quatre autres codirecteurs. Son passage à Chibougamau et ses investissements dans le secteur minier rapportent à Larry Wilson une petite fortune.

À partir de 1955, Larry Wilson retourne habiter à Montréal, plus précisément à Westmount, où il travaille toujours dans le domaine littéraire comme auteur et éditeur. En 1960, il offre un don de plusieurs milliers de dollars à la Ville de Chibougamau pour fonder la première bibliothèque municipale, inaugurée en 1961. Il décède le 16 décembre 1963 à l’âge de 67 ans à l’Hôpital Général de Montréal des suites d’une crise cardiaque. Il est inhumé au cimetière Notre-Dame-des-Neiges.

Coulombe, Roméo

  • BIO-000-0003
  • Person
  • 1910-[198-?]

Originaire de Loretteville, il s'établit en Haute-Mauricie à l'âge de 17 ans et travaille comme commis pour le service de protection des forêts. Par la suite, il se rend à Chibougamau pour son travail dans le secteur minier. Il devient garde-chasse pour la région de Chibougamau en 1936. En mars 1937, il épouse Yvonne Lafond. Ils sont alors les premières personnes à se marier à Chibougamau.

Alors que le campement minier se vide pendant la Deuxième Guerre mondiale, le couple Coulombe-Lafond font parti des rares personnes à rester au campement minier. Roméo Coulombe et Yvonne Lafond fondent la pourvoirie Chibou-Chibi en 1953, qu'il exploitera jusqu'en 1962, année où il quitte la région pour s'établir sur la Côte-Nord.

Lafond, Yvonne

  • BIO-000-0002
  • Person
  • 1909-[1962?]

Yvonne Lafond nait en 1909. Aînée d’une famille nombreuse qui a vécu aux quatre coins du Québec, elle réside à Montréal et travaille comme corsetière, quand elle reçoit, en 1936, une correspondance de son frère. Laurent Lafond, prospecteur établi au lac aux Dorés, lui demande de l’aide. Son épouse Marguerite Coulombe est malade. Yvonne quitte son emploi et rejoint la famille de son frère au camp minier de Chibougamau.

Elle y rencontre Roméo Coulombe, garde-chasse, qu'elle épouse en mars 1937. Le couple est le premier à se marier au campement minier.

Roméo Coulombe et Yvonne Lafond s'enracinent. Alors que le déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale pousse les prospecteurs à quitter la région, ils font partie des rares personnes à rester. Lui, œuvre toujours comme garde-chasse. Elle, est la première opératrice de la seule ligne de téléphone qui brise l’isolement du campement. La fin de la guerre marque le retour des prospecteurs, des compagnies minières, puis la naissance d’une ville. Roméo Coulombe et Yvonne Lafond opèrent ensuite la pourvoirie Chibouchibi, et vivent à Chibougamau jusqu’en 1962.