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Arsenault, Rock

  • NA172
  • Person
  • [196-]

Rock Arsenault, originaire de Chibougamau, est photographe amateur. Ses photos sont remarquées au niveau national et à l’international. En 2009, une de ses photos est publiée dans la revue National Geographic. Reprise par des médias du monde entier, elle paraît dans de nombreuses publications, telle Du diesel dans les veines, de Serge Bouchard. Rock Arsenault expose également au Zoom Photo festival de Saguenay.

Arsenault, Roméo

  • NA049
  • Person
  • 1929-2014

Roméo Arsenault (1929-2014) est originaire de la Vallée de la Matapédia. Il est le conjoint de Gisèle Martin, avec qui il a sept enfants : Louis, Raymonde, Daniel, Rock, Josée, Michel et Dave. Cuisinier de métier, la famille arrive à Chibougamau en 1961. Il devient propriétaire du Café Paris, du restaurant Pizzarelli et du Club Bavarois de Chibougamau. Lors de son décès, il est le conjoint de Mme Lucille Dessureault.

Demers, Yvon

  • NA037
  • Person
  • [19-]-[20-?]

Inconnue.

Gauthier, Yvon

  • NA045
  • Person
  • [19-]

Yvon Gauthier s’installe à Chibougamau en 1951. Il est gérant de chantier pour la compagnie Murdock, et opère un moulin à scie sur un chantier pendant deux hivers. Entre 1955 et 1975, il est gérant de la quincaillerie de la Compagnie Gagnon. À sa retraite, il poursuit à son compte dans la vente de matériaux de construction, jusque dans les années 1980. Il est l’époux de Mme Marie-Ange Bonneau, et le couple a 6 enfants.
Yvon Gauthier s’implique dans la communauté. Il est membre fondateur du club Kiwanis de Chibougamau, et en assure la Présidence entre 1964 et 1967. Il est également membre fondateur des Chevaliers de Colomb en 1959, et de la Caisse d’Épargne et d’Entraide économique de Chibougamau. Il s’implique dans le milieu sportif jeunesse (hockey, baseball) et dans la fondation du centre de ski Mont Chalco. Il prend en charge la construction du chalet et du remonte-pente, ainsi que de l'entretien du chalet et des pentes.
Yvon Gauthier et son épouse quittent Chibougamau en 1989.

Mercier, Germain

  • NA031
  • Person
  • [s.d.]

Germain Mercier réside à Chibougamau de 1956 à 1959.

Fournier, Raymond

  • NA016
  • Person
  • 1941-

M. Raymond Fournier est né le 7 avril 1941 et il est originaire de Duparquet, en Abitibi. Géologue de profession, M. Fournier a travaillé aux Mines Campbell, Grandroy et Henderson. Il a également fait de l'exploration dans la région du Lac Albanel. M. Fournier travaille actuellement pour la compagnie Ressources du Lac Meston inc. à titre de chef géologue. Il obtient en 1990 le Prix d'excellence décerné par le Ministre des mines et du développement régional, pour sa participation à la découverte de nouvelles réserves de minerais aurifères à la Mine Joe Mann.

Imprimerie Méroz

  • NA043
  • Corporate body
  • [1973?]-[200-?]

À l'origine, l'Imprimerie Méroz se nommait "Imprimerie GEMEC". L'imprimerie située au 329, 3e rue, local voisin de La Sentinelle, vu le jour vers les années 1973-1974. À cette période, le propriétaire était Monsieur Élie Toupin. 3 ans plus tard soit en 1976, Monsieur Toupin vend l'imprimerie à Monsieur Jocelyn Boivin et celui-ci changea le nom pour Imprimerie Méroz et il demeura propriétaire jusqu'en 1986. C'est vers 1986 que Raynald Méroz devient propriétaire à son tour de l'Imprimerie Méroz 1986 inc.

L'Imprimerie Méroz offrait les services suivants : imprimerie commerciale, publicité, infographie, photocopies, sérigraphie, articles promotionnels, lettrage et enseignes.

Allard, Gilles O.

  • NA055
  • Person
  • 1927-2025

Gilles Olivier Allard est né en 1927 à Rougemont en Montérégie, fils de Jeanne Favreau et Alcide Allard. Il obtient son baccalauréat en géologie de l’Université de Montréal en 1951 et sa maîtrise en géologie de l’Université Queen’s en 1953. Entre 1952 et 1955, alors qu’il est étudiant, il commence à travailler dans le district minier de Chibougamau pendant l’été, en tant que chef d’équipe, pour le département des Mines du Québec. En 1952, il épouse Bernadette Martineau. La même année, il fait la découverte du dépôt de cuivre de la colline de Sidérite. Les travaux de cartographie réalisés par Gilles O. Allard vont mener à la découverte du Complexe du lac Doré, qui est une intrusion archéenne litée, plissée et recoupée par le pluton de Chibougamau, lequel occupe le cœur d’un imposant anticlinal définissant deux flancs distincts.

Entre 1955 et 1958, il est chef de l’exploration pour Chibougamau Mining and Smelting, une filiale de Campbell Chibougamau Mines. Une campagne de forage intensive impliquant 21 foreuses sur les glaces du lac Chibougamau, sous une température atteignant -55 degrés celsius permet la découverte du gisement des mines Henderson 1 et 2. Ces mines seront en activités entre 1961 et 1991 et produiront 271 millions de livres de cuivre et 347 677 onces d’or.

Gilles O. Allard obtient son doctorat de l’Université John Hopkins en 1956. Tout comme son mémoire de maîtrise, sa thèse de doctorat porte sur la géologie du canton McKenzie, situé dans le district minier de Chibougamau. En 1958, il devient professeur à l’Université de Virginie. Par la suite, entre 1959 et 1964, il réside au Brésil où il enseigne et dirige des travaux de cartographie pour Petrobras. Après un emploi temporaire à l’Université de Californie, il mène une longue carrière en tant que professeur à l’Université de Georgie, entre 1965 et 1991. Considéré comme le professeur le plus apprécié du département de géologie, Gilles O. Allard est reconnu pour son expertise, son intensité, sa sagesse, sa générosité et son humour.

Entre 1966 et 1987, il se rend dans le district minier de Chibougamau en été avec des étudiants en géologie, afin de diriger des travaux de recherche pour le ministère des Ressources naturelles du Québec. Ses travaux permettent de découvrir un dépôt de vanadium au sud du lac Chibougamau. Parmi ses publications figurent The Dore Lake Complex and its importance to Chibougamau geology and metallogeny paru en 1976 et Le Complexe du Lac Doré et son environnement géologique paru en 1990 et réalisé conjointement avec le géologue Réal Daigneault.

En 1997, Gilles O. Allard est nommé directeur et vice-président de McKenzie Bay Ressources, qui a comme objectif de mettre en valeur le dépôt de vanadium du district minier de Chibougamau.

Au cours de sa carrière de géologue, Gilles O. Allard a reçu plusieurs prix et distinctions. Parmi ces dernières figurent : la médaille Duncan Derry de l’Association géologique du Canada en 1989, le Grand prix du mérite géoscientifique de l’Association des géologues du Québec en 1996, le prix A.O Dufresne de l’Institut canadien des Mines en 1998 et le prix Jean Descarreux de l’Association de l’Exploration minière du Québec en 2003.

Il décède le 27 janvier 2025, à l’âge de 97 ans, à Athens en Géorgie. Il est inhumé à Saint-Edwidge au Québec.

Tison, André

  • NA079
  • Person
  • 1926-2011

André Tison (1926-2011) est opérateur radio dans les stations météorologiques du Nord du Québec entre 1947 et 1950. D’abord à Ntichecon en 1947 puis à Chibougamau entre 1948 et 1950.

Blackburn, Ronald

  • NA083
  • Person
  • [19-]-

Ronald Blackburn est maire de Chibougamau de 1987 à 1999. Il est également cofondateur et premier Président de la Société d'histoire régionale de Chibougamau, et du Comité Amitiés interculturelles de Chibougamau.

Club Optimiste de Chapais

  • NA059
  • Corporate body
  • 1983-[20-?]

Le club Optimiste de Chapais est fondé en 1983.

Stuart, Richard John

  • NA093
  • Person
  • [19-]-[20-]

Richard John Stuart est un garçon anglais, membre de la British Schools Exploring Society. Ce groupe d’une soixantaine de garçons d’environ 17 ans entreprend une expédition de 6 semaines au lac Waconichi en 1954.

Villeneuve, Thérèse

  • NA108
  • Person
  • [19-]

Thérèse Villeneuve obtient un baccalauréat en service social de l’Université de Sherbrooke en 1973, une Maîtrise en service social de l’Université de Montréal en 1991 et un Doctorat en service social de l’Université de Montréal en 2007. Elle se spécialise en intervention auprès des grands brûlés et pratique le travail social à Laval et Montréal. Elle prend sa retraite du Centre de service sociaux de Laval en 2008, elle devient chargée de cours à l’UdeM, jusqu’en 2017.

Fortier, Frédéric

  • Person
  • [197-]-

Frédéric a été Directeur-Archiviste de la Société d’histoire régionale de Chibougamau de 2009 à 2019.

Club de danse les Lutins du Nord \ Les Mimosas

  • NA113
  • Corporate body
  • 1977-[199-?]

La troupe de danse Folklorique Les lutins du Nord naît à Chibougamau en 1979, à l’initiative de mesdames Gisèle Frigon et Réjeanne Lévesque, enseignantes à l’école Vinette. La troupe vise l’apprentissage de danses folkloriques comme la gigue, le quadrille, le rigodon, ainsi que des danses internationales. En 1980, la troupe se dote de 60 costumes. L’année suivante, la troupe prend le nom Les Mimosas. L’organisme s’incorpore en 1987. La date de dissolution de la troupe est inconnue.

Lebel, Jean-Baptiste

  • NA202.1
  • Person
  • 1888-1966

Jean Baptiste Lebel (né le 15 septembre 1888 à Saint-Cœur-de-Marie et décédé à Val-d’Or le 6 avril 1966) est un entrepreneur forestier et pionnier du Nord-du-Québec. Il est un acteur important du développement économique de l’Abitibi. La ville de Lebel-sur-Quévillon est nommée en son honneur.
Né à Saint-Cœur-de-Marie au Lac-St-Jean, il est le fils de Georges Lebel et de Louise Charest. À 10 ans, il quitte l’école pour aider son père sur la ferme familiale. À 13 ans, il devint bûcheron et commence son apprentissage du monde forestier. En 1923, il est contremaître à Parent, en Mauricie. En 1929, les difficultés économiques le poussent pratiquement à la faillite. En 1931, il reprend des travaux forestiers à Clova. Ce village est à l'époque, la seule porte d’entrée à l’est vers un territoire nouvellement ouvert à la colonisation : l’Abitibi. Ses arbres servent alors à alimenter les usines de pâtes de E.B Eddy, Howard Smith et Canadian Paper.
De 1938 à 1940, Lebel établit un chantier à Colombière. En 1943, il s’associe avec un ami, pour former la compagnie Lebel & Murdock et poursuit dans le domaine de l’approvisionnement de l'industrie des pâtes et papiers. En 1945, il quitte la compagnie et s’installe à Senneterre à son propre compte. En 1946, il s’implique dans le prolongement de ligne de chemin de fer entre Barraute et les chutes Kiask. Le projet est réalisé en 1949. À la même époque, la Canadian Paper et Howard Smith exploitent la forêt au nord de Senneterre pour leurs usines de pâtes en Mauricie et en Ontario. Jean-Baptiste Lebel est leur homme de confiance mais souhaite que la matière première soit traitée sur place, plutôt que d'être simplement expédiée dans d'autres régions.
Jean-Baptiste Lebel est un homme plein de projets et élabore de multiples projets afin d'assurer le développement économique, industriel et énergétique du nord-ouest québécois. En novembre 1947, il élabore un projet de pulperie à Senneterre. En mars 1948, il développe un vaste projet d’un moulin à pulpe dissolvant et de rayonne à Senneterre. Le projet prévoit une alimentation en électricité grâce à la rivière Mégiscane. Peu après il élabore un projet plus ambitieux : la construction d’une pulperie de 1000 tonnes au lac Matagami. Le financement est assuré, mais il se heurte au problème de l’alimentation en électricité. Il développe alors le projet de créer deux centrales hydro-électriques, sur les rivières Nottaway et Broadback, fournissant un total de 700 000 chevaux vapeur. Ce projet réglerait aussi les problèmes d’alimentations en électricité de l’Abitibi. Il rêve aussi de relier grâce au train, l’Ungava, Chibougamau et l’Abitibi. Il souhaite aussi développer une « ceinture d’électricité », reliant la Manicouagan et le nord du Québec afin d’alimenter toute la province. Il présente une étude au gouvernement provincial afin d'établir un prix à l’échelle provinciale pour l’électricité.
Aux élections provinciales de juillet 1948, l’Union Nationale de Maurice Duplessis est portée au pouvoir. À une époque ou la partisanerie politique était répandue, Jean-Baptiste Lebel, considéré comme un partisan du parti Libéral, voit ses projets accueillis avec tiédeur.
En 1948, il installe ses bureaux à Rapides-des-Cèdres, au 49e parallèle, au bord de la rivière Bell. Il y coordonne les contrats de ses clients ontariens et de l’Estrie. Il y engage des sous-traitants, jusqu’à 22 au début des années 1950, en charge de plusieurs équipes de bûcherons. Ils seront jusqu'à 1200 sous les ordres de Lebel. En 1949, Lebel ouvre une usine de rabotage à Barraute. Il souhaite aussi y créer une usine de briques, mais son produit ne pouvant être approuvé, l’usine de brique blanche ne vit jamais le jour. Il s’implique aussi dans la création du Conseil d’Orientation économique de l'Abitibi et s'implique dans plusieurs dossiers : électrification de la région, construction d’un entrepôt frigorifique et d'un abattoir, problèmes de drainage en agriculture, etc. En novembre 1949 il travaille au projet de prolongement de la ligne de chemin de fer de Rapide-des-Cèdres à Chibougamau. Afin de prouver ce besoin essentiel, il a opéré un service de cargaison pour le transport de barils d’huile et d’essence et divers instruments pour l’industrie minière entre Rapide-des-Cèdres et Chapais par tracteur. Le projet est accepté et la construction est entreprise entre 1954 et 1957.
Jean-Baptiste Lebel est un proche du Parti Libéral. En 1948, il est nommé Vice-président honoraire du conseil d’administration du parti en région. Il entretient une bonne relation avec Jean Lesage avec Gérard Saucier, ainsi qu'avec le ministre des Terres et Forêts, Lucien Cliche.
En 1961, la compagnie Domtar achète la compagnie Howard Smith et se lance dans l'industrie des pâtes et papiers. Jean Lesage, nomme alors Lucien Cliche Ministre des Terres et Forêts. Ce dernier entreprend alors des démarches pour implanter une usine de pâtes et papiers en Abitibi. En août 1964, Domtar annonce la construction d’une usine de pâte kraft en Abitibi. La compagnie envisage alors de construire ses installations à Matagami. À la suite des représentations et des pressions du ministre Cliche et de Jean-Baptiste Lebel, la compagnie décide finalement d'installer son usine près du lac Quévillon et d'y créer une ville de compagnie.
En janvier 1965, Lucien Cliche annonce à Jean-Baptiste Lebel que la nouvelle ville sera nommée Lebel-sur-Quévillon, en son honneur. M. Lebel est alors atteint de leucémie. Il décède à Val-d’Or le 6 avril 1966, 5 mois avant l'ouverture de la ville qu'il a contribué à fonder. Il décède avec très peu de richesse. Au cours de sa vie, il a investi pratiquement tout son argent dans ses entreprises et projets de développement. Sa scierie de Rapide-des-Cèdres ferme ses portes l'année de son décès.

Tremblay, Clément

  • NA199
  • Person
  • [19-]-

M. Tremblay travaille en 1973, 1979 et 1980 à la baie James. Il occupe le rôle de chef de projet pour l’entreprise Désourdy Inc. qui est chargée de la construction de nouvelles maisons, lors de la relocalisation du village de Chisasibi.

Laberge, Denis

  • NA200
  • Person
  • [19-]-

Denis Laberge a étudié à l’école Polytechnique de Montréal en 1980. Il a été engagé à la mine Agnico-Eagle de Joutel pour un travail d’été. Il y a travaillé deux étés d'affilée. Il s’occupait de recueillir les échantillons de minerais. Après quelque temps, il est devenu assistant-arpenteur et ce pour l’été 1981 également.

Vézina, Richard

  • NA198
  • Person
  • [19-]-

Richard Vézina est auteur de romans. De 1985 à 1989 il vit à Chisasibi, et y œuvre au sein des services sociaux et de santé, à titre de directeur général adjoint au Cree Health Board.

Marcil, Claude

  • NA098
  • Person
  • 1947-2012

Claude Marcil est né en 1947 à Ste-Élisabeth-de-Proulx. Il est le fils de Louis-René Marcil. Il arrive à Chibougamau vers l’âge de 3 ans. Claude Marcil a été mécanicien et propriétaire de commerce. Il se spécialise dans la vente de motoneiges et devient le plus gros vendeur au Canada. Il épouse Nicole Redhead en 1968 à Montréal. En 1991, il participe à une compétition de motoneige en France, accompagné de 30 coureurs de Chibougamau, Mistissini, Waswanipi. Il franchit un record du monde de motoneige, en courant 60 h d'affilée. M. Claude Marcil décède le 25 février 2012 à Chibougamau.

Journal La Sentinelle

  • NA081
  • Corporate body
  • Depuis 1956

Le Sentinel de Chibougamau / Chibougamau Sentinel & Eastern Mine Report, naît en 1956. L'hebdomadaire est fondé par William Morrisey, journaliste originaire de Nouvelle-Écosse. À l’époque où les journaux vendus à Chibougamau proviennent de l'extérieur, tels Le Progrès-Dimanche, L'Écho Abitibien ou La Frontière. Il succède alors aux journaux The Chibougamau Miner et le Courrier de Chibougamau. Publié pour la première fois le 2 octobre 1956, le journal imprimé à Val d'Or est alors une publication bilingue : certains de ses articles sont en anglais ou en français. Il porte alors le nom Le Sentinel de Chibougamau / Chibougamau Sentinel & Eastern Mine Report, mais prend le nom La Sentinelle / Chibougamau Sentinel & Eastern Mine Report, dès le second numéro. À l'époque, l'éloignement géographique représente une difficulté majeure. Il n'y a pas de route reliant Chibougamau et l'Abitibi, ni d’imprimerie locale. Les nouvelles sont alors transmises par téléphone ou par avion au bureau du journal à Val-d'Or. L'hebdomadaire y est imprimé aux ateliers Le Bonfon, puis les journaux sont envoyés à Chibougamau par avion tous les mardis. Le 7 juin 1957 paraît la dernière édition de La Sentinelle / Chibougamau Sentinel & Eastern Mine Report. Son propriétaire William Morrissey est décédé. 2 semaines plus tard, le journal est racheté par L'Écho Abitibien et prend un tournant définitivement francophone.

Dès son édition du 21 juin 1957, l'hebdomadaire prend le nom La Sentinelle. Les défis de l'éloignement perdurent jusqu'à l'ouverture du chemin de fer entre Chibougamau et l'Abitibi, fin 1957. Le 4 avril 1962, le journal est vendu au propriétaire du journal La Voix du Lac, de Saint-Félicien. Quelques mois plus tard, le 5 décembre 1963, La Sentinelle est à nouveau vendue et devient la propriété d'hommes d'affaires chibougamois.

Jusqu'en 2013, La Sentinelle et Le Jamésien sont la propriété de Sun Media, une filiale de Québecor Média. Ils font ensuite partis des 74 hebdomadaires rachetés par le groupe TC Média. Depuis 2016, La Sentinelle et Le Jamésien appartiennent à l'entreprise jamésienne Tire-Média.

Camp Nicabau

  • NA082
  • Corporate body
  • 1979-2000

En 1979, des représentants de la Commission scolaire de Chapais-Chibougamau signent un bail avec le Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche du Québec, afin d’occuper les anciennes installations de la Consolidated Bathurst. Le site, à 85 km de Chibougamau, dans la réserve faunique Ashuapmushuan, est occupé de 1950 à 1970 par la Consolidated Paper, y exploitant le bois. Le campement est érigé au cours de cette période. Dès 1979 la Commission scolaire débute l’aménagement du site pour en faire un site éducatif et de plein air. En 1982, Nicabau devient un organisme à but non lucratif, soutenu par la Commission scolaire. En 1996 on estimait que plus de 15 000 personnes avaient fréquenté les lieux depuis ses débuts. Le camp offre des activités de plein air axées sur l’éducation à l’environnement, tel le canotage, l’hébertisme, la baignade, le tir à l’arc, l'orientering, etc. De mai à juin, le site accueille des groupes scolaires. En juillet le site devient une colonie de vacances pour les jeunes de 8 à 14 ans.

Une dizaine d’années après sa fondation, les dépenses du camp deviennent plus importantes que ses revenus. Le financement de la Commission scolaire et de ses partenaires diminue et le centre n’obtient pas de financement de la Ville de Chibougamau. En 1995 le centre suspend ses activités. Un comité de relance est fondé afin de trouver un nouvel acquéreur à l’organisme, sans succès. L’organisme liquide ses actifs et passifs en 2000. La corporation est officiellement dissoute en 2004.

Brisson, Ronald

  • NA146
  • Person
  • 1958-

Ronald Brisson naît à Saint-Jean-d'Iberville en 1958. Il fait ses études primaires et secondaires à Amos. En 1975, il s'inscrit au Cégep de Matane où il suit un cours de photographie. Il s'installe à Val-d'Or en novembre 1976, et travaille à la Sûreté du Québec à titre de préposé aux communications. Il travaille à L'Écho abitibien d’août 1978 à 1986 comme photographe en information et en publicité. Il revient au journal en août 1988 à titre de conseiller en publicité. Il est bénévole instructeur dans les petites ligues de baseball, arbitre pour le hockey mineur, en plus d'avoir mis sur pied un club de tennis sur table. Il est membre du club Rotary de Val-d’Or, président du comité d'implantation des parcs de baseball Rotary, président fondateur en 2001 de l'Hiver en fête à Val-d'Or. Après avoir quitté L'Écho abitibien en 1986, il met sur pied le studio de photographie Soother, puis en 1994 il fonde le journal Le Citoyen de la Vallée-de-l'Or, revendu par la suite à Québecor. En mai 1995, il devient directeur général des hebdos L'Écho abitibien et Le Citoyen de la Vallée-de-l'Or. Il quitte l'Abitibi en 2002. Il occupe depuis ce temps le poste de directeur des opérations du quotidien 24 Heures (Quebecor).

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